Lettre ouverte … à la maladie

JM Planche
Lettre ouverte à …
2 min readFeb 27, 2018

Tu es l’invitée mystère,
On ne sait jamais quand tu arrives,
Et encore moins quand tu repars.
Je dis encore moins car pour l’arrivée,
Souvent tu préviens,
Pour les plus malins.
Pour ceux qui ne t’ignorent pas,
Volontairement ou involontairement.

Parfois même on ose demander : pourquoi ?
Pourquoi moi ?

Je commençais cette série de “lettre ouverte” par un sujet grave.
Confronté à la maladie,
de mes proches,
de moi même, au tréfonds d’une méchante grippe.
Oui, j’ai bien dit grippe, avec tout ce qui va autour,
La vraie grippe qui vous cloue.
Facile pour un Planche.
Moi, mon petit moi.

La maladie… le mal à dire ?
Une occasion de grandir ?
Une leçon de vie ?

Par hasard, entre deux fièvres, je découvre:

Tous ces petits…
Leur regard,
Cette simplicité,
Sans rien attendre en retour …
Pas de méfiance,
Juste le moment présent.
Leurs faiblesses, quelle force !
Rien de feint,
Alignés.

Le personnel soignant,
Mais quel bonheur que ce pays,
qui au moins propose cela pour la plupart.

Comment aider plus, mieux.
Comment s’investir ?
Par où commencer quand tout est urgence ?
Pourquoi cette souffrance dans ces petits corps ?
Pourquoi eux ?

Rien ne fourni de réponse.
Ni la religion, ni la société.
Encore moins la morale, leurs philosophes,
Plus de préchi-précheurs,

Peut-être juste la Vie,
Écouter.
En confiance.
Je sais, c’est facile à dire.
Et là, c’est la claque,
Au détour de deux plans,

“Ils” nous disent :

“S’il y a quelque chose qui ne va pas, c’est pas grave, c’est la Vie.
On laisse tomber les choses qui nous tracassent et on vit avec.
C’est comme ça qu’on est heureux, on a des gens qui nous aiment autour de nous.”

Faire avec.

“Quand on est malade ça n’empêche pas d’être heureux
Quand une amie meurt, on est triste pendant longtemps, mais ça n’empêche pas d’être heureux.
Je pense que rien n’empêche d’être heureux”

Ambre, Camille, Imad, Charles, Tugdual

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JM Planche
Lettre ouverte à …

« L’intelligence c’est dépassé, la pensée bientôt à la mode et souvent trop formatée. Essayons l’intuition »