Débat du diner de noël : “Peut-on faire confiance aux startups ?”

Léa Joussaume
Luko
Published in
6 min readDec 20, 2019

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À Noël vous avez certainement droit aux petites phrases du type :

“Mais c’est fini avec ton copain ? Dommage, je l’aimais bien…”

“Tu fais quoi déjà dans la vie?” Ah tu travailles dans une startup…”

Vu qu’on peut pas vraiment répondre à la première question pour vous, on vous donne quelques billes pour la seconde et pour débattre autour des startups à Noël 👊‍

“La startup n’est qu’un effet de mode”

Vous avez très certainement déjà entendu votre beau-père ou votre grande-tante tenir un propos similaire à un repas de famille. On vous explique pourquoi il ne faut pas généraliser.

Pourquoi les gens se méfient des startups ?

Démocratisation de l’entrepreneuriat

Depuis la révolution numérique, il y a de plus en plus de startups : l’accès à l’entrepreneuriat est devenu plus simple et moins couteux. Il y a une multiplication des subventions sans parler du fait qu’il y a une culture de l’entrepreneuriat en école qui pousse de plus en plus de jeunes à monter leur entreprise 👩‍💻

En effet, selon un rapport de 2018 de la Banque Mondiale, il suffit de 3,5 jours en France pour créer une entreprise VS. 10,5 en Allemagne.

Ainsi beaucoup de personnes se lancent dans l’aventure, alors même qu’elles n’ont pas forcément l’idée, les qualifications ou trouvé un marché prometteur.

Beaucoup de startups échouent

Une étude de l’INSEE parue en 2016 montre que 90% des start-ups en France échouent. Pourquoi ? Tout le monde n’est pas forcément armé pour l’entrepreneuriat (connaissances business, administratives, etc.) et le monde change vite avec des acteurs qui viennent bouleverser vos plans.

Or ce chiffre a trop tendance à nous faire oublier que les 10% restants peuvent fleurir pour devenir des entreprises utiles.

La recherche de la rentabilité

Depuis la crise des Subprimes, les placements bancaires ne sont plus aussi rentables. Or les gens veulent toujours investir et certaines startup sont donc utilisées comme véhicules financiers.

Or c’est une dérive de regarder les startups à travers le prisme de la rentabilité, des levées de fonds… et non de leur utilité. On a beau vouloir être rentable, si une startup n’est pas utile, elle ne marchera pas 🤑

Ces constats donnent une image négative des startups en général. On vous montre pourquoi toutes les startups ne collent pas à cette image.

Comment convaincre votre beau père que toutes les startups ne sont pas qu’un effet de mode ?

Des startups fiables, pérennes

Votre beau père connaitra forcément les grosses success stories dans le monde de la startup : Blablacar, Doctolib, Deezer, Brut, Orkinar, Back Market… Aujourd’hui on se pose même plus de question avant de les utiliser et certaines — comme Blablacar — n’ont plus le statut de startup.

Votre beau-père a peut-être oublié que lorsque Boursorama a été créée en 1998, elle ne comptait que ses 2 co-fondateurs… maintenant ils font des pubs avec Brad Pitt 😎 Et pourtant votre même beau-père n’a pas peur de l’utiliser comme compte bancaire principal et d’y faire verser son salaire tous les mois.

Des startups utiles à la société

Il est possible de nouer innovation et succès économique tout en étant utile.

Blablacar par exemple est venu combler un énorme vide autour du covoiturage et aujourd’hui c’est une alternative très crédible quand on cherche à se déplacer.

Il ne faut pas oublier que la France est le 1 pays en Europe pour le nombre d’entreprises à forte croissance dans le secteur des technologies (FT 1 000 : Europe’s Fastest Growing Companies 2018), les startups françaises en sont le principal moteur 🏎

75% des Français pensent que les entrepreneurs constituent un modèle pour le reste de la société (Le Figaro, 2017).

