Pas de thunes et pas beaucoup d’expérience mais des locaux à la plage gratuitement !

Simon Timssale
Maia Mater
Published in
3 min readJan 30, 2018

Moi c’est Simon, 23ans et une formation incomplète en design.

Il n’est vraiment pas évident de savoir quand solliciter les institutions ou les incubateurs quand on est au début de l’aventure entrepreneuriale. J’avais clairement besoin d’aide mais pour faire la différence entre, d’un coté, un nid d’oursins où l’on va se faire dépouiller de pourcentages de notre (très) jeune société contre pas grand chose et, de l’autre coté, les zones de travail mortifères tellement ça va lentement, et bien c’est très compliqué.

Quand l’orga de Maia Mater m’a contacté pour en savoir plus sur le début de boite que j’avais à l’époque (SPOILER — elle est morte depuis mais j’ai rebondi avec un autre projet) je me suis assez vite posé la question du bullshit et du blabla : Est ce qu’un programme avec des fonds publics peut vraiment servir pour des start-ups étudiantes qui se doivent efficaces et rapides ?

Vu que ça s’était très bien passé pendant l’appel téléphonique, on a décidé avec l’équipe de tester le programme et on a bien fait : en deux mots, la ville de Nantes et celle de Saint Nazaire s’occupent de nous loger, nourrir et occuper grâce à des mentors pendant 1 mois à la plage. Tout ça gratuitement.
C’était exactement ce dont nous avions besoin à ce moment précis.

©Ville de Saint-Nazaire — Christian Robert

Cela faisait des mois que notre équipe travaillait sans possibilité de se rassembler dans un lieu de travail unique. Une vraie corvée qui ralentissait toutes nos actions. C’est simple, en 1 mois à Maia nous avons avancé à un rythme exceptionnel pour nous et cela n’aurait pas été possible par nos propres moyens car nous n’en avions quasiment pas..

Je pourrais parler pendant longtemps de comment ça s’est passé exactement mais je pense bien que le format de l’accompagnement va évoluer pour s’améliorer et je préfère évoquer l’état d’esprit de bienveillance qui existe au sein de Maia Mater.

Il faut garder en tête que ce programme n’a pas d’autre motivation que la bonification de l’écosystème du grand Ouest. Pour Quentin Adam et Francky Trichet (les grands instigateurs de tout ça), plus il y a d’étudiants qui s’engagent dans la voie de l’entrepreneuriat sainement, plus les problèmes de l’humanité reculeront. Certains y voient de l’altruisme et de la générosité, moi j’y vois aussi un pur projet de survie : Il faut que les étudiants s’approprient les grands enjeux et essaient de guerroyer pour qu’on tienne le XXIe siècle !

Les mentors prennent du temps, répondent aux messages et font jouer leur réseau pour aider. Cela fait du bien d’être entouré de gens qui veulent vraiment participer à l’accompagnement de son projet et on ressent vraiment de l’enthousiasme quand ça se passe bien et du soutien quand ça va mal.

Merci à toute l’équipe de Maia Mater qui a su booster ma vocation à l’entrepreneuriat et avec qui aujourd’hui je travaille pour aider les nouveaux !

http://maiamater.com/
https://twitter.com/WorthItAgency (Ma boite)

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