Comment LiveMentor m’a aidée à démissionner de la fonction publique pour créer mon entreprise

Marion Darras
LiveMentor
Published in
8 min readOct 6, 2019

Après mon master, j’ai assez rapidement trouvé un poste de chargée de communication dans le secteur privé, puis j’ai basculé dans le secteur public. A aucun moment, je ne me suis posée la question de créer ma boîte.

Ce qui me plaisait le plus, c’était d’accompagner l’entreprise dans son développement et de rendre compréhensible ce qu’elle faisait. Je voyais mon métier comme une passerelle entre l’entreprise et ses clients, un peu comme un décodeur de messages.

Mon dernier poste était dans une collectivité territoriale. Cela se passait globalement bien. Mes responsables me faisaient confiance, j’étais très autonome. Mais au bout de 8 ans, j’avais fait le tour du job et la très grande polyvalence demandée par ce métier était un frein à mon évolution.
A savoir tout faire un peu, on ne va pas vraiment au bout des choses.

Pourtant, lorsque j’ai eu l’opportunité d’être titularisée dans la fonction publique, j’ai accepté sans réfléchir. Bien sûr! Mieux qu’un CDI, l’emploi à vie!
Moins de 2 ans après, je donnais ma démission.

Etape 1 : il est temps d’avancer

Un jour pas fait comme un autre après mes congés d’été, j’ai pris conscience que l’heure était venue de prendre en main ma vie professionnelle.

L’entrepreneuriat m’avait titillé 3 ans auparavant, était-ce le moment? Ou fallait-il simplement changer d’entreprise? Je ne savais pas encore.
Je vivais en milieu rural et en dehors de mon père qui était artisan, je n’avais personne dans mon entourage qui avait démissionné pour monter sa boîte.

Et puis démissionner de la fonction publique, ça voulait dire pas de chômage et donc aucun revenu en attendant d’avoir une clientèle régulière.
Alors oui, il y a la mise en disponibilité, mais c’était difficilement compatible avec mon poste.

J’étais aussi perdue dans mon domaine d’activité. Les postes fourre-tout de chargée de communication ne me correspondaient plus.

J’ai commencé à me spécialiser dans le web dans mon dernier poste en me formant en autodidacte, mais je ne me reconnaissais pas dans les conseils que je lisais.

J’avais l’impression qu’on ne jurait que par le retour sur investissement, qu’il fallait manipuler les gens pour leur faire faire ce qu’on attendait d’eux. Il y avait un côté intrusif et déshumanisant qui me dérangeait.
Ecrire d’abord pour les robots d’exploration des moteurs de recherche avant d’écrire pour des humains, ça ne me plaisait pas beaucoup non plus!

J’ai toujours eu une vision plus discrète du marketing. La clé pour moi, c’est d’arriver à devenir incontournable sans envahir les gens, sans s’imposer. Les gens ne sont pas bêtes. Arrêtons avec les promesses miracle!

Quand on s’inscrit dans l’échange, le partage, le 1-to-1 même sur les réseaux sociaux, on arrive à des super résultats. Pas seulement en termes de chiffre d’affaires, mais aussi en termes d’image de marque, de rayonnement. Paradoxalement, on vend mieux quand on ne cherche pas à vendre à tout prix!

J’étais aussi agacée par les discours très lisses, des textes sans saveur et stéréotypés comme “La mission de notre entreprise est de…(ajoutez autant de mots incompréhensibles que vous voulez pour vous donner une image d’expert)” ou “Nous, nous sommes authentiques!” Ok, très bien, prouvez-le autrement qu’en l’écrivant noir sur blanc! Cela concerne tous les écrits, qu’ils soient sur le web ou sur papier.

Le problème, c’est que je n’avais personne dans mon entourage avec cette vision. Alors je pensais être un OVNI.

“Plein de gens sont de bien meilleurs écrivains quand ils écrivent une lettre à un ami” — Tom Wolfe

Etape 2 : comment les formations de LiveMentor m’ont aidée clarifier mon projet professionnel

J’ai découvert LiveMentor par les 4 cours gratuits de marketing digital et j’ai tout de suite accroché en découvrant une vision moderne du marketing.

J’étais toujours perdue dans mon projet professionnel mais j’avais envie de dépoussiérer mes compétences en marketing. J’ai donc commencé par suivre la formation marketing digital puis la formation copywriting.

J’ai utilisé mon job pour tester ce que j’apprenais dans les cours en ligne et les résultats sont très vite apparus :

  • sur les réseaux sociaux où le taux d’engagement est passé de 5% à 23% en 6 mois
  • sur la newsletter avec 25% d’abonnés en plus en 5 mois, sans lead magnet et +65% de trafic sur le site web grâce au mailing
  • sur le site internet avec un nombre de visiteurs uniques x2 en 6 mois

En parallèle, j’ai avancé dans mon projet professionnel. J’avais besoin d’entreprendre car je voulais défendre ma vision du marketing et l’importance de l’écrit dans un monde où le visuel domine.

Au-delà des compétences techniques, les formations proposées par LiveMentor m’ont accompagnée dans mon cheminement personnel.
Entre aujourd’hui et il y a 1 an, c’est le jour et la nuit!

Lorsqu’on créé sa boîte, tout dépend de nous. C’est vertigineux quand on en prend conscience car en plus de son métier, on est gestionnaire, commercial, comptable, logisticien, etc.

Pour avancer, on ne peut pas se permettre d’hésiter pendant des jours et des jours. Si on attend que tout soit parfait pour ne prendre aucun risque, alors on n’osera jamais car ce ne sera jamais parfait! Oui on se plante, oui ça fait peur, et non, ça ne fait jamais plaisir. Mais ce n’est qu’en se confrontant à la réalité qu’on avance.

