Comment LVMH fait face au marché de la contrefaçon ?

Louis Vuitton Moët Hennessy ou LVMH est un groupe français d’entreprises fondé par Alain Chevalier et Henry Racamier en 1987. Ce groupe est issu de la fusion des marques Moët Hennessy et Louis Vuitton et il est actuellement dirigé par l’homme d’affaire Bernard Arnault.

La firme est numéro un mondial du luxe, avec plus de 70 marques de prestige dans le domaine des vins, de la mode et de la joaillerie telles que Dior, Givenchy, Guerlain, ou Chaumet.

Depuis la fin du XIXe siècle, les grandes marques de luxe sont menacées par le marché de la contrefaçon. Ce marché représente la reproduction ou l’imitation d’un produit, en indiquant ou en laissant présumer l’authenticité ou en violation d’un droit de propriété intellectuelle.

Autrefois occasionnelle et artisanale, la contrefaçon est devenue industrielle et mondiale, au point d’être considérée comme une économie parallèle à part entière. Illégitime, elle met à mal l’économie officielle du secteur du luxe.

Ainsi, le géant français du luxe LVMH est en lutte constante face aux contrefacteurs. Au-delà des seules pertes financières, la contrefaçon engendre un risque d’image important : les dommages d’images sont considérables, car les métiers du luxe consistent à créer des produits uniques et originaux. La contrefaçon banalise l’image de marque.

Afin de faire face au marché de la contrefaçon, LVMH met en place une coopération douanière dans différents pays, notamment ceux touchés par l’importation et la vente de contrefaçon. De même, le groupe fait appel à de nombreux prestataires, chargés de saisir les produits d’imitation.

Une grande partie des actions menées par LVMH, se traduisent par des procès ou des accords avec les grands sites de E-commerce qui servent de plateformes pour la vente de contrefaçon tels que EBay, Ali Express et Rakuten.

LVMH consacre 40 millions d’euros pour lutter contre le fléau mondial des produits contrefaits.

Face au problème, LVMH décide d’innover en mettant au point la technologie AURA, en mai 2019. La plateforme a été créée par Microsoft et l’entreprise de blockchain ConsenSys.

C’est la première blockchain internationale conçue pour aider les consommateurs à connaitre la traçabilité des produits et à juger de leur authenticité ; des matières premières aux points de vente, en passant par les marchés des biens d’occasion.

Elle peut également se révéler utile pour les clients qui sont de plus en plus sensibles aux questions de responsabilité sociale, environnementale et du bien-être animal.

Le groupe LVMH s’engage depuis plusieurs années dans la lutte de la contrefaçon. Il est convaincu qu’il est essentiel de préserver le savoir-faire ancestral et l’œuvre de ses artisans, en luttant contre les réseaux illégaux qui portent atteinte aux droits de l’homme, à l’environnement et à l’économie mondiale.

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