Chargé de communication, un métier à fort enjeux

Cassandre
Marketing, Marques & Innovation — Lyon
5 min readMar 20, 2019

Le métier de chargé de communication est aujourd’hui extrêmement répandu, les entreprises ayant bien compris la nécessité de se faire connaître. C’est un métier où il y a beaucoup de postulants pour très peu d’élus et le niveau d’exigence est donc de plus en plus élevé. La différence se fait alors sur la polyvalence (primordiale pour les petites structures), la maîtrise de la dimension internationale, la spécialisation (digital, B to B, l’aisance dans la fabrication des supports, la connaissance d’un secteur particulier, etc.) ou le diplôme. Etre chargé de communication requiert donc beaucoup de compétences.

Le chargé de communication a pour objectif de diffuser une image positive de l’entreprise pour laquelle il travaille, de ses activités, de ses projets ou de ses hommes en mettant en place des moyens destinés à différents publics. Il doit savoir développer des actions de communication visant des cibles différentes pour chaque campagne.

Les messages qu’il délivre peuvent relever de la communication interne (vers les salariés), la communication commerciale, la communication institutionnelle (communication autour de l’image de l’entreprise), la communication événementielle, digital (corporate, réseaux sociaux, etc)
Un(e) chargé(e) de Communication doit être polyvalent car il doit maîtriser aussi bien la communication interne qu’externe et doit savoir maîtriser l’ensemble des outils de communication. Mais quel que soit son profil il conçoit des support de communication, rédige des communiqués, des dossiers de presse et journaux interne, organise des évènements. Il ne doit jamais perdre de vue sa cible et être parfaitement au fait de la stratégie globale de l’entreprise.

Interview de Caroline Barrier qui travaille actuellement à l’ISEG en tant que chargé de communication

En quoi consiste votre métier ?

Je suis en charge de la communication de l’ISEG Lyon. Je suis le relai d’information principal, c’est à dire que je dois communiquer sur tout ce que réalise l’école, je suis également garante de la bonne image de l’école et travaille sur sa notoriété.

Pouvez-vous décrire les principales tâches que vous effectuez au cours d’une semaine type ?

Qu’elle soit externe ou interne la communication comprend : la rédaction et l’envoi de communiqués de presse aux journalistes pour les informer d’un événement ou d’une actualité pédagogie importante, le community management (gestion des réseaux sociaux), la rédaction d’articles sur le blog de l’école. Je réalise aussi des visuels pour certains événements. J’organise des conférences et suis également un « support » aux autres équipes administratives : visuels, documents interne, cartes de visite… Je suis le relai des associations : je communique sur toute leur actualité, via le blog, les réseaux sociaux et les écrans du campus. Je communique également à l’extérieur sur tout ce que réalisent les étudiants en matière de pédagogie : workshop, challenge national ou créatif, project week, semaines évènements… Le public extérieur doit savoir tout ce que l’on fait à l’école, en matière de pédagogie, de vie de l’école ou de vie associative. Je suis également amenée à réaliser des vidéos, des interviews de professionnels ou d’étudiants pour valoriser leur travail et mettre en exergue la qualité de l’enseignement à l’ISEG Lyon.

Quel a été votre parcours pour arriver à ce métier ?

J’ai suivi un cursus littéraire et j’ai intégré une fac d’Anglais pendant 2 ans car je me destinais depuis plusieurs années à l’enseignement. Mais le goût pour la publicité et la créativité m’a conduit vers une école de communication.

J’ai réalisé plusieurs stages (dont 1 en imprimerie c’était obligatoire à l’époque !) puis j’ai travaillé en agence, en Suisse. J’ai ensuite travaillé 10 ans pour une école d’Ingénieur lyonnaise.

Faut-il une qualité ou un talent particulier pour exercer le métier de chargé de communication ?

Il en faut plusieurs : mais le principal est de savoir écouter ! On apprend beaucoup plus d’un client quand on sait l’écouter ! Il faut également savoir se remettre en question et ne pas avoir peur des critiques : rien n’est jamais parfait du 1er coup, il y a toujours un détail à revoir, corriger, améliorer, que ce soit en création ou dans l’évènementiel. Je crois qu’il faut également aimer l’humain, car c’est un métier de relations, d’échanges et d’ouverture. Il faut également savoir rester humble, dans la communication on travaille souvent pour mettre autre chose que ce soit en valeur, on est là pour faire briller les autres, et tout ce que l’on fait est réalisé « depuis les coulisses ». Il faut être également très réactif et savoir s’adapter à toutes circonstances !

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans ton métier ?

Faire briller les autres, la grande part de créativité, rencontre des tas de gens différents, travailler au contacts d’étudiants, les journées speed : on travaille toujours sur plusieurs dossiers en même temps, c’est rarement le calme plat, c’est un métier très dynamique !

Si vous aviez une chose à changer ?

Avoir plus de temps pour pourvoir faire plus de choses !

Une anecdote à nous raconter ?

Quand on travaille dans le communication et que l’on a fait de l’évènementiel, il y a toujours des anecdotes !

Je me souviens particulièrement d’un évènement où le traiteur avait renversé des caisses de vins lors de l’installation d’un buffet 1/2h avant que les gens ne sortent de conférence. Plan B : foncer au supermarché du coin pour dévaliser toutes les bouteilles restantes sans que cela ne se sache !

Un conseil que vous aimeriez donner à un jeune qui veut faire le métier de chargé de communication ?

N’ayez pas peur des critiques ! Ce n’est pas toujours évident, mais c’est vraiment comme cela que j’ai pu progresser tout au long de ma carrière. Quand quelqu’un critique votre travail, il vous permet de vous améliorer et de progresser.

Développez votre créativité, testez, ne soyez pas timides, l’important ce n’est pas forcément de réussir du 1er coup, plus vous testez plus vous comprenez ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins. Autre conseil, en évènementiel, prévoyez toujours un plan B ! Et surtout, souriez !

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