Tomorrowland : l’électro au sommet

Cette immense excentrique manifestation de musique électro, qui accueille chaque année des centaines de milliers de visiteur en Belgique, se déclinera en altitude lors d’une version hivernale qui se tiendra en Isère l’an prochain. 25.000 personnes sont attendues.

instagram : @tomorrowlandwinter

Pour la station, l’opération d’image est évidemment massive, avec une visibilité internationale qui vaut toutes les stratégies marketing inimaginables. La force de frappe de Tomorrowland, qui a su capter 90 nationalités, n’a rien de comparable. Le festival a écoulé 30000 tickets en un temps record, malgré un tarif assez dissuasif (entre 685 et 825 euros incluant l’hébergement et les remontées mécaniques). Voici donc une horde de festivaliers venus du monde entier, chaussures de ski aux pieds, prêts à prendre d’assaut les pistes pour une expérience hors norme d’une semaine.

Un pari fou

Le célèbre festival belge dédié à la musique électro vient, en effet, de frapper fort : il s’est offert l’Alpe-d’Huez, fraîchement auréolée du titre honorifique de meilleure station de ski d’Europe. C’est la première fois que cet énorme festival belge se délocalise. Et s’offre la montagne, celle des Alpes du Sud et l’une de ses plus prestigieuses stations comme discothèque géante, perchée à plus de 1 800 m d’altitude.

Tout se fait à skis

C’est donc en skis ou à pied que les festivaliers rallient les scènes dans la station. Pas moins de 113 nations sont présentes. Chinois, Américains, Mexicains, Brésiliens, Tchèques, Polonais, Belges, Britanniques, Français font la fête ensemble, ici…

photo : Dave Sips/Tomorrowlandwinter

Les principaux concernés…

Ce genre d’événement connu dans le monde entier nous permet d’attirer une clientèle un peu plus jeune que d’habitude puisque la moyenne d’âge est de 31 ans. C’est une clientèle de jeunes actifs qui gagnent bien leur vie, qui ont peu de temps de vacance, et quand ils partent, ils partent pour profiter. Pour l’année 2019, et la semaine qui suivra la fin des vacances scolaires, c’est aussi pouvoir booster les fins de saisons qui sont un peu plus dur.

La fête avant la tempête …

Les aléas météorologiques étaient une autre contrainte, que les équipes du festival ont su gérer avec brio. Malgré des vents violents et des chutes de neige, la gestion tant humaine que technique fut parfaitement maîtrisée. Outre les joies de la glisse et les séduisants paysages alpins, le public attendait surtout de pouvoir danser au son des plus grands DJs de la planète.

Le public / l’ambiance

On retrouve donc très peu de vrais fans de musique électronique mais plus des amoureux de la fête. Malgré cela, l’ambiance est assez exceptionnelle quelle que soit la scène. Les festivaliers sont heureux, très excités et surtout très émus d’être sur place et présents à la toute première édition de ce festival.

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