La Start-up en 5 clichés !

Léa Moreau
Lovys
Published in
4 min readMar 11, 2020
Lovys Team

Vous songez à intégrer une Start-up mais votre entourage s’interroge sur votre choix en avançant des arguments bancals du style “ Fallait t’inscrire à un club de Ping-pong si c’était ton rêve de devenir champion du monde ”, ou “ Tu crois vraiment que tu vas révolutionner le monde avec ton application ? ”. Voici quelques conseils pour contrer les préjugés et assumer pleinement votre choix professionnel.

1 . En Start-up, on bosse peu ? Faux !

Ce premier point est essentiel : Si vous aimez ce que vous faites, vous ne compterez pas vos heures ! Bien sûr vous serez récompensé pour votre labeur, mais en Start-up, le temps passe à toute vitesse et l’équipe se doit de suivre le rythme pour ne pas être dépassée par les événements ou manquer le train du succès. Par ailleurs, en Start-up vous pouvez moduler vos horaires plus facilement : en d’autres termes, si vous préférez débuter votre journée à 10h30 et finir à 20h, faites ce que bon vous semble. Par exemple chez Lovys, nous considérons que l’essentiel réside dans un travail accompli et utile à la croissance de l’entreprise.

2 . Baby Foot et Tireuse à bière : La Start-up n’est pas un centre aéré !

Bon on ne va pas vous mentir, vous êtes susceptible de retrouver ce genre d’éléments dans votre environnement de travail. Cependant de nombreuses entreprises dites “classiques” optent elles aussi pour ce genre de mobiliers récréatifs que les Start-up ont fait entrer dans la vie professionnelle. Ces dernières optent pour des espaces de détente et de loisirs pour créer une atmosphère conviviale et une cohésion de groupe. Elles sont aussi engagées dans le bien-être au travail qui passe avant tout par un cadre de travail. Le lieu de travail impacte considérablement le moral des salariés et donc leur productivité. Fini les bureaux fermés, bonjour aux open-space laissant passer la lumière, l’espace “cantine” dédiée uniquement à la pause déjeuner on oubli, et laissez-tomber les espaces détentes qui se résument à la machine à café !

3 . La moyen d’âge en Start-up est de 24 ans …

“Les Start-up sont dirigées par de très jeunes entrepreneurs qui n’ont pas assez d’expérience pour pouvoir assurer leur réussite”. Voilà ce que diraient certains de nos détracteurs. Mais en moyenne les fondateurs des 0,1 % start-up qui se sont développées le plus rapidement durant leurs cinq premières années avaient … 45 ans (1.). Et oui, l’âge n’est pas un critère pour démarrer sa propre entreprise. Ce qui prédomine plutôt ce sont les critères de compétences et de volonté. Les longues études ne sont pas non plus un critère de sélection : seule compte la motivation, le goût du risque et la capacité d’organisation de l’entrepreneur. Jack Ma, le fondateur du site d’e-commerce Alibaba, est un des exemples les plus percutant : Il a échoué 10 fois pour intégrer la prestigieuse université américaine d’Harvard avant de devenir entrepreneur. Il est la preuve qu’il faut croire en ses idées, offrir un produit innovant, aspirer à un business model nouveau et être une disruption dans son domaine d’activité pour aller vers la réussite.

4 . Vous will talk vraiment souvent in English !

“Vous allez onboarder des collab sur des new features pendant un brain storming et enchainer les call”…L’anglicisme c’est gadget vous diront certains mais il n’est pas utilisé pour faire joli… La Start-up c’est un écosystème qui cherche à tout prix à se différencier et à secouer son secteur d’activité, cela passe alors par un vocabulaire neuf et en mouvement à travers l’anglicisme. Les origines de l’anglicisme dans les start-up sont encore plus profonde que cela : la culture entrepreneuriale en start-up est fortement liée au modèle anglo-saxon. Pour s’intégrer à cet écosystème, les jeunes entrepreneurs sont amenés à adapter leur vocabulaire. Certaines entreprises créent même leur propre jargon, renforçant la cohésion de leurs équipes. Chez Lovys, nous comptons pas moins de 10 nationalités, nous utilisons l’anglais au quotidien parce que l’ouverture sur le monde est l’une de nos valeurs fondamentale.

5 . Vous allez devenir un couteau-suisse professionnel !

Le dernier cliché, et pas des moindres, c’est ce mythe qu’en start-up vous faites tous les métiers. Qu’on se le dise, ceci n’est vrai que dans les tous premiers mois de sa création. Mais à mesure que l’activité de l’entreprise pour laquelle vous travaillez se développe, vous vous spécialisez de plus en plus tout en gardant une capacité à travailler de manière transversale avec les différentes équipes. Cela est une bonne opportunité pour découvrir l’ensemble des aspects de son métier et de vivre une expérience unique.

Alors si vous avez des idées à revendre, une certaine ambition et une énergie débordante, la Start-up est l’endroit rêvé pour vous !

1. https://www.hbrfrance.fr/chroniques-experts/2018/10/22771-lage-moyen-des-fondateurs-de-start-up-a-succes-est-de-45-ans/

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