MM RADIO — MM FIT : COMMENT CHOISIR… SON COACH, SA SALLE DE SPORT, SON NUTRITIONNISTE ET SON MEDECIN DU SPORT + Q&A !

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12 min readJun 21, 2018

“Le bouche-à-oreille, c’est quelque chose qui reste essentiel, enfin surtout pour les pratiques libérales,” Alexandre Lefèvre.

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Retour de MM FIT — l’émission qui vous aide à bien vivre votre vie sportive et prendre soin de votre santé — qui débute sa 4ème saison avec une conversation qui remet les “poids” à l’heure concernant l’entourage nécessaire pour atteindre un objectif sportif et bien être.
“Comment Choisir… Son Coach, Sa Salle de Sport, Son Nutritionniste, Son Médecin du Sport ?”
Des questions auxquelles répondent le plateau d’experts de l’émission présentée par Angela Peauty :
Diane Yobson — coach personnel, coach de pilâtes à La Salle de Sport with Reebok et manager du club Energie Forme à Pantin ;
Alexandre Lefèvre — nutritionniste sportif et créateur de la méthode “Oser Mieux Manger” ;
Jean-Christophe Miniot — médecin du sport à la Clinique Drouot qui suit, depuis 2009, l’équipe de basket de Nanterre en PRO A, l’équipe de volley-ball du club d’Asnières en PRO B, et qui est médecin référent du MLSGP rugby fédérale.

ACTUALITÉ

En première partie de l’émission, un nouveau segment centré sur l’actualité nutrition et fitness, discutée et analysée avec les experts.

PEDRITO, créateur français de sauces et vinaigrettes de Provence pour les professionnels, lance, pour le grand public, une gamme de mini-bouteilles de 20ml de sauces et vinaigrettes sans gluten et au packaging 100% recyclables. “La formulation est sympathique pour les gens qui veulent emmener leur déjeuner ou leur dîner, qui se préparent leurs salades à la maison et qui ont la petite dose d’assaisonnement. Ça a un côté pratique. Après, il faut voir les compositions des produits. Je ne vois pas de conservateurs en particulier, les choses ont l’air de se faire naturellement. Et puis l’huile et le vinaigre sont des choses qui se conservent longtemps, sans prendre beaucoup de risques. Je vois qu’il y a quelques petites herbes pour agrémenter,” Jean-Christophe Miniot. “J’ai un petit peu de mal avec les huiles contenues dans des récipients en plastique. Il y a des particules dans le plastique qui peuvent être solubles dans la matière grasse donc migrer facilement dans le produit. Alors peut-être que ce sont des plastiques spécifiques. Recyclables, c’est bien. […] C’est pour ça que quand je prends des vinaigrettes biphases, je les prends dans des bouteilles en verre,” Alexandre Lefèvre.

RED BULL lance Organics, une gamme de 4 boissons bio rafraîchissantes (Simply Cola, Bitter Lemon, Ginger Ale et Tonic Water), 100% naturelle, moins gazeuses, dans des canettes de 250ml. “Je pense que l’on consomme beaucoup quand on fait 3 heures de sport — un cours de vélo, un cours de musculation, suivi de cours où on est toujours en activité. Notre corps a un peu besoin de sucre pour pouvoir se régénérer. Après, c’est juste du sucre rapide tout de suite mais ce n’est pas le bon sucre réellement,” Diane Yobson. “Ça peut amener une petite dose de sucre. Ce n’est pas ce que je conseillerais parce qu’encore une fois, sucre rapide, ça va faire monter très fort l’insuline dans le sang, ça va faire entrer beaucoup de sucre. On a certaines personnes qui peuvent faire des petites hypoglycémies réactionnelles. Mais après, ça peut être une boisson plaisir, aussi. Et parfois, c’est sympathique quand on a fait une séance dure de se récompenser et pour ceux qui aiment ça, oui pourquoi pas. Mais personnellement, ce n’est pas le genre de choses vers lesquelles j’orienterai mes patients,” Jean-Christophe Miniot.

