MANIFESTATION POUR LA REGULARISATION DES MIGRANTS

LOPPY Hyacinthe
Lyon Solidaire
Published in
2 min readJan 23, 2018

Des activistes mettent la pression sur le préfet du Rhône

Le 5 décembre 2017, à l’appel des étudiants de l’université de Lyon 2, quelques centaines de personnes se sont massées devant la préfecture du Rhône pour réclamer la régularisation des sans-papiers. La procédure reste en cours.

«Les affaires de la France en Afrique jettent les africains sur les toutes, alors, nous devons les accueillir». Cette phrase est visible sur une pancarte brandie par une quinquagénaire. Dans sa veste rouge, panier à la main, Marie Thérèse Laporte hurle à tue-tête. Avec la foule qui appelle à la solidarité. Sous le froid glacial de l’hiver (-2 degré), la militante de l’association contre l’évasion fiscale a fait le déplacement par «solidarité». «Je n’ai pas été invitée par les étudiants pour cette manifestation, mais quand je l’ai su, je me suis dit que c’est une cause noble. Il faut mettre fin à cette néo-colonisation qui est la cause de tous nos problèmes en Europe», a-t-elle martelé. A ce moment, sa voix fluette est noyée par les cris de la foule à la «solidarité». Qu’elle entonne en chœur. «Solidarité avec les sans-papiers, so so so… », scande la foule.

Cette bruyante foule était tenue à distance par une barricade érigée par une dizaine de forces de l’ordre. Elles veillaient au grain sur tout débordement. Et les manifestants étaient tenus à 100 mètres de la préfecture. Mais leur cri arrivait jusqu’au préfet qui a décidé de se réfugier derrière les forces de l’ordre. Au milieu de la foule, on pouvait distinguer la participation des militants de ma CGT. Le manifestations tiennent pour responsables de cette situation, le gouvernement français. «Qui sème la misère récolte la colère», lance la foule au préfet. De 12 heures à 14 heures, les manifestations ont dénoncé l’inaction du gouvernement français face au phonème de la migration dont il serait responsable. Finalement, les étudiants qui ont lancé l’appel à manifester ont été reçus par le préfet pour prendre leur mémorandum. Vers 14 heures, à la fin de la manifestation, la préfecture a finalement daigné recevoir les leaders de la manifestation pour la régularisation de «tous les sans-papiers».

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