Si tu veux être heureux, sois le - Partie 1

Laurine Peyrard
Life = 42
Published in
8 min readJun 24, 2017

Le bonheur ne s’attend pas, il se travaille : 5 conseils simples d’une ancienne blasée de la vie pour être plus heureux(se)

Toi après avoir appliqué tous mes conseils cucul de coaching de vie

J’écris cet article pour partager avec toi les petites choses qui m’ont aidées à sortir de mon état d’esprit balek-t’açon-la-vie-n’a-pas-de-sens, parce que :

Précédemment, dans ma vie passionnante (non), j’ai été une râleuse de compétition

Chaque personne étant très différente, je ne peux pas garantir que ces petits life cheats te seront utiles, mais bon au pire, ça ne coûte rien d’essayer (et je n’ai rien à te vendre). J’ai sélectionné 10 points au total, mais l’article étant bien trop long, je vais commencer par les 5 qui sont venus le plus facilement :)

Pas de panique, je sais que tu es une personne pressée

1. Trolle ton cerveau en souriant

Le simple fait de sourire fait baisser le niveau de stress et booste tes endorphines, et ça, même si ce n’est pas sincère. En fait, sourire envoie un message de récompense à ton cerveau, un peu comme quand tu manges du chocolat par exemple (à part que c’est gratuit et que ça ne se stocke pas dans tes fesses). En plus, penser à sourire permet de prendre du recul sur ses petits problèmes et de relativiser, entre autres bénéfices.

Alors quand tu te rend compte que t’es d’humeur un peu relou, le genre de moment où te gonfles toi même, mais que tu n’arrives pas à passer au dessus, arrête toi deux minutes et souris. Un grand sourire, digne d’une banque d’image, bien creepy, celui avec les dents et tout. Si c’est absolument pas sincère, on s’en fout, le résultat est le même. Si t’as vraiment l’air stupide, bravo, c’est que tu fais ça bien (et t’auras une médaille).

Personnellement quand j’applique cette technique je me trouve tellement ridicule que ça finit par me fait rire pour de vrai, ce qui est une sorte d’ultra combo finish de la bonne humeur (bas - arrière - bas - arrière - R2). Si tu as un peu honte d’appliquer ce conseil en public, tu n’as qu’à faire semblant de recevoir un message sur ton smartphone, comme ça en même temps tu peux prétendre avoir des amis extrêmement drôles (habile non ?). Finalement, si décidément tu as du mal, tu peux simplement t’aider de cute puppies ou de lolcats.

La magie de l’internet

Le sourire, comme le bâillement, est contagieux. Essaye de sourire franchement à quelqu’un au moins une fois par jour (au minimum, si tu le fais pas je viendrais personnellement te faire un german souplex). Peu importe que ce soit à cette fille/ce garçon qui te tient la porte et qui est terriblement mignon(ne), à un(e) collègue qui a fait une blague extrêmement nulle (juste comme tu les aimes), ou même à cette inconnu(e) qui marche dans la rue avec le chien le plus fluffy de la terre.

Souris. Au final ça deviendra une habitude, et je te garantis que c’est possible même si, comme moi, tu as resting bitch face la plus sévère du quartier.

2. Cherche la beauté partout

Cette partie là est plutôt facile pour mes frères et soeurs créatifs (aiiight), mais demande quand même un peu d’entrainement pour certains. Le truc, c’est d’imaginer par exemple que tu es une blogueuse mode sponsorisée jusqu’aux yeux, un freelance hipster nomade en road trip en Islande, ou juste que tu passe des vacances nulles dans un bled paumé et que tu veux faire croire à tes potes que tu te noies dans le fun pour sauver la face (alors que tant que y’a Netflix, c’est toujours des bonnes vacances).

Regarde le monde comme si tu voulais faire de toutes les images de ton quotidien la meilleure photo de ton compte Insta et décrocher un partenariat avec une marque (de thé/de sport/de high-tech, raye les mentions inutiles). Promène toi avec ton appareil photo, ton téléphone, ou imagine seulement dans ton esprit comment tu pourrais mettre en valeur la scène qui se déroule sous tes yeux, là, tout de suite.

C’est quand même mieux quand tu regardes dans le viseur, par contre

Le but, c’est de vraiment d’apprécier l’environnement dans lequel tu évolues, et qu’à force tu ne remarques même plus. Un peu comme quand tu reviens d’un trip dans le Sud et que t’es tout(e) content(e) de retrouver tes montagnes, alors que franchement d’habitude, tu les regardes à peine (ou inversement, si tu habites à la mer). Apprendre à voir la beauté dans les choses simples, ça met vraiment la pêche :)

Moi je suis #teamdétails, j’aime voir le monde en gros plan : une feuille sur un mur en pierre, le motif géométrique d’un vêtement, un nuage tout seul dans un ciel très bleu… Trouve simplement quelque chose que tu trouves joli, drôle ou stylé, même dans ce champs un peu triste ou cet appart’ un peu vieillot (crois moi il y a toujours de quoi faire).

