Et si on permettait aux marques de contrôler l’ensemble du cycle de vie d’un client en maîtrisant leur marché de l’occasion ?
Problème > Les marques n’ont aujourd’hui aucune maîtrise de l’expérience de revente et ne capitalisent pas sur l’émergence du marché de l’occasion
Un marché qui ne cesse de croître
Le marché de l’occasion dans la mode et les accessoires, valorisé rien qu’en France à plus d’un milliard d’euro, doublera dans les dix prochaines années. Un immense marché puisqu’en 2018, 1 Français sur 3 s’est acheté un article de mode seconde-main. En 2028, le marché de l’occasion devrait même peser plus lourd que celui de la fast fashion.
Ce marché est surtout tiré vers le haut par les millenials représentant 33 % des acheteurs avec une croissance de 40% chaque année. Les dépôt-vente et friperies ont par ailleurs laissé place à des plateformes online comme Vinted qui a réussi à atteindre en quelques mois à peine près de 21 millions de membres, dont huit millions en France, le plaçant dans le top 5 des e-commerce. D’autres plateformes comme Vestiaire Collective ou The Real Real (Luxe), ou encore les marketplace classiques (ebay, Le Bon Coin), se rémunèrent des millions sur l’occasion, empêchant les marques d’acquérir de nouveaux clients potentiels.
Les marques ne capitalisent donc pas financièrement sur ce marché de la seconde-main et ne contrôlent ni l’image ni l’expérience d’achat.
Des marques prennent le contrôle
Certaines marques et industriels, conscients des enjeux, se positionnent sur ce marché par différents biais. En 2017, H&M a notamment investi deux millions d’euros (via son fonds H&M Co/Lab) dans la société suédoise de seconde main Sellpy. Le groupe a également mis en place une grande opération de recyclage et de reprise dans ses magasins qui permet de rapporter d’anciens vêtements usagés ou abîmés afin d’obtenir en échange une réduction immédiate.
D’autres acteurs comme Patagonia, REI ou Eileen Fisher ont décidé d’adopter Yerdle, solution de gestion en marque blanche fondée en 2012, permettant aux marques de contrôler leur marché de la seconde-main. La startup s’occupe de toutes les opérations, de la logistique, au pricing, à la prise de photos jusqu’aux retouches. Les produits sont ensuite uploadés sur les site e-Commerce des marques dédié aux vêtements d’occasion, géré par Yerdle.
Offrir l’infrastructure de support
Autre exemple inspirant, celui de la startup Thredup qui s’associe avec les marques pour leur permettre de proposer à leurs clients des programmes d’upcycling dans un objectif de fidélisation de clientèle et de communication RSE. Les marques proposent des ‘clean out kit’, pour inciter les clients à vider leurs armoires, qui ont le choix en contrepartie de recevoir un paiement ou bien un crédit boutique. La startup gère toute la chaîne de valeur de revente de la prise de photo aux descriptifs produit, jusqu’à la revente sur sa marketplace et la livraison. Une infrastructure opérationnelle et logistique de très forte valeur ajoutée à la fois pour le consommateur et la marque qui délègue tout. La startup, valorisée à plus de 670m$ propose également la possibilité aux marques d’allouer des corner ‘thredup’ en magasin, proposant à leur clients une sélection de vêtements d’occasion de la marque.
Vision > Construire la plateforme de gestion du marché de la seconde-main pour les marques
Il existe plusieurs solutions possibles pour adresser cette opportunité, qui devra cependant prendre en compte plusieurs éléments :
- Identifier les sujets prioritaires à adresser pour les marques et pour les consommateurs à partir d’échanges directs avec des retailers et de clients potentiels
- Proposer une expérience client qui se démarque de toutes les plateformes digitales existantes et des offres offline
- Proposer un business model rentable, répétable et scalable idéalement
Votre mission si vous l’acceptez…
Les entrepreneurs qui prendront en charge cette problématique devront avant tout bien comprendre les attentes à la fois des retailers et des consommateurs ciblés, et s’immerger dans cette industrie pour identifier l’expérience retail et de services qui fera la différence. Il est essentiel d’aller au contact des différents stakeholders directement sur le terrain et rapidement tester le besoin sur le marché pour valider les hypothèses et raffiner la solution.
Nous cherchons des entrepreneurs ambitieux, débrouillards et passionnés par le retail et la beauté. Une première expérience dans ces deux industries est un plus. Si ce projet te parle, dis-nous en un peu plus sur toi et pourquoi tu serais l’entrepreneur idéal!
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