MERRELL a lancé son programme Wild Sessions, une série de 4 journées gratuites en plein air et ouvertes au public, conduit par des experts passionnés pour une randonnée, découvrir des grottes et tester les nouvelles chaussures de la marque française d’équipement outdoor. “C’est de plus en plus en vogue parce que les gens sont un petit peu déçus de la salle de sport. Moi, je le sais puisque ça fait 10 ans que j’évolue dedans et qu’aujourd’hui, on est, même nous, obligé de s’adapter, proposer des activités outdoor, comme la dernière salle où je travaillais, on mettait des sortes de Spartan Races tous les jeudis soir dans le club puisqu’évidemment, il y a un engouement pour ce genre d’activités. Donc oui, moi je suis pour, maintenant il faudrait que ce soit réellement bien dirigé par des gens qui savent ce qu’ils font puisqu’aujourd’hui, même sur de grandes courses, les personnes qui étirent et qui échauffent le public, hummm…,” Diane Yobson.

“Le but, quand même aujourd’hui, de la remise en forme, c’est d’améliorer le quotidien des gens, ce n’est pas de les détruire,” Diane Yobson.

La seconde partie de l’émission se concentre sur le thème de l’émission. Chaque invité présente les caractéristiques de leur métier et conseille les auditeurs pour trouver, choisir et adopter le spécialiste qui l’accompagnera sur la durée, tout en sachant repérer les escrocs et s’éloigner des modes.

LE COACH & LA SALLE DE SPORT avec Diane Yobson

Concernant l’identification d’une bonne salle de sport : “Les 15 premières secondes sont déterminantes quand on rentre. L’accueil, quand on va rentrer dans la salle de sport, c’est hyper important. Il y a beaucoup de salles aujourd’hui où il n’y a plus personne à l’accueil. On rentre, on a l’impression d’être un produit parmi tant d’autres. Il n’y a plus ce service-là. Malheureusement, les petites salles qui proposaient encore ce service disparaissent au détriment des grandes salles — qui sont des salles que l’on appelle les salles low-cost aujourd’hui et — qui se développent à une vitesse qui est phénoménale. Ce qui est pour moi désastreux.”

Concernant les questions à poser au coach personnel : “Première chose, c’est regarder si la personne est diplômée. Deuxième chose, voir la prise en charge, comment ça se passe. Les questions que l’on va me poser, c’est hyper important.”

Concernant les cours collectifs dans lesquelles il sera possible d’évoluer : “Pareil. Quand on entre dans un cours collectif quand on vient de s’inscrire, le plus important, les premières minutes, c’est le coach qui pose la question ‘est-ce qu’il y a des personnes qui débutent ?’ Ça, c’est hyper important parce qu’il y a des personnes qui s’inscrivent aujourd’hui et qui se retrouvent parmi 50 personnes qui ont déjà fait 2 ans, 5 ans de fitness ou autre chose et puis bon, elles sont quand même laissées pour compte. Alors que si le coach pose la question, généralement pendant le cours, le prénom de la personne va ressortir. Dès que je vois que le mouvement n’est pas adapté, je lui enlève les charges, par exemple.”

“La nutrition, la diététique sert à ce que la personne se sente mieux par une perte de poids, par un gain de forme ou un gain d’énergie, etc. Donc, c’est difficile de conseiller si on n’a pas une compréhension globale de la personne,” Alexandre Lefèvre.

LE DIÉTÉTICIEN ET/OU NUTRITIONNISTE avec Alexandre Lefèvre

A propos du choix du médecin de la nutrition : “Normalement, tout diététicien-nutritionniste est apte à s’occuper de sportifs puisque que ça fait partie de sa formation. Mais encore une fois, après, dans la pratique, on peut s’orienter sur des choses très spécifiques comme, je ne sais pas moi, les femmes enceintes, les personnes âgées, les pathologies diétosensibles, diabètes, etc. Chacun a un peu sa spécificité. Il faut les appeler et leur demander. Il faut leur poser la question.”

