Plus de lions dans la jungle des startups !

Alice Zagury
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6 min readMay 10, 2016

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TheFamily présente Lion, un programme d’éducation pour former les futurs employés de startups à devenir excellents et opérationnels dans la startup de leur rêve. Lion est un programme sélectif, exigeant et gratuit. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au jeudi 12 Mai à minuit…! Les cours auront lieu à TheFamily (Paris), tous les samedis, du 4 juin au 30 Juillet.
Le parcours proposé s’adresse :
- aux jeunes actifs déjà en startup qui veulent s’améliorer,
- aux étudiants désireux de connaître des cas concrets et actuels,
- aux salariés en entreprise plus traditionnelle qui souhaitent changer…
Bref à tous ceux qui ont la niaque, l’envie d’apprendre et de mieux comprendre comment travaillent les meilleures startups.

Lion s’engage auprès des élèves à leur offrir un contenu qui donne tous les outils pour être opérationnel dès leur premier jour. Nous avons sélectionné des professeurs d’un genre nouveau : des fondateurs et salariés passionnés, parmi les pépites locales. Cas pratiques, culture d’entreprise, méthodes de travail… toute la pédagogie s’articule autour des outils à connaître et de l’esprit à cultiver quand on rejoint une startup ambitieuse.

Tous entrepreneurs ? Par pitié, non.

Oui, la quête de sens prend le pas sur le besoin de sécurité, l’attrait pour l’expérience a dépassé celui pour la propriété et le désir de responsabilisation est plus fort que la recherche de prestige. Pour autant, sommes-nous tous faits pour monter une startup ? Non. Franchement non et franchement tant mieux. Ils sont fous ces entrepreneurs. Ils sacrifient tout. Obsessionnels, ils ne parlent que de leurs “data”. Ils n’ont jamais le temps pour boire un verre, encore moins pour aller au ciné. C’est à peine s’ils trouvent un moment pour appeler leur grand mère. Et pour en avoir le coeur net, demandez à leur conjoint(e) ce qu’il ou elle pense de leur startup 😁…
Heureusement, il y a des gens sur qui on peut compter. Des gens qui désapprouvent le statu quo et prônent l’action : ils adhèrent à une vision du monde et lui prêtent main forte pour la concrétiser. Ils ne sont pas là pour jouer les héros, ni mettre en péril leur équilibre personnel. Ils espèrent rejoindre un mouvement, soutenir une cause, gagner en expérience, s’enrichir au contact des autres, se dépasser et pousser encore plus loin la réussite de la startup. Pour eux, l’ambiance compte plus que le salaire, parce que la liberté n’a pas de prix. #Punchline.
Blague à part, c’est vrai. Et d’ailleurs, on gagne très bien sa vie dans une startup parce qu’elle reconnaît la valeur d’un salarié à la lumière de ses résultats — plutôt qu’à l’ombre de milliers d’autres employés des grandes entreprises, contraints de jouer des coudes ou faire de la politique.
Le bonheur non plus n’a pas de prix. Ce n’est tant pas le fait de laisser son costard au placard qui rend heureux, c’est le fait de venir travailler en étant SOI-MÊME. Parce que dans une startup, toutes les facettes de l’individu comptent, de sa passion pour l’escalade à la musique qu’il écoute, un salarié puise dans toutes ses ressources personnelles pour faire preuve de CREATIVITÉ.

Bref, l’attraction des startups est un phénomène qui ne fait que commencer. Seulement voila, cet objet de désir reste méconnu, on se sait pas ce qu’est une startup, on ne l’étudie nulle part.
Alors, comment choisir la startup dans laquelle on veut travailler ? Comment faire la différence entre une bande de copains qui fonce droit dans le mur et une bande copains va décrocher la lune ? Comment distinguer le storytelling de la réalité au quotidien ? À la différence d’un entrepreneur, un employé de startup doit regarder et être capable de juger la compétition dans le secteur qui l’attire. Pour apprécier une startup, il faut savoir capter les signes qui l’approuvent — et il ne s’agit pas du nombre d’articles de presse, ni de la quantité de prix remportés à des concours, encore moins du nombre de mentors à son board.

Ensuite, si ce n’est pas l’envie qui manque de postuler, c’est le sentiment d’illégitimité qui l’empêche. Quand on n’a pas eu d’expérience conséquente dans une startup — une vraie (startup = croissance), comment se présenter, comment savoir à quel poste on trouvera sa place, comment prouver qu’on peut apporter de la valeur à cette structure ?

Enfin, quand bien même on aurait une connaissance fine de cet environnement, personne ne connait les cas concrets qui font la réussite des startups locales. Tout simplement parce que ces équipes exécutent plus vite que leur ombre et qu’aucune école ne peut adapter sa pédagogie à un tel rythme. Pourquoi ne voit-on pas les CEO de Captain Train, Save.co ou Algolia donner des cours — et je ne parle pas de “témoignages”, dans les masters d’entrepreneuriat et MBA des Grandes Ecoles ? Parce que la jeunesse de ces entreprises ne leur confère pas le droit à devenir des “cas d’étude”. Leurs chiffres pourtant, sont bien le signe qu’ils sont les acteurs de la croissance économique actuelle.

À la question “pourquoi levez-vous de l’argent ?”, la réponse est unanime : recruter des gens.

Une startup n’a pour elle que sa capacité d’execution rapide. Cette agilité enviée par les grands groupes ne repose sur qu’une seule chose : l’équipe. La force d’un groupe d’individus polyvalents et soudés, capables de s’adapter à n’importe quel imprévu, est en réalité aussi fragile à maintenir que difficile à créer.
Les fondateurs de startups en croissance font face à deux problèmes : celui de trouver des talents et celui de les intégrer. Trouver des talents, cela prend du temps, beaucoup de temps. Il faut comprendre quels sont les réels besoins — ne pas chercher un community manager quand c’est en fait au fondateur de créer du contenu de qualité par exemple, ni chercher à recruter un vendeur tant qu’on ne sait pas qui achète… Puis il faut rédiger et poster une annonce ou passer par un cabinet à qui il va falloir tout expliquer, recevoir le plus de candidatures pertinentes possible, faire passer des entretiens, choisir, risquer. Enfin vient le temps de l’intégration. Si philosophiquement la période d’essai est éternelle dans une startup, on compte néanmoins en moyenne 8 mois pour qu’un nouvel employé révèle toute son envergure. Ce temps varie en fonction de la nature du poste et peut s’avérer totalement perdu quand le mariage est malheureux.

Or le temps, ce n’est pas de l’argent, c’est pire. Le temps est la seule chose qu’on ne puisse pas remplacer. Et nos entrepreneurs passent leur temps à poster des annonces sur tous les réseaux, au beau milieu d’autres annonces, à se démener pour être créatifs dans la mise en avant des offres — commentaires lourds et hors contexte sur des pages Facebook d’anciens élèves, emails aux allures de spam, publications intempestives sur LinkedIn, tweets et retweets à la pelle, certains vont même jusqu’à tenter l’impossible : essayer de détourner des employés de TheFamily ! Haha, ils ne perdent rien pour attendre ceux-là … 😚 #OkCestDeBonneGuerre

Face à ce problème, nous essayons d’aider nos startups : de la mise en lumière des besoins, à la rédaction des annonces, le plus efficace reste quand nous sommes capables de proposer directement des profils. Les rares personnes qui correspondraient en terme d’état d’esprit et de compétences doivent être à la fois identifiables, disponibles, et si possible, opérationnelles.

Nous sommes heureux de pouvoir contribuer à apporter une solution avec Lion.

Dépêchez-vous, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au jeudi 12 Mai !

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