CoVive : première application mondiale COVID-19 certifiée CE, développée par Medicus AI
Lorsque nous avons vu les différentes solutions et applications lancées dans la lutte contre le COVID-19, nous avons réalisé qu’il n’existait aucune application qui associait tous les cas d’usage possibles afin de répondre simplement et facilement aux besoins des gens. Nous nous sommes donc mis à réfléchir, nous avons travaillé pour construire au final un outil qui offrait toutes les fonctionnalités que nous avions imaginées utiles pour une application COVID-19. Nous lançons maintenant CoVive dans une initiative mondiale.
Francisco Vega, responsable des nouveaux marchés et de la Chine, Medicus AI :
Je ne peux pas croire que c’était il y a moins d’un mois que nous recevions le premier appel concernant l’épidémie de ce qui n’était encore qu’un coronavirus. À ce moment-là, notre bureau de Vienne était encore en pleine activité, et c’était surtout la Chine qui faisait la une des journaux, même l’Italie n’était pas encore dans le collimateur. J’avais passé le mois de janvier en Chine et j’étais parti une semaine avant le confinement national. En voyant la rapidité avec laquelle le virus se propageait et les terribles efforts déployés par la Chine pour enrayer son expansion, je me suis rendu compte que cela allait être bien plus important que ce à quoi on s’attendait, et avec des conséquences bien au-delà de la Chine. Cela constituait une menace importante, tant pour nous, en tant qu’êtres humains, que pour nos activités économiques. J’ai rapidement émis un appel à réflexion, ce qui a semblé être un peu superflu pour tous ceux qui travaillaient sur des choses plus importantes… du moins c’est ce que nous pensions. Il y a eu une certaine résistance, mais j’ai insisté sur le fait qu’il était important que nous commencions à réfléchir à la manière dont nous pourrions agir.
Dr. Baher Al Hakim, PDG de Medicus AI :
Je me souviens de ce jour où vous avez mentionné pour la première fois ces informations, Francisco. J’ai eu l’impression que c’était quelque chose à garder à l’esprit, à laquelle je pourrai réfléchir plus tard, quand j’en aurai le temps. Comme vous le savez, je lis une quantité énorme de recherches, d’articles d’opinion, d’études… mon courrier électronique est rempli de données, et à ce stade, je n’avais pas encore relié tous les fils, je n’avais pas encore synthétisé ces informations. Quand j’ai finalement réussi à le faire quelques semaines plus tard, c’était début mars, et après un week-end à me sentir stupide et coupable d’avoir sous-estimé la gravité de cette menace et d’avoir ignoré notre responsabilité pour la résoudre, j’ai lancé un appel pour que le projet, encore sans nom, soit placé en tête de notre agenda. J’ai décidé de mobiliser plus de la moitié de notre équipe mondiale pour le mener à bien. Nous devions agir rapidement, élargir notre champ d’action et opérer avec précision pour obtenir un impact significatif. Comme toujours, nous avons commencé par la science.
Dr. Nadine Nehme, directrice scientifique de Medicus AI :
C’était notre premier grand défi. Une nouvelle maladie et un nouveau virus, cela veut dire qu’il n’y a pas de lignes directrices ou de sources médicales et scientifiques disponibles a priori, que nous pourrions exploiter méticuleusement. Pourtant, c’est la première fois que la communauté scientifique et médicale mondiale a choisi une collaboration ouverte afin de vaincre le virus et aider l’humanité. Tous les efforts comptent, qu’il s’agisse d’intégrer le séquençage du SARS-CoV-2 dans une base de données publique ou d’établir une collaboration à distance entre les plus grandes institutions de Chine, d’Europe et des États-Unis. Cela a permis aux scientifiques de publier leurs conclusions, mais, en raison de l’urgence, certaines d’entre elles n’étaient pas fondées sur des chiffres statistiquement significatifs. Certaines étaient contradictoires, mais néanmoins, la grande majorité contenait des informations précieuses et leur disponibilité dans un délai aussi court est remarquable et mérite un tonnerre d’applaudissements.
