Lydia lève 13 millions d’euros supplémentaires

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5 min readMay 4, 2018

Depuis près de 5 ans Lydia creuse un sillon, celui du paiement mobile, en France et depuis peu dans 4 autres pays européens (Royaume-Uni, Irlande, Espagne, Portugal).

Cette aventure est partie d’une conviction forte : le cash vit ses derniers instants comme moyen de paiement dominant après avoir régné sur nos quotidiens depuis 28 siècles et son invention dans le royaume de Lydia.
Comme un symbole, la Bundesbank (banque centrale allemande) a annoncé, le 15 février 2018, que, pour la première fois, les espèces représentaient désormais moins de la moitié des transactions, en valeur, en Allemagne; ce haut-lieu occidental du cash roi !

Si les espèces se marginalisent aussi vite c’est bien évidemment que de grandes forces le veulent (gouvernements, banques, grands commerçants), mais surtout parce que les individus le veulent. Le cash ne correspond plus à nos modes de vie et de consommation. Il est peu sécurisé, peu pratique et ne se prête que très difficilement aux achats en ligne, d’autant plus pour ceux faits sur mobile. Evidemment, il y a des cas dans lesquels les espèces sont indispensables et il n’est pas question de parler de disparition du cash et donc d’une société “cashless” mais bien d’une société “lesscash” dans laquelle les services financiers de toutes natures et en premier lieu le plus fréquent d’entre tous, le paiement, se réalisent massivement via une interface digitale.

Le mobile est l’interface de notre quotidien, nous y lisons, nous y écoutons de la musique, nous y jouons, nous y regardons des films mais aussi nous y louons des voitures ou des maisons, nous y achetons des billets de train ou de concert, et tellement d’autres choses. Si il y a une chose qui relie toutes ces choses entre elles, c’est l’argent. L’interface vers l’argent doit être mobile.
Il ne s’agit pas ici d’une interface web portée sur un mobile, mais bien d’une interface en phase, et si possible un peu en avance, sur les besoins de ceux qui pensent, comme nous, que tout doit être en temps réel, accessible partout, tout le temps avec une expérience fluide et sécurisée, depuis son mobile.

En 2013, une poignée d’amis, sans doute aussi fous que nous ont cru dans ce projet et nous ont permis de le lancer. En 2014 ils ont été rejoints par des entrepreneurs à succès et le fonds d’investissement XAnge, puis, en 2016 par le fonds d’investissement New Alpha et la banque Oddo BHF. Le 14 février, c’est CNP Assurances, le second groupe français d’assurances, qui s’est joint l’aventure et a pris la tête d’un nouveau tour de financement de 13 millions d’euros. Ces gens là ne sont certainement pas aussi fous que les amis du début. Il y a donc autre chose.

2000 nouveaux comptes Lydia ouverts chaque jour

Il ne s’agit pas de téléchargements de l’application mais de personnes qui ont créé un compte sur l’application Lydia pour les particuliers (pour ceux qui liront les posts des levées précédentes vous verrez que nous avons changé la manière de compter les utilisateurs. Avant nous prenions tous les utilisateurs, y compris les pros et les utilisateurs de Cagnotte.me, depuis fin 2017 nous ne comptons plus que ceux qui créent un compte sur l’application pour les particuliers).
Cela commence à faire beaucoup, surtout si l’on considère que 80% de nos utilisateurs ont entre 18 et 30 ans. Sachant que la France compte 10 millions de personnes dans cette tranche d’âge, cela veut dire que chaque mois, 0,5% de cette tranche d’âge, rejoint les rangs des utilisateurs de Lydia. On peut donc commencer à parler d’un phénomène sociétal et générationnel, d’autant plus que chez Lydia nous ne faisons quasiment aucune publicité et que c’est donc bien le bouche-à-oreille, ou en termes startup “l’effet de réseau”, qui est à l’oeuvre. A ce jour nous comptons plus d’un million d’utilisateurs.

Ouvrir de nouveaux comptes en grande quantité c’est bien beau, mais la vraie et seule mesure qui compte c’est l’usage et là aussi les chiffres ne mentent pas. Aujourd’hui, 35% des comptes créés sont actifs chaque mois.
Beaucoup de sociétés considèrent comme actifs des utilisateurs qui ouvrent l’application une fois dans le mois. Chez Lydia, nous faisons des transactions de paiement donc un utilisateur actif est quelqu’un qui a fait une transaction pas qui a ouvert l’application.
Le nombre de transactions compte aussi beaucoup et chez Lydia les transactions augmentent beaucoup plus vite que les utilisateurs, en résumé, beaucoup d’utilisateurs qui font de plus en plus de transactions. Une base saine pour voir plus loin.

Une ambition (toujours un peu) folle

Notre vision est très claire depuis le début, Lydia doit impérativement être l’application avec laquelle on peut réaliser toutes les opérations bancaires du quotidien. Cela va du fait de consulter le solde de ses comptes en banque à celui de réaliser tous types de transactions, du paiement de son loyer par virement à celui de ses courses en sans contact mobile en passant par les achats sur Internet. Evidemment, les évolutions réglementaires (notamment la directive européenne DSP2) nous y aident pas mal.

Depuis plus d’un an nous travaillons avec acharnement à intégrer dans Lydia toutes ces fonctionnalités, non pas pour en faire un compte bancaire rival de ceux que vous avez déjà mais pour créer le premier méta-compte, dont la première mouture est tout juste disponible.
Comme toujours, nous y avons mis tout notre coeur et notre soucis du détail pour que chacune des actions y soit fluide et sécurisée. En résumé pour concevoir et vous offrir le compte dont vous avez toujours rêvé, et plus encore, sans avoir besoin de changer de banque.

Nous n’en sommes qu’au début et de nombreuses fonctionnalités inédites ou très originales vont venir étoffer cette évolution de Lydia dans les douze prochains mois.

Nous n’avons pas l’arrogance de penser que nous pouvons faire cela tout seuls. C’est pourquoi plus que jamais nous allons nouer des partenariats avec les meilleures entreprises européennes de chaque brique métier pour co-construire le futur des services financiers du quotidien.

Nous croyons que ce positionnement original nous permettra de changer, à l’échelle de l’Europe, la nature des services financiers pour les rendre meilleurs, plus clairs, instantanés et parfaitement mobiles et ce faisant participer à un renouveau de la confiance dans les établissements financiers.

Nos actionnaires, historiques comme nouveaux, y croient aussi et pensent que c’est un approche saine pour créer une acteur majeur sur le long terme. Leur confiance nous honore et nous ne pouvons que les remercier de nous donner les moyens de cette ambition, toujours un peu folle.

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