“Je ne suis pas sûr de faire confiance à une startup pour gérer mes sous ou mon assurance”

Là aussi vous avez très probablement déjà entendu cette phrase. On vous explique pourquoi il ne faut pas 😉

Les néo-banques ou néo-assurances… porteuses d’un “projet”

Très souvent les startup qui se lancent dans l’assurance ou dans des activités bancaires ne cherchent pas à proposer un service traditionnel, elles veulent apporter un véritable service, qui répond à un besoin identifié au sein de la société.

  • N26 vient répondre à un vrai besoin de transparence, de rapidité et d’économie de frais dans le monde bancaire : vous pouvez voir vos dépenses en direct, payer à l’étranger sans frais et votre carte bancaire est gratuite 💸
  • Ou encore Bankin’ — agrégateur de comptes — vous aide à mieux gérer votre argent à travers de nombreuses fonctionnalités tout en proposant une expérience simple et sobre. On vous envoie des notifications quand vous recevez de l’argent ou quand vous n’en avez plus assez. Egalement Bankin’ vous permet de faire des virements plus facilement et rapidement ⚡️
  • L’assurance santé Alan vise à plus de simplicité et de transparence dans un écosystème qui en manque cruellement. C’est l’assurance santé qui, via une app, permet facilement de savoir pour quoi on est couvert, jusqu’à quels montants, etc. Histoire de n’être jamais pris au dépourvu chez l’opticien 👓

L’objectif premier de ces startups est de remettre l’utilité et le service apporté au client au cœur du projet d’entreprise.‍

Luko : repenser le modèle de l’assurance

Répondre à un manque identifié

Aujourd’hui, l’industrie de l’assurance manque cruellement de confiance et de transparence. Les assurés sont très défiants vis à vis de leurs assureurs et on entend souvent le fameux “assureur voleur”.

Pour pallier à ce manque Luko a créé un tout nouveau modèle qui repose sur la simplicité et la transparence. Nous avons opté pour un modèle de rémunération transparent en séparant l’argent dédié à la rémunération de Luko et l’argent dédié au remboursement des sinistres :

Nos assurés savent où va leur argent. Et pour aller encore plus loin dans la confiance, nous avons mis en place le Giveback : à la fin de l’année, Luko fait le bilan du fond dédié aux remboursements. S’il reste de l’argent, c’est-à-dire s’il y a eu moins de sinistres que de provisions, nous le versons à une association choisie par les assurés. Luko n’a donc aucun intérêt à ne pas rembourser ses assurés car cet argent ne se transforme jamais en profits pour nous.

Presque 20 000 personnes nous ont déjà fait confiance !

S’appuyer sur des fonds solides

Dans le monde de l’assurance, une startup comme Luko peut parfois faire peur par rapport aux géants de l’assurance comme Allianz ou Axa. On peut s’interroger sur la capacité à rembourser des sinistres chiffrés à plusieurs millions d’euros vu notre jeune âge.

Et si Luko disparait ?

Mais Luko n’est pas seul pour assurer ses contrats. Nous nous appuyons sur des partenaires assureurs et réassureurs qui nous apportent une solidité financière hors pair et des contrats d’assurance extrêmement fiables. Nous sommes par exemple partenaires de Munich Re, qui est le premier réassureur du monde. Un réassureur c’est l’assureur des assureurs : c’est à dire qu’en cas de sinistre majeur dans lesquels les assureurs classiques n’ont pas assez de fonds propres pour rembourser leurs assurés, les réassureurs interviennent.

Dans l’hypothèse peu plausible d’une disparition de Luko, vous continuerez bien sûr à être assuré ✅

Notre partenaire assureur continuera de vous protéger et vous conserverez les mêmes garanties et conditions que l’offre Luko. Ce ne sera simplement plus Luko votre interlocuteur au quotidien mais les agents de notre partenaire.

Et comme nous sommes sans engagement, vous pourrez résilier votre assurance sans attendre un an si vous n’êtes pas satisfait.‍

Bref, vous avez rassuré votre famille. C’est le moment de leur partager votre code parrainage 😉

Originally published at https://www.luko.eu on December 20, 2019.

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