D’illustratrice à développeuse il n’y a qu’un pas… De géant

Nickie Roudez
Malt-community

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Changer de métier est loin d’être un long fleuve tranquille ! Cela se rapproche plutôt d’un épisode d’Indiana Jones : un parcours semé d’embûches mais qui finit bien. L’essentiel étant de se lancer et de ne pas jamais se décourager.

Faire un virage à 360 degrés est bien souvent plus compliqué qu’il n’y paraît et ne nous mène pas toujours là où on l’imaginait.

J’ai commencé à travailler en tant que graphiste freelance. Mais ce qui me plaisait vraiment, c’était l’illustration. À force, j’avais même réussi à gagner ma vie en dessinant. J’aurais dû être comblée.

Pourtant, quand je réalisais des maquettes web, j’étais frustrée de ne pas connaître tous les maillons de la chaîne. Alors, j’ai appris à coder toute seule, pour moi. Chose incroyable, j’ai aimé ça autant que de dessiner ! Certes, je mettais deux mois à coder une page simple en HTML/CSS mais cela n’entachait en rien mon enthousiasme…

C’est à ce moment là qu’est intervenu mon premier obstacle. À savoir : mon manque de confiance en moi. Je me répétais que le code n’était pas fait pour moi, qu’il était trop tard pour retourner à l’école. J’avais 22 ans et j’ai hésité pendant environ deux ans avant de me lancer, finalement sur un coup de tête.

Prendre le temps de la réflexion puis se jeter dans le vide

Mon parcours d’apprentissage

Afin de devenir plus polyvalente, j’ai entamé une formation en développement web intense : six mois de cours express suivis de deux mois de stage. Et là, j’ai commencé à rapidement apercevoir un deuxième problème : le vide intersidéral de mes connaissances !

Durant cette période, je consacrais presque 100 % de mon temps libre à coder. Autant dire qu’il m’a fallu faire un choix et momentanément tirer un trait sur ma vie sociale. Mais ce repli forcé m’a permis de laisser mûrir mon projet professionnel. Et quelques mois plus tard, ma décision était prise : j’étais prête à changer de métier, à arrêter le design pour me consacrer entièrement au code.

Au passage, j’ai aussi décidé d’arrêter le freelancing et de devenir salariée. Faire partie d’une équipe, construire à plusieurs, évoluer et apprendre entourée des bonnes personnes… Voilà ce que je voulais et qui m’avait cruellement manqué jusqu’ici ! Il ne restait plus qu’à trouver la bonne entreprise pour m’accueillir.

Faire partie d’une (autre) aventure

Le travail d’équipe selon Malt

J’arrivais face à mon dernier obstacle : réussir à me vendre dans un domaine que je connaissais à peine. Et tant qu’à faire, histoire de complexifier un peu plus les choses, j’avais fixé la barre très haute : pas question de rejoindre autre chose qu’une équipe qui m’attirait vraiment et avec qui je me voyais évoluer et m’épanouir. Quitte à changer de vie, autant construire celle dont je rêvais.

À mon grand étonnement, j’ai découvert qu’il y avait des gens prêts à me faire confiance alors que j’étais si peu sûre de moi. J’ai passé quelques entretiens, plus ou moins bien réussis, qui m’ont permis de tâter le terrain.

Au bout de quelques mois, je suis tombée sur l’annonce parfaite. J’ai postulé. J’ai douté. J’ai eu un entretien, puis un autre. J’ai douté encore et j’ai finalement décroché le poste. Aujourd’hui, après à peine un an d’apprentissage, je suis développeuse front-end chez Malt.

J’ai été accueillie très chaleureusement par une équipe technique prête à croire en moi. Depuis mon arrivée, les développeurs ont tous pris le temps de m’aider et m’expliquer lorsque j’en avais besoin. Oui, en plus d’être super disponibles, ils sont aussi très patients ;).

Moi qui voulais apprendre et être entourée d’une super team, je ne pouvais pas mieux tomber !

J’ai également découvert qu’avoir exercé un autre métier est un atout. Pour une développeuse front-end, avoir une sensibilité graphique est précieux. Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir choisi cette voie, même si pour beaucoup de monde encore, une femme développeuse, c’est « marrant » ou « bizarre ».

Je continue à dessiner de temps à autre, mais cette fois en choisissant mes projets. Je ne garde que les bons cotés de mon ancien métier. Savoir varier les plaisirs, c’est important !

Vous l’aurez compris, je ne regrette absolument pas d’avoir sauté le pas. Il ne suffit pas de se jeter dans le vide sans filet et d’essayer d’atteindre directement son but final. L’essentiel, c’est de ne surtout pas se décourager en se fixant de petits objectifs et de laisser votre projet se construire petit à petit. Aujourd’hui, j’ai un peu plus confiance en moi et j’ai envie d’aller encore plus loin dans mon apprentissage. Après tout ce chemin parcouru, je n’ai absolument pas envie de m’arrêter là !

Let’s code !

Si l’envie vous prend de partager cette aventure avec nous, n’oubliez pas, on recrute !

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