Image : Express UK

J’ai supprimé l’application Facebook. Pour la science.

Onur Karapinar
Essentiel
Published in
5 min readJun 6, 2016

--

Temps de lecture estimé : 3–4 minutes

Il y a deux mois, j’avais lu un article sur Medium d’un certain . Il avait raconté pourquoi il avait supprimé l’application Facebook de son smartphone et justifié tous les bienfaits de sa décision.

Arrivé à la fin, l’auteur propose, à tous ceux qui l’ont fait, de partager leur histoire. Sept semaines plus tard, du 18 avril 2016 au 6 juin 2016, nous y voilà.

Pour ce faire, j’ai décidé de l’aborder avec un angle hybride en traduisant la quasi-intégralité de l’article de l’auteur tout en y ajoutant mon expérience.

D’après le TIME, l’application Facebook est la plus utilisée sur smartphone, ce qui n’étonnera personne. Facebook a affirmé que l’utilisateur américain moyen passait 40 minutes par jour sur Facebook — soit presque 5 heures par semaine !

Et encore là, il ne s’agit QUE de l’utilisateur moyen. Les autres hyperconnectés, comme vous et moi, passent plus d’une heure sur Facebook chaque jour.

Comme l’auteur, j’ai appréhendé cette addiction Facebook au réveil, au petit-déjeuner, en me rendant au travail, pendant le déjeuner, en sortant avec des amis et avant d’aller dormir. J’étais constamment dessus.

Parfois, je voulais fermer l’application Facebook sur mon smartphone, pour la rouvrir trois secondes plus tard — cela en était devenu une réaction naturelle, un processus que je suivais régulièrement :

L’esprit n’est pas occupé pendant 2 secondes → saisir mon téléphone → déverrouiller mon téléphone → aller à mon dossier « Social » → ouvrir l’application « Facebook ». Répéter.

Bien entendu, parfois, je trouvais ça informatif d’y aller, mais la plupart du temps, c’était pour défiler le fil d’actualité qui n’avait aucune valeur ajoutée à m’apporter.

Depuis la lecture de l’article, j’ai réalisé que passer autant de temps sur une application pareille était vraiment embêtant, une perte de temps.

J’ai commencé à penser à la façon dont ma vie aurait pu être différente si je n’avais pas utilisé autant Facebook, comme c’était le cas avec les jeux vidéos durant mon adolescence. Qu’est-ce que j’ai manqué ? Des rencontres inspirantes ? Des opportunités ? Il y avait tellement de questions auxquelles je voulais répondre…

Ainsi, pour la science, j’ai supprimé l’application Facebook de mon téléphone. À présent, la seule façon pour moi d’accéder à Facebook l’est uniquement par le biais du navigateur web.

Contrairement à l’auteur, j’ai même supprimé Messenger avant de me raviser une journée plus tard pour être en mesure de répondre aux messages de mes amis qui utilisent cela parce que « c’est plus rapide et pratique que les SMS ». Mais, j’ai supprimé Twitter facilement. Snapchat ? Jamais installé.

Deux mois après cette expérience, j’ai fait les observations suivantes :

  • Je passe beaucoup moins de temps sur mon téléphone, et j’en suis très satisfait.
  • Je suis plus attentif à mon environnement physique. Je suis engagé à 100 % dans une écoute active durant mes conversations, et je suis plus concentré au travail.
  • L’application Facebook consomme beaucoup d’énergie en arrière-plan. En la désinstallant, j’ai pu retrouver jusqu’à 15–20 % de batterie ! Soit une charge d’économisée tous les 5–7 chargements. Pensez-y !
  • Je suis plus productif. Pour tout vous dire, j’ai converti mon « temps Facebook » pour tenir mon blog sur Medium !

Je n’ai pas vécu des effets de « sevrage », j’avais déjà en tête de me débarrasser de Facebook et je me suis mis en capacité de le faire.

Depuis, mes habitudes ont changé et je me suis tourné vers d’autres applications comme Medium, Khan Academy, TED, Quora et Duolingo où j’apprends actuellement l’espagnol, l’allemand et l’italien pour en avoir de bonnes notions.

Ces applications sont par nature bien plus productives, et je me sens vraiment bien de savoir que j’utilise mon temps à bon escient.

Quant à Facebook, je continue à y aller, mais moins souvent —4 fois par mois — uniquement à travers mon navigateur Web et cela ne dure pas plus de 5–10 minutes. J’ai pris conscience que je ne manquais de rien en dépensant beaucoup moins de temps là-bas.

Dans l’ensemble, je suis plus que satisfait des résultats de mon expérience de sept semaines. Cela m’a aidé à rencontrer deux objectifs importants : diminuer mon temps passé au téléphone et passer mon temps de façon plus productive.

La Minute Essentielle vous aide à maîtriser le meilleur de ce que les autres ont déjà compris

Rejoignez plus de 5 000 personnes qui reçoivent La Minute Essentielle, ma newsletter personnelle pour vous aider à changer vos habitudes, prendre de meilleures décisions et atteindre vos objectifs.

Dès votre inscription, vous recevrez :

Cliquez sur l’image pour vous abonner à ma newsletter.
Cliquez sur l’image pour découvrir mon livre.

--

--

Onur Karapinar
Essentiel

Auteur d’un best-seller | Ma newsletter pour vous aider à développer votre audience et votre business : onurkarapinar.com/newsletter