Nike vise l’utilisation à 100% des énergies renouvelables

Le 18 janvier 2018, Nike a annoncé la signature de son deuxième contrat majeur avec Avangrid Renewables, une société qui produit de l’énergie renouvelable, principalement éolienne et solaire, dans 22 Etats des Etats-Unis.

En quoi consiste ce contrat ?

Dans ce contrat, Nike s’engage à acheter 86 mégawatts d’énergie dans une partie du nouveau parc éolien du Texas Gulf Coast, pendant la durée de l’accord. Avec cet engagement, c’est comme si 400 000 ménages américains moyens s’alimentaient avec de l’énergie sans carbone ou que près de 800 000 véhicules cessaient d’émettre des gaz à effet de serre pendant un an.

« Cet accord nous permet d’approvisionner 100% d’énergie renouvelable dans nos installations détenues ou exploitées en Amérique du Nord », a déclaré Hannah Jones, directrice de la durabilité et vice-présidente de l’innovation Accelerator chez Nike.

Quels en sont les bénéfices ?

Avec cet accord Nike peut espérer fidéliser sa clientèle et attirer de nouveaux clients, en donnant l’image d’une marque propre, respectueuse de l’environnement. En effet, les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux valeurs et aux actions des marques. Devenant consom’acteur, ils n’achètent plus uniquement les produits pour leurs qualités mais également pour les valeurs que dégagent les marques qui les produisent. De plus, l’utilisation d’énergies renouvelables est bénéfique pour la planète, puisqu’elle permet de réduire la pollution.

« Ce partenariat nous permet d’avoir un impact très positif dans les communautés locales où nous possédons et exploitons ces parcs éoliens, créant des emplois et un développement économique pour l’Amérique rurale et faisant progresser l’indépendance énergétique de notre pays » a déclaré Barrett Stambler, vice-président d’Origination chez Avangrid Renewables. Le contrat entre Avangrid Renewables et Nike présenterait ainsi des bénéfices économiques. Hannah Jones, chef de la durabilité de Nike et vice-présidente, Innovation Accelerator, semble du même avis : « nous continuerons à encourager la collaboration pour accélérer une économie de croissance à faible émission de carbone », a-t-elle déclaré.

Ainsi, cet accord est loin d’être anodin puisqu’il présente de nombreux bénéfices, qu’ils soient pour la marque, économiques ou environnementaux. De plus, il montre que les acteurs américains ne sont pas tous en phase avec la décision de Donald Trump, l’actuel président des Etats-Unis, de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat.

Camille RABILLER — B

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