madmoiZelle lance sa Madbox et son cahier de vacances !
Ce n’est pas une nouveauté : on est en 2017, les éditeurs tirent la langue lorsqu’il s’agit de monétiser leurs audiences, et madmoiZelle, éditeur indépendant-auto-financé et « installé » sur un public niche, n’en est pas exempt.
Alors, comme tous les autres, on cherche des idées, on teste des solutions, on regarde aussi ce que font nos camarades de jeu, est-ce que ça peut marcher pour nous, si oui comment l’adapter à notre sauce… la monétisation sur Internet est un chemin pavé de quelques remises en question — euphémisme.
Le nerf de la guerre, lui, est ailleurs : comment récupérer auprès de notre nombreux lectorat et adoré quelques menus émoluments ? Comment faire prendre conscience à nos millenials de lectrices, habituées à s’informer grauitement sur Internet depuis le plus jeune âge, qu’un magazine comme madmoiZelle ne se fait pas tout seul, qu’il y a du travail derrière et donc des salaires, des charges, des bureaux et des serveurs ?
Le travail est quasi-quotidien : on leur parle, on leur explique dans les commentaires, on leur raconte comment fonctionne un magazine. Et ça marche plutôt bien.
On a d’abord testé un crowfunding pour financer le magazine en 2013, couronné d’un joli succès, puisqu’on avait récolté auprès de nos adorées lectrices et lecteurs plus de 16 000€ en échange de… rien du tout, ou presque.
Si c’est devenu monnaie courante aujourd’hui de lancer un média en le crowfundant, la démarche était assez novatrice à l’époque, d’autant plus pour un média déjà existant.
L’objectif était surtout de tester l’envie de nos lectrices de nous rémunérer directement, de leur ré-expliquer le modèle économique du magazine (en gros, derrière ces articles gratuits, il y a une entreprise qui paie des salaires, un loyer et des charges).
Cet été, on se lance donc dans deux nouvelles diversifications :
- La Madbox, sur le modèle des abonnements. Rien de bien novateur dans le modèle, si ce n’est qu’en terme de ligne édito, elle sera beaucoup plus axée lifestyle que beauté, contrairement à de nombreuses box destinées à un public féminin. À l’image de madmoiZelle, en quelque sorte.
Après avoir testé une première en avril, qui est partie très vite, on se lance dans un box mensuelle ! - On lance également avec Albin Michel Jeunesse notre cahier de vacances, disponibles dans les FNAC, librairies, points Relay et bien sûr sites de ventes en ligne comme Amazon. Ça coûte 6,90€ et on peut les trouver aux côtés des cahier de vacances pour adultes.
On vous donnera des chiffres de vente plus consistants sur ce blog dès qu’on en aura reçus, mais les commentaires sont tous très positifs et nos lectrices nous envoient des photos de leur cahier en situation sur #cahierdevacancesmad sur Instagram (pas mal de piscines et de soleil).
On vous tiendra au courant des évolutions des nouveaux produits lancés sur madmoiZelle par l’intermédiaire de ce blog, suivez-nous sur Medium !