Hackathon Confiance Numérique

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MATRICE Journal
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4 min readNov 19, 2017

Le hackathon de la Matrice Confiance Numérique construite en partenariat avec le groupe be-ys, se déroulait du 8 au 10 novembre à 42. Trois jours pour cerner les problématiques de terrain, trouver l’inspiration et proposer de premières idées. Mission accomplie !

░ JOUR 1 : “nager en eaux troubles” ░

Après un mois d’immersion clôturé par deux journées intensives de visite au DataCenter de Clermont-Ferrand, les étudiants de 42, de l’Université Paris Descartes et de l’Edhec se sont d’abord retrouvés pour un après-midi de débriefing en compagnie des tisseurs.

Objectif : faire un pas de côté, se poser, analyser, restituer …
Une première étape nécessaire pour faire le point sur les rencontres et les apprentissages du mois passé avant de passer à l’action.

Débriefing collectif avec Tisseurs et ouvreurs : Lily Parent, Thomas Schmitt et Pierre-Alexis Ciavaldini.

A ce stade néanmoins les thématiques de travail, bien que clairement identifiées, restent très larges. Beaucoup de questions restent sans réponses, et si les deux journées d’immersion au DataCenter de Clermont ont permis de rencontrer les principaux acteurs du groupe elles ont aussi élargi le champ des possibles … il encore difficile d’en cerner les cas d’usage.

C’est à ce moment précis que les experts entrent en jeu !
L’arrivée de Virginie Dallot (Directrice de projets R&I, be-studys) et d’Aïssatou Sarr (Group Data Protection Officer (DPO), be-ys) a justement permis, avant le lancement officiel des sessions de travail, de lever le voile sur certains points, d’en approfondir d’autres et de mieux cerner les enjeux de ce sprint créatif.

░ JOUR 2: “s’orienter dans le brouillard” ░

Gonflés à bloc, les étudiants attaquent cette deuxième journée avec, si ce n’est les idées claires, une réelle volonté d’avancer dans leurs débuts de réflexions sur les sujets.
Certains étudiants se regroupent par grand sujet, par thématique ou par affinité pour trouver ensemble un angle d’attaque.

Benoît Schoeffler (CTO, be-Studys), ainsi qu’Adnane Bachir Ahl Taleb, (datascientist, be-studys), ont rejoint la team d’experts de la veille pour répondre aux interrogations des équipes et confronter les points de vue.

De ces séries d’échanges et de réflexions émergeront dans la soirée les premières ébauches de projets exposées en amphi lors d’un temps spécifiquement consacré au jury intermédiaire informel destiné à conforter les étudiants dans leurs orientations où à éclaircir les zones d’ombres persistantes.

░ JOUR 3 : “distinguer la sortie” ░

“se hace camino al andar”
“Le chemin se fait en marchant”
écrivait le poête Antonio Machado.
Un adage confirmé, cette troisième journée, par la progression et l’ajustement des projets aux côtés d’une équipe d’experts complétée cette fois par le regard avisé et bienveillant du juriste Alexis Frankel.

Petit à petit, les projets s’affinent, s’ajustent et se préparent au grand jury présidé par Thierry Vallenet (Directeur général be-ys) et composé d’experts pluridisciplinaires issus des écoles partenaires et du groupe be-ys :
- Virginie Dallot (Directeur de projets R&I, be-Studys) ;
- Benoît Schoeffler (CTO, be-Studys) ;
- Alexis Frankel, juriste ;
- Dominique Legeais, professeur des Universités, directeur du centre de droit des affaires et de gestion, Université Paris Descartes ;
- Nicolas Mathey, professeur de droit privé, Université Paris Descartes ;
- Florain Pelgrin, chercheur en économie et professeur à Edhec Business School ;
- Adnane Bachir Ahl Taleb, datascientist, be-studys.

L‘attention … et la tension… montent dans l’amphithéatre !
Les 4 équipes déjà constituées se succèdent enfin pour pitcher leurs idées :
• Bucco-Coin, propose des solutions destinées à faciliter la transmission d’informations médicales, à éviter les erreurs et à lutter contre les fraudes ;
• IA Preventive, envisage d’utiliser l’intelligence artificielle pour lutter contre la fraude et la cybercriminalité ;
• Auto-gestion, s’oriente vers des systèmes d’automatisation pour diminuer les coûts de traitement, et envisage de repenser la Blockchain en mode RGPD ;
• enfin Yser, souhaite remettre l’individu au centre du système et inciter les entreprise à plus de transparence sur l’utilisation des données.

Pendant les présentations, chaque membre du jury, muni d’une tablette tactile, est invité à noter les projets selon 5 critères :
• Pertinence de la problématique soulevée
• Originalité
• Faisabilité
• Qualité de la présentation, équilibre de l’équipe
• Supplément d’âme

Le public attentif et impliqué peut aussi donner son avis via une appli spécifique sur smartphone !

Après avoir éclairci certains points, le jury se retire pour délibérer.
Puis Thierry Vallenet, souligne la qualité des projets présenté et la capacité d’adaptation des étudiants face aux problématiques soulevées et révèle enfin les résultats : Yser, l’emporte sur les votes devant les 3 autres projets au coude à coude.

Chaque membre du jury vient nourrir ces restitutions d’un regard bienveillant et de recommandations avisées pour la suite…

Les équipes ont maintenant 9 mois pour confronter et et adapter leurs idées au terrain, les produire et les développer !

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