Rafael Vartian, responsable du développement commercial (Allemagne-Autriche Suisse), Medicus AI :
Je me souviens que c’est à ce moment-là que vous et Baher êtes venus me voir et m’avez suggéré de nous rapprocher d’institutions de santé en Europe. Avec Vienne comme siège social, il était logique de regarder au plus proche. Avec le soutien de notre partenariat avec Roche Diagnostics et nos relations entretenues avec des clients tels que BioneXt LAB au Luxembourg, avec lequel nous nous sommes finalement associés pour le lancement, nous avons pu aller plus vite et plus loin. Grâce à notre présence mondiale, nous avons rapidement constaté que les acteurs régionaux avaient déjà mis en place différentes solutions parcellaires dans de nombreux pays, mais qu’aucun n’était en mesure d’offrir une solution complète. C’est pourquoi nous avons décidé de concevoir CoVive de manière modulaire et flexible afin de pouvoir l’associer aux solutions existantes et d’ajouter des fonctionnalités qui manquaient. Le principal défi pour nous était de construire la voiture au fur et à mesure que nous la conduisions. Les partenaires potentiels voulaient voir l’application, mais au début, elle n’était encore qu’une liste de fonctions. Nous devions encourager à la fois l’imagination et la foi !
Makram Saleh, chef de produit, Medicus AI :
C’était vraiment un défi. Je me souviens qu’au début, lorsque nous avons commencé à discuter de ce que pourrait être le projet, nous pensions à un petit projet, un chatbot peut-être. C’est lorsque nous avons commencé à collecter les questions et des idées de partenaires et de professionnels de la santé que nous avons commencé à élargir notre champ d’action pour en faire une application à part entière. Pour nous, l’objectif était de la rendre aussi complète et utile que possible, avec un produit de première étape qui pourrait déjà servir au plus grand nombre de personnes possible. Au lieu de penser en termes de fonctionnalités, nous avons réorienté notre approche pour trouver des solutions aux problèmes. C’était la seule façon de vraiment aborder les lacunes et la meilleure façon de les combler.
Serene Touma, responsable du contenu, Medicus AI :
Ce processus a été un exercice vraiment important en ce qui concerne le contenu, nous obligeant à réfléchir à la façon dont nous allions communiquer dans l’application et autour de l’application. Chaque écran, chaque bouton, chaque titre devait être pensé et imaginé avec une couche supplémentaire d’empathie. Considérer la peur et l’incertitude que les gens ressentaient devait être notre priorité numéro un, et s’assurer que nous communiquions clairement était notre étoile vers laquelle nous sommes revenus encore et encore. Une fois que nous avons compris à quoi servirait l’application, nous avons commencé à construire notre écosystème de contenu : nos blogs, nos bulletins d’information et nos campagnes de médias sociaux.
Dr. Nadine Nehme, responsable scientifique de Medicus AI :
Et bien sûr, nous avions le contenu médical auquel penser, ce qui était un challenge sans précédent. Le plus grand défi que nous ayons rencontré dans ce paysage en constant changement a été l’évolution rapide des directives médicales nationales et locales. Dans le pire des cas, ces préconisations sont généralement mises à jour annuellement. Cependant, avec le rythme effréné du nouveau SARS-CoV-2, les recommandations médicales sont actualisées beaucoup plus régulièrement, parfois même quotidiennement. Nous avons décidé de consacrer plus de la moitié de nos chercheurs et médecins à couvrir cette tâche et pour examiner quotidiennement les mises à jour des recommandations médicales par pays couvert.
Mouhamad Kawas, directeur technique, Medicus AI :
Il ne restait plus qu’à développer ! Nous avions travaillé en étroite collaboration avec Makram lors de la conception du produit et nous avions une bonne compréhension de la façon dont l’application devrait fonctionner. Avant d’écrire une seule ligne de code, nous avions l’importante tâche de constituer une équipe pluridisciplinaire composée de nos meilleurs éléments, puis de sélectionner la bonne technologie en quelques heures seulement, alors que cela prend habituellement des semaines. Une fois que nous avons choisi “Flutter”, un framework multi plateforme, nous avons pu créer rapidement une application pour toutes les supports : iOS, Android et web. Cela signifie qu’une seule équipe de développement a pu faire tout le travail et les équipes d’assurance qualité et médicales ont pu valider l’application une fois pour tous les supports, ce qui a permis à nos équipes de gagner beaucoup de temps.
Dr. Baher Al Hakim, PDG de Medicus AI :
Mouhamad, vous avez omis le plus important, l’obtention de la certification CE pour l’application, et ce en un temps record ! Quand je vous ai dit que l’équipe avait 6 jours pour y arriver, au fond de moi-même je ne pensais pas que vous puissiez le faire, mais je voulais quand même vous challenger. Quand je me suis réveillé un matin avec le message que c’était fait, j’ai dû m’y reprendre et lire une deuxième fois pour m’en persuader Je suis encore aujourd’hui étonné, mais surtout fier que nous ayons pu le faire tous ensemble.
Vous pouvez télécharger dès maintenant l’application CoVive sur l’App Store, et très prochainement sur le Play store !
