J’ai acheté un pyjama chez Yers
Yers, ce sont des achats. Essayons de comprendre comment ça se passe.
Donc, j’ai besoin d’un pyjama. C’est un besoin, pas un achat de plus. A un moment, il faut bien se couvrir. Je choisis donc de passer par le site Yers, et je repère une marque partenaire. Une marque connue, qui fait des sous-vêtements confortables, chauds, parce que l’hiver arrive. Ce n’est pas la marque la plus branchée parmi celles disponibles, mais là, je veux du confort. Un clic et je me retrouve sur la boutique en ligne du fournisseur.
Là, l’achat s’effectue normalement. Je choisis un pyjama, la taille qui me semble convenir, je paye. Et j’attends ma livraison.
Cela aurait été pareil si je n’étais pas passé par Yers. Je reçois le pyjama par la poste, et je commence à dormir avec. Rien à redire : ce pyjama est un bon pyjama.
Rentrer dans le circuit
Mais pendant ce temps-là, chez Yers, mon cashback rentre dans le circuit. Un montant alloué par le fournisseur à Yers, et que Yers redistribue entre ceux qui sont au-dessus de moi dans ma lignée, et moi-même. Quelques dizaines de centimes, comme j’aurais pu les avoir sur une carte de fidélité, mais qui, là, s’ajoutent aux centimes des autres marchands, à ceux des achats de mes filleuls, et qui finissent par faire bien plus que si j’avais ma petite carte de fidélité à moi tout seul dans mon coin…
Ce cashback lié à mon pyjama apparaît d’abord dans mes achats, et il n’est validé définitivement par le partenaire de Yers que lorsque l’achat est définitif, c’est-à-dire lorsque je n’ai plus la possibilité de renvoyer le produit parce qu’il ne me plairait pas (après tout, ça peut arriver). Une fois ce délai de rétractation passé, le cashback est ventilé.
Et pendant que j’achetais un pyjama, d’autres ont acheté portes et fenêtres pour leur maison, se sont abonné six mois à un site de rencontre (si, si), ont fait leurs courses de la semaine au rayon bio du drive le plus proche de chez eux…
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