Une équipe qui fait plaisir à retrouver ! (Ils ne surjouent presque pas :-P)

Si loin de toi…

Nicolas Grisey Demengel
Malt-community
Published in
4 min readJun 11, 2018

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L’équipe de Malt a la particularité d’avoir dès le début été répartie sur plusieurs villes. Sur Paris et Lyon tout d’abord, et depuis un an sur Madrid. Et pourtant, nous travaillons tous les jours ensemble.

La partie lyonnaise de l’équipe, dont je fais partie, est déjà habituée à travailler principalement en remote, et non dans des bureaux. Travailler à distance nécessite un peu de discipline, et notamment de bien choisir comment communiquer ; Hugo l’a très bien expliqué par le passé. Moyennant quoi il devient possible de travailler efficacement, en profitant de tous les avantages du télétravail !

Sauf que… cela ne suffit pas tout à fait. Le risque de décalage entre les villes est réel, ce qui pourrait entraîner de l’incompréhension, des visions et valeurs différentes, voire une indifférence involontaire aux autres (loin des yeux…). Il est important d’agir !

Voyage voyage

Tout comme nous nous retrouvons chaque semaine entre Lyonnais, des Lyonnais se déplacent régulièrement à Paris et des Parisiens se meuvent jusqu’à Lyon. Et cela se fait un peu comme chacun le sent, au gré des besoins et des envies, sans réelle obligation. Nous estimons toutefois qu’il est bon de se voir au moins une fois par trimestre.

À titre personnel je préfère aller à Paris une fois par mois, pour deux ou trois jours à chaque fois. Ce rythme me permet de ne pas trop espacer mes visites et de profiter à chaque fois du moment passé là-bas, sans pour autant perturber ma vie de famille.

Mais du coup, à quoi ressemble une journée ensemble ?

Happy together

Il est tout à fait possible de venir et de se poser à côté des collègues pour faire son travail de la journée, et c’est déjà très bien ! Le simple fait d’être ensemble, de réellement partager un café ou un repas, apporte beaucoup.

Évidemment, nous allons également mettre ce temps à profit pour poser des petites réunions concernant des points précis du travail en cours, ou bien un moment de pair programming.

Mais là où la magie opère, ce qui est beau, c’est ce qu’amène l’opportunité d’être ensemble.

L’instant présent

J’ai désormais une règle quand je vais à Paris : ne pas prévoir de travailler sur mes sujets en cours. Pour comprendre pourquoi, laissez-moi vous décrire une journée typique sur place.

Partant de ma campagne un peu avant 7h, le temps d’arriver à la Malterie il est déjà 10h15. J’essaye alors de passer dire bonjour à chacun·e.

Ce bonjour peut prendre 5 secondes comme 15 minutes, parce qu’après tout, nous ne nous voyons pas souvent. Il peut y avoir une quarantaine de personnes sur place, alors à la fin de la tournée il n’est jamais loin de midi :-) Et au cours de ce passage, on a pu déjà répondre à des questions en suspens… et programmer des « points » de discussion pour un peu plus tard.

Suite à quoi, les points posés se dépilent au fur et à mesure. Cela peut être : une présentation de notre équipe produit pour les nouveaux arrivants chez Malt, la démonstration en profondeur d’une fonctionnalité, une explication de certains métiers du développement à nos commerciaux afin qu’ils puissent aider nos clients à trouver les bons freelances, une session de programmation à quatre mains, etc.

Et évidemment entre chaque session les discussions de couloir peuvent amener de nouveaux sujets.

Tout ceci pourrait être fait à distance… sauf que ce ne serait pas pareil. La compréhension de l’autre et des ses besoins n’est pas la même, la réponse apportée non plus. Présenter quelque chose à 10 ou 20 personnes d’un coup est plus vivant en présentiel avec les mains qu’en vidéo. Et la spontanéité est possible, là où la vidéo demande de la discipline.

Et si par hasard je n’ai pas tant de points programmés que ça ? Alors pourquoi ne pas s’installer à côté de l’équipe support, ou des account managers, pour observer leur travail tout en travaillant à mes tâches. Là encore les questions surgissent vite, de ma part — « tiens, pourquoi faites-vous ceci en particulier ? » — comme de la leur — « tu penses qu’on pourrait mettre en place quelque chose pour… »

Tu pars déjà ?

S’il fallait reprendre le train pour Lyon à la fin de la journée, ce serait sacrément sportif. Je pense qu’il est bon de rester au moins deux jours. Et bien sûr, cela donne du temps pour voir les collègues dans un autre cadre, en dehors du bureau ;-)

Parfois il y a une petite soirée de programmée (ahhh les karaokés !), parfois non. Mais il y aura toujours une poignée de personnes prêtes à prendre un verre !

Je reviendrai

Vous l’aurez compris, retrouver mes collègues distants est pour moi — et j’espère pour eux également — un moment privilégié pour échanger et refaire du lien. Une vraie pause café de deux jours, la productivité en plus !

Bon, j’ai mentionné au début qu’une partie de notre équipe était désormais à Madrid, et pourtant je n’ai ensuite parlé que de Lyon et Paris. Nos échanges sont plus limités pour l’instant, mais nous travaillons à changer cela. Tous les Français ne vont pas encore à Madrid tous les trimestres, même si nous nous retrouvons parfois comme lors d’une magnifique semaine à Séville il y a deux mois.

Je vais à présent conclure en vous révélant un petit secret : le mois dernier j’ai dû annuler ma venue à Paris du fait de la grève SNCF, et j’étais très déçu. Aucun impact sur le travail, j’y allais juste pour le plaisir, mais j’étais déçu, déçu, déçu.

C’est ainsi : tous les mois j’ai hâte de revoir mes collègues de Paris. D’ailleurs, j’écris ce billet dans le TGV Lyon-Paris :-)

Au fait, si vous voulez gagner de super collègues, faites-nous signe, on recrute !

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Nicolas Grisey Demengel
Nicolas Grisey Demengel

Written by Nicolas Grisey Demengel

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