Comment s’assurer de l’expertise du médecin de la nutrition : “Ce que je conseille déjà, c’est d’être sûr que la personne soit experte en nutrition. Alors expert en nutrition, c’est un grand mot mais c’est pour éviter justement toutes les personnes qui vont prodiguer des conseils en nutrition alors qu’ils ne sont pas du tout nutritionnistes-diététiciens ou médecins. Ça va être notamment — même s’ils font très bien leur métier dans leur domaine mais — les naturopathes, les ostéopathes, les potes aussi, qui, aujourd’hui donnent beaucoup de conseils. Alors, il faut faire attention parce que pour les personnes que je traite en consultation, qui ont reçu des conseils au préalable de ce type de personne, c’était rarement sage parce que c’est souvent lié aux modes actuelles.”

A propos des technologies digitales soit-dites expertes : “Au niveau digital, il y a aussi toutes les applis. Alors, ça se dit diététique mais ce n’est pas forcément de la diététique, au contraire. Moi, je pense que c’est plutôt de l’anti-diététique, c’est-à-dire que la diététique, c’est l’art aussi de la diversité, c’est l’art de l’équilibre et l’équilibre, c’est synonyme de diversité. Sauf que ces applis, souvent, elles sont là pour vous dire ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas faire.”

La différence entre nutritionniste et diététicien : “C’est peut-être ça qui peut différencier le choix entre un médecin nutritionniste et un diététicien-nutritionniste, c’est que le médecin nutritionniste est remboursé. Ses actes sont remboursés par la Sécurité Sociale, pas le diététicien-nutritionniste. En revanche, depuis 2018, depuis janvier, il y a beaucoup de mutuelles qui ont fait évoluer leur contrat et maintenant, moi, j’ai à peu près 60% de mes patients qui sont pris en charge par leur mutuelle, à hauteur, en moyenne, de 6 consultations par an.”

“Il ne faut pas oublier que la nature est souvent un excellent thérapeute. Avec le temps qui passe, une grande majorité des lésions guérit d’elle-même,” Jean-Christophe Miniot.

LE MÉDECIN DU SPORT avec Jean-Christophe Miniot

Concernant le choix du spécialiste : “On choisit son médecin du sport, quelqu’un qui ne fait que ça, que de la médecine du sport. Et puis véritablement, en réalité, l’essentiel, c’est le bouche-à-oreille. Toute l’expertise médiatique que vous pouvez trouver, tous les gens qui écrivent des livres, ça ne correspond pas nécessairement à une qualité de terrain. Quand vous venez à la consultation, l’important, ce n’est pas que le médecin passe à la télévision ou passe à la radio, c’est qu’il soit compétent sur le terrain, qu’il ait une capacité d’écoute, qu’il ait une capacité à se remettre en question, qu’il ait une capacité à pouvoir vous adresser au bon radiologue ou au bon chirurgien, si une chirurgie est nécessaire.”

Concernant la nécessité de s’adresser à un médecin du sport : “En réalité, on voit le médecin du sport pour 2 choses. Soit pour faire de la prévention, c’est un petit peu le but du certificat médical d’aptitude. Soit pour faire des soins et qu’est-ce qu’on voit énormément ? J’y reviens, le cœur du métier, c’est la traumatologie. On voit de la macro-traumatologie, c’est-à-dire les bras cassés, les jambes cassées, ces choses-là, les grosses lésions musculaires. Et puis, la micro-traumatologie, c’est la pathologie de surcharge ou surutilisation, comme le sont les tendinites — dont on n’emploie plus le terme maintenant, on parle de tendinopathie — des fracture de fatigue, etc. etc. Donc, c’est tout ce qu’on appelle l’appareil locomoteur.”

Concernant l’expérience sportive du spécialiste : “J’ai commencé à développer une expérience et une expertise. Alors, je ne suis pas un spécialiste, moi je suis plutôt un pratiquant du sport de combat et de rugby — moins de rugby maintenant — et de cross training. Donc, tout ça, ce sont des sports que je comprends très, très bien. Si j’ai un basketteur qui vient me voir, je vais comprendre ce qui se passe. Si j’ai un pratiquant de curling qui me dit ‘je suis me suis fait mal à la cheville en jouant’, ça, je vais avoir un petit peu plus de mal à me faire une idée et de la gêne que ça va représenter pour son sport, pour la reprise, suite à la blessure, etc. etc.”