Donne moi une vieille souche et c’est tipar

3. Respire, ça va aller

La vie, tu le sais, c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Du coup, quand il t’arrives de croquer dans celui rempli avec de la liqueur dégueulasse (je remercie ceux qui en mangent de réduire le risque), tu as plutôt tendance à courir frénétiquement vers la poubelle, la bouche à moitié ouverte, une expression de dégoût horrifié peinte sur le visage que de recracher discrètement la mauvaise surprise dans un sopalin.

La politesse veut en plus que tu gardes une expression neutre

À part les plus sereins d’entre nous (respect guys), il peut nous arriver de paniquer quand quelque chose nous tombe sur le coin de la gueule sans prévenir. Et sur le moment, tu crois que c’est la fin du monde, que tu vas jamais t’en sortir, que tu vas jamais t’en remettre, que tu en souffriras jusqu’à la fin de tes jours (même si tu viens “juste” de te cogner le doigt de pied dans le coin de la table basse).

Respire. Ça va passer, et ça va aller mieux. Au pire, ça fera une bonne histoire pour les copains plus tard (“J’ai même eu un plâtre de petit doigt !”), et au mieux tu auras appris quelque chose dans le processus qui te sera utile dans le futur (gestion de la douleur pour réussir un challenge physique par exemple). Honnêtement j’ai un peu de mal sur ce point à cause de mon côté control-freak, mais si je prend le temps de respirer profondément et de méditer deux à trois fois par semaine je m’épargne aisément beaucoup de stress inutile (et avant de me coucher, même effet que 3 verres de vin pour la modique somme de 0 dolls).

4. Pense comme un winner si tu veux en être un

Peu importe l’objectif, pars perdant et tu te retrouvera perdant. Du coup, tu te verras toi même comme un perdant, et tu initieras un cercle vicieux bien moisi. La confiance en soi, même feinte (encore une fois), reste un atout précieux en toute situation et un énorme tremplin.

Quand tu passes une porte, tiens toi droit(e), relève la tête et vas-y comme un(e) champion(ne). Arrête de penser aux pires situations qui pourraient arriver, arrête de faire des plans jusqu’à la lettre Z et donne tout c’que t’as. Si ça se passe mal, tu auras franchement identifié pourquoi et tu seras paré(e) pour tout défoncer la prochaine fois, au lieu d’être juste moyen(ne) et de sauver les meubles (sans arriver à t’accorder de mérite). Si ça se passe bien, tu looteras +50 de charisme et l’armure de la bogossitude et tout ira comme dans un domino day.

Mi-ultra-extravertie mi-timide-à-mourir, je ne compte plus les fois où j’ai fais bonne impression alors que j’étais en réalité un petit peu morte à l’intérieur. Avec la confiance en toi, tu peux tout atteindre (ou presque). Il n’y a jamais de “bon moment”, alors rend toi service, commence maintenant et prouve toi tout ce que tu peux faire. Arrête de dire ce que tu aimerais faire et fais le. Fais le. Ça sera pas parfait au début (jamais d’ailleurs)mais la persévérance est bien plus déterminante que le talent. Rate et fais mieux chaque fois, c’est comme ça que ça marche.

Prend pas la grosse tête par contre, ok ?

5. N’écoute pas les voix dans ta tête

Ce n’est pas parce que la petite voix te dis que tu n’y arriveras pas que c’est vrai. Ce n’est pas parce qu’elle te dis que tu ne peux pas aller plus loin, que tu es trop fatigué(e), que c’est pas le bon moment pour faire ça que c’est vrai non plus. Ne prend surtout pas ton flux de pensées (chaotique pour ma part) comme un guide ultime de ta volonté profonde, mais plutôt comme un petit groupe de trolls de l’internet.

Pour t’aider, tu peux nommer tes différentes voix négatives (schizo style, qu’ess tu vas faire) : par exemple dans mon cas, Louise la pessimiste, Lily la râleuse et Lola flemmarde (déso à toi qui porte un de ces prénoms). Ça me permet de les séparer de ma propre personne, pour pouvoir tout simplement leur dire d’aller gentiment se faire voir quand besoin se fait sentir (donc souvent).

Parce que si ces mêmes pensées étaient formulées par des personnes tierces, au lieu de jouer la facilité et de les prendre pour argent comptant, tu leur dirais juste de fermer leur bouche et de commencer par se mêler de leurs propres arrières-trains. Cette technique ninja (non j’ai menti) permet donc de prendre un minimum de recul et de ne pas céder à la première pensée négative venue comme si elle était parole d’évangile (ou de Beyoncé suivant tes croyances).

Et voilà ! Considérant que j’ai mis environ un million d’années à écrire ces quelques lignes (en bonne professionnelle du duo magique perfectionnisme & procrastination), je vais maintenant lâcher l’affaire et juste publier cet article.

J’espère qu’il t’aura été utile, ou à défaut qu’il t’a fais sourire :). Met un petit cœur si tu en as envie et franchement, peu importe de quoi tu rêves, GO FOR IT!

Edit : la deuxième partie est sortie !

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