LiveMentor nous accompagne aussi pour cela grâce aux formations, au coaching, et au groupe Facebook. On y partage nos questions techniques, nos doutes, nos succès. J’ai fait de belles rencontres grâce à ce groupe. Des indépendants comme moi avec qui j’échange très régulièrement. On a le même état d’esprit et ça aide beaucoup dans les moments plus difficiles.

En fait, LiveMentor, c’est un écosystème où chacun trouve sa place et compose sa propre expérience en fonction de ses besoins, qu’il s’agisse d’une actualisation de compétences, de connaissances, ou d’un projet professionnel à l’opposé de ce que vous faites aujourd’hui.

Etape 3 : vivre de mon entreprise et défendre ma vision

Lorsque j’ai confirmé mon choix de créer ma boîte, j’ai donné ma démission. Je me souviendrai toujours du moment où j’ai donné ma lettre et de ce que j’ai ressenti en retournant à mon bureau. J’étais dans le coton, à la fois fière de moi et en panique totale! “Et voilà, je suis dans le toboggan, c’est parti!”

En démissionnant de la fonction publique, je n’avais pas le droit au chômage avant un délai de carence de 4 mois. J’avais donc 2 solutions :

  • saturer mon emploi du temps pendant ces 3 mois de préavis en calant des missions pour des clients avant mon dernier jour de boulot
  • préparer tout ce qu’il était possible de préparer pour avoir mes premiers clients dès la fin de mon job salarié, en mettant suffisamment d’argent de côté pour tenir quelques mois

Certains parviennent à développer un side projet en parallèle de leur emploi, pour le tester avant de se lancer à temps complet. Moi je n’ai pas réussi.

Les journées de boulot étaient denses. Je préparais mon départ, formais ma remplaçante, terminais les projets en cours.
Le soir, je suivais les formations en ligne de LiveMentor.
Ajoutons à cela les loisirs que je ne voulais pas mettre entre parenthèses car ils étaient ma soupape de décompression.

J’ai donc choisi la dernière solution et cela a fonctionné. Après avoir donné ma démission à mon employeur, j’ai osé parler de mon projet à mon entourage et aux partenaires avec lesquels j’étais en contact.
Des opportunités se sont présentées et dès mon départ définitif du bureau, j’ai foncé!

Ces premières missions m’ont aidée à clarifier mon positionnement pour affirmer ma spécialité : le copywriting. Cette façon de faire ne colle pas avec la plupart des conseils qu’on lit sur internet, mais c’est celle qui me semblait la plus réaliste pour moi. Elle m’a permis de prendre confiance en moi et d’oser!

D’ailleurs je me suis lancée dans un défi un peu dingue : analyser les séquences d’onboarding des newsletters, parce que j’en ai marre de recevoir comme unique message de bienvenue :

Ce que je lis en recevant un message de ce type

J’ai décidé d’entreprendre pour rendre le marketing plus humain, et ça commence par dire bonjour à ses abonnés! Sur le nombre de newsletters testées, très peu d’entreprises font l’effort de soigner l’accueil d’un nouvel abonné.

N’y aurait-il pas là une façon de se démarquer…? Quand quelqu’un se présente à vous, ça vous arrive souvent de le snober? Non! Alors pourquoi le faire par mail?

Pour terminer, si je pouvais donner 3 conseils à une personne qui souhaite entreprendre :

  • ne surtout pas se comparer
    On le fait tous, même sans s’en rendre compte, mais il arrive toujours un moment où cela devient nocif.
    Les méthodes d’organisation qui fonctionnent pour d’autres ne fonctionnent pas toujours pour soi. Cela ne veut pas dire qu’on n’est pas fait pour entreprendre ou qu’on ne réussira pas, c’est juste qu’on fonctionne différemment.
    Il faut agir en accord avec soi, même si cela ne va pas dans le sens des vents dominants! Garder en tête que ce sont les clients, les projets que nous servons qui comptent, pas l’image que nos concurrents ont de nous.
  • s’entourer de personnes dans la même dynamique et le même esprit que soi. C’est primordial pour rester positif.
  • sanctuariser du temps pour soi, pour décompresser. Le travail en indépendant est jalonné de montagnes russes. Si on ne se préserve pas, cela peut être violent : on monte très haut dans l’euphorie et on retombe très bas. C’est épuisant! Le temps pour soi nous aide à faire un pas de recul pour garder une distance salutaire avec son projet.

Copywriter indépendante spécialisée dans l’email marketing, j’aime les moutons. Surtout ceux à 5 pattes.

Mon principal atout : savoir raconter une histoire sans raconter des salades.
Voir au-delà des statistiques, des chiffres, des KPI. Voir au-delà du SEO aussi.

Oui c’est important, mais ce que vous avez à dire l’est encore plus.

Chaque semaine, j’analyse une nouvelle séquence d’onboarding d’une newsletter.

J’écris chaque lundi à mes abonnés avec un objectif ambitieux : leur donner une dose de motivation pour la semaine!
Une newsletter pour parler marketing de contenu aux allergiques au marketing mais aussi pour parler… de tout!
J’aime partager mes découvertes, mes inspirations du moment, mes expériences, à l’image du livre de bord tenu par le capitaine d’un navire.
Ses maîtres-mots : honnêteté, sensibilité et simplicité.
Ma bulle de liberté, dans laquelle j’accepte de me livrer un peu plus qu’ailleurs!

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