L’aventure Supreme x Rolex
Après son succès avec Louis Vuitton, Supreme, comme à son habitude, reste d’une discrétion implacable quand il s’agit de dévoiler ses futurs drops, ou collaborations prévues pour 2018.
En ce début d’année la marque laisse donc planer le doute sur ses futurs projets.
Cependant une rumeur lancée sur Twitter à partir du compte @DropsByJay, une source sûre et relativement bien informée jusqu’à aujourd’hui, laisserait entendre une future collaboration entre Supreme et Rolex. Celle-ci porterait sur une ligne textile et évidemment de montres. Quant au prix de ces items on peut d’ores et déjà vous dire qu’il sera très certainement particulièrement élevé.
Malgré l’engouement des fans de la marque et ceux des beaux bijoux de Rolex, cette annonce les laisse sur leur faim en l’absence total d’information, aucune première image du rendu final, et encore moins de date de sortie précise. C’est là tout l’art de Supreme : mêler un soupçon de mystère à une bonne dose d’impatience, dans l’unique but de faire grandir votre envie et l’impact global de sa collaboration ! Du pur génie !
Retour sur 2013 ! Car oui, en effet, la collaboration entre les deux marques n’est pas nouvelle. En 2013 Supreme avait déjà travaillé avec Rolex sur la customisation de quelques modèles de montre, produites en quantité limitée, elles auraient atteint un prix de vente pouvant aller de 10,000 $ à 20,000 $. Il nous tarde de découvrir ces futures merveilles.
Si on sait tous déjà ce que Supreme a à gagner dans cette collaboration, qu’en est-il de Rolex ? Cette marque aux valeurs de luxe et synonyme de qualité et d’excellence ne prend-t-elle pas le risque d’entacher cette image en s’associant à une marque très « sportswear » tel que Supreme.
On imagine facilement un homme d’affaire avec une Rolex au poignet, mais un fana de skateboard ? Beaucoup moins !!!
À mon avis il faut voir cette aventure entre Supreme et Rolex, comme une de ces prédécesseurs : celle de Rolex et de la très célèbre enseigne de pizza Dominos, en 2014.
Dans le passé la marque à bel et bien déjà eu recours à ce genre de collaboration. Très surprenantes pour son public habituel, ces collections capsules peuvent néanmoins plaire à plus d’un de ses clients fortunés amateur de produit rare, comme ces articles d’exception produits en quantité limitée.
Il faut cependant garder à l’esprit que Rolex, par son statut de marque de luxe ne s’adresse qu’à une certaine catégorie de consommateur. Et même si c’est par définition coutumier dans le monde du luxe, les rêves de grandeur sont eux aussi inscrits dans le fonctionnement de l’être humain.
Ce type de collaboration permet à Rolex d’assouvir ce désir en touchant une plus large cible.
Mais quelle est-elle ?
Cette cible n’est autre que nous, le commun des mortels.
Faustine LE GRALL — C