“Le corps, c’est une machine à se détoxifier en permanence. Donc, on n’a pas besoin d’avoir recours à des techniques miraculeuses pour se désintoxiquer ou se détoxifier de quoi que ce soit,” Alexandre Lefèvre.

Q&A

La troisième et dernière partie de l’émission est consacrée au Q&A, les réponses de fitness, nutrition et santé que les auditeurs attendent des experts. En voici une sélection.

Le jeûne est-il approprié pour rebooter son système biologique, nettoyer les impuretés ? Que pensez-vous de ce fameux jeûne conseillé entre 20h et 12h le lendemain ?
“Ce qui est très amusant, c’est que ce jeûne intermittent, il existe déjà puisque quand on dort jusqu’au moment où on se réveille, on jeûne. […] Maintenant, est-ce que jeûner peut avoir du bon ? Mais en fait, on n’a pas réellement de preuves scientifiques, ce sont des effets de mode. Et puis, il faut savoir que les impuretés, on en a tout le temps dans le système et que l’être humain est un tuyau à absorber les nutriments, et à avoir des impuretés et à pouvoir les évacuer,” Jean-Christophe Miniot.
“Je pense que c’est assez relatif aussi à une tendance actuelle de besoin de purification. Je me demande si elle est aussi physique que mentale ?” Alexandre Lefèvre.

Je souhaite prendre un peu de masse, je suis une femme très/trop mince. Des magazines conseillent de manger des glucides et des protéines à chaque repas, des coaches anciens athlètes conseillent même un burger par jour. Sont-ils de bons conseils ?
“Quand on veut prendre de la masse musculaire, l’aspect physique d’une personne, la prise de masse ou la perte de gras, en gros 60 à 70%, c’est ce qui se passe dans la cuisine. Pour avoir des abdos, les abdos, on les a dans la cuisine. Il faut les travailler mais c’est dans la cuisine que ça se passe. Ça c’est le numéro 1. Numéro 2, pour prendre de la masse, il va falloir expliquer à cette charmante dame qu’il ne va pas falloir oublier, en plus de son burger et de ses compléments alimentaires, de beaucoup souffrir à la salle de sport. Parce que si on veut prendre de la masse, il y a une seule chose qui fonctionne, il faut soulever lourd et le plus possible,”
Jean-Christophe Miniot.
“En plus, pour une femme, c’est encore plus dur parce que le niveau de testostérone est vraiment bas. C’est un niveau de testostérone d’un enfant de 12 ans. Donc, avant que ça arrive à monter…,” Diane Yobson.
“… Et l’environnement hormonal est nettement moins favorable à la prise de muscles,” Jean-Christophe Miniot.

Je fais souvent du Crossfit en collectif mais les coaches ne proposent jamais des cours étirements à la fin du cours, est-ce normal ?
“Ça dépend des théories parce qu’il y a beaucoup de théories qui se valent, il y a beaucoup de théories qui se disputent avec les étirements, avant, après la séance ou pas du tout. Ça peut être un retour au calme, comme ça peut ne pas être utile. Il y a beaucoup d’écoles qui se disputent. Moi, je ne suis pas spécialement de l’école où il ne faut pas en faire. Je sais que pour moi, à l’athlé, j’en ai toujours fait. Donc moi, je ne voyais pas le mal d’en faire. Je n’ai d’ailleurs jamais été blessée, à part m’être pris une haie dans le tibia, c’est tout,”
Diane Yobson.
“Ça dépend ce qu’on recherche. Si on veut faire de la récupération, on peut faire des étirements doux, c’est-à-dire sans chercher à gagner de l’amplitude articulaire. Si on veut faire de l’étirement de danseuses pour gagner de l’amplitude articulaire, alors là, ce sont des étirements qui se font sur des séances bien particulières parce que pendant la séance de Crossfit, pendant la séance de running, on aura déjà abîmé la fibre musculaire. Et puis surtout, on va avoir une fausse sensation de souplesse parce qu’on est sur du muscle chaud et on ne va pas étirer la zone qui doit être étirée, c’est-à-dire au niveau du tendon. […] Alors, pour éviter les courbatures, il n’y a pas grand-chose,” Jean-Christophe Miniot.

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