Honda CX400 #6 : Air, Essence et Startpilot

Murphy
Mécanique de l’échec
2 min readMar 17, 2018

Le bain au vinaigre blanc fut plus que bénéfique : parti d’une rampe assez dégueulasse, je me suis retrouvé avec un truc plus ou moins propre. Un truc qui, en tout cas, me mettait plus en confiance pour la suite.

J’ai cleané le truc à peu prés comme je pouvais (à la flotte et en soufflant dedans comme un connard) mais on va pas se mentir, il faudrait quand même un coup de compresseur pour être sur que y’a pas de la merde en PLS à l’intérieur.

Après avoir remis les pièces à plat sur l’établi, une question commence à se poser — ou plutot une constatation — “ enculé mais l’état des gicleurs”.

Du coup, je commence à me dire qu’il faudrait commander des kits de réparation et mettre un vrai joint, remettre des joints toriques, avec des gicleurs propres…puis je regarde les prix.

Les pièces individuelles sont pas cher, ok, mais si je dois tout changer j’en ai pour 120 balles.

D’autant plus que j’ai enculé l’espèce de pontet où passe la tige de flotteur — cf article précédent — (et accessoirement ce qui fait butée pour le flotteur, hein, histoire de faire ça bien). Donc en gros, je me demande si c’est bien intelligent de commander des pièces neuve sur cette rampe de carburateur qui commence de plus en plus à puer du cul.

Et d’autant plus sans savoir si cette rogne démarre.

Bon — vous ne me connaissez pas mais me poser des questions qui servent à rien, ça à tendance à me scier les couilles. C’est à ce moment là que j’ai du dire quelque chose du genre “ouai, bon, nique sa mère” et ai décidé de remonter les carburateurs “as is” avec les pièces que j’avais pour voir déja si le moteur démarrait.

Achat d’une batterie neuve (49e chez Auchan, pas besoin d’acheter un truc à 80 balles vu que je voudrais lui coller une batterie lithium), huile moteur (10W40), bougies neuves + Startpilot (une centaine d’euros en tout).

Une ambition affichée : “Ce week-end, elle démarre, bordel !”.

Tout fier de moi, je rempli la batterie, la met en charge une nuit, change les bougies, fait ma vidange (en m’en foutant partout, évidemment — c’est ma première) et fixe tout.

Moment de suspens. Je tourne la clé. Point mort. C’est maintenant que je sais ce qu’il se passe, si le démarreur tourne, si, si…si il se passe un truc, en somme.

PIIIIIIIIIIIIIIIIIIII FVVVVVVV

Le bruit de l’échec.

Un bruit du genre “le jus va pas au démarreur”

Je m’acharne un peu, puis ferme le garage et rentre à la maison avec mon échec sous le bras.

--

--