Et si on simplifiait la gestion de l’environnement de travail ?
Pathfinder est une filiale de The Family, dédiée aux opportunités de business scalables qui nécessitent un fort appui infrastructurel et capitalistique. Depuis 2015, Pathfinder crée des startups à partir des problématiques sectorielles de nos clients corporates. Ils partagent notre ambition, assument leur incapacité à déployer des startups en interne et nous font confiance pour faire émerger des pépites dont ils deviennent investisseurs majoritaires.
Toujours à la recherche de profils entrepreneurs prêts à craquer des problématiques ambitieuses, nous choisissons de partager nos réflexions.
Problème > Gérer l’environnement de travail est très complexe
Nous adressons le sujet du bien-être au travail qui prend de plus en plus d’ampleur : comment peut-on faciliter la gestion de l’environnement de travail pour créer une expérience de travail exceptionnelle ?
Le bien-être: un enjeu stratégique
Nous constatons aujourd’hui une réelle prise de conscience, le facteur clé de réussite pour une entreprise : c’est l’humain. Le bien-être en entreprise est donc devenu un enjeu stratégique, face à des collaborateurs de plus en plus nomades et infidèles, il influe sur le recrutement et la rétention des talents. Un employé plus épanoui et moins fatigué est en effet un employé plus productif et engagé. Le résultat se reflète dans la performance même d’une entreprise, qui voit sa rentabilité augmenter jusqu’à 20% de plus.
De nombreux produits et services sont aujourd’hui proposés par les employeurs pour instaurer les meilleures conditions de travail, aussi bien au sein du bureau que pour le travail à distance. Dans l’ancien monde du travail, les avantages se réduisaient à la cafétéria bruyante et la machine à café poussiéreuse. Le nouveau monde du travail offre des avantages sans limites, toujours plus proches de la frontière avec la vie personnelle. Du sport à la crèche d’entreprise et au snacking à volonté, les employeurs se montrent de plus en plus généreux, et plus flexible quant à l’organisation du temps de travail. Un facteur clé de compétitivité participant à la marque employeur, les attentes côté salariés évoluent eux aussi très rapidement. Idem sur le plan juridique qui prévoit des dispositions obligatoires à prendre par chaque employeur pour maintenir la santé physique et mentale des salariés.
Une évolution des postes et des besoins
Cette tendance du bien-être se reflète dans l’évolution des postes chargés du recrutement et de la gestion de l’espace de travail. Le Responsable des Ressources Humaines se transforme en Chief Happiness Officer, et les Responsables des Services généraux décident d’adopter en 2010 l’appellation de Responsable de l’environnement de travail. Ces rôles voient leur champs d’action élargis, complétés par des compétences en psychologie, sociologie et communication. Ils sont garants à la fois de la rationalisation des dépenses et de l’instauration des conditions participant au bien-être des salariés : de l’espace de travail (confort thermique, acoustique, qualité de l’air, luminosité, décoration, espaces verts..) à l’aménagement (disposition des espaces partagés, ergonomie…) aux services (Food & beverage, activité physique, hygiène, détente et convivialité, services personnels…).
Un marché fragmenté
Dans un objectif d’allègement des coûts, une grande majorité de ces prestations ont historiquement été externalisées. Le marché se compose d’une part de multiples petits acteurs se positionnant sur les métiers de support à forte intensité de main-d’œuvre (nettoyage, la sécurité, la restauration..), et d’autre part des gros majors du Facility Management (Vinci, Sodexo, Elior..), qui répondent au besoin de rationalisation des prestations et de diminution du nombre de contrats, en passant par un interlocuteur unique. Mais cette course à la minimisation des coûts a eu l’effet négatif avec le temps de dégrader le service proposé.
La Tech pour piloter son environnement de travail
Mécontents de la qualité de services fournis dans la maintenance de leur copropriété, Dan Teran et Saman Rahmanian constatent qu’il est difficile d’être tenu informé que les tâches ménagères d’un prestataire aient bien été effectuées à temps, sur un lieu donné. Ils constatent également une communication arriérée avec ces prestataires traitant principalement par téléphone voire même par fax. Pour apporter de la transparence au secteur du ménage, ils décident donc de créer en 2014, Managed by Q, à destination d’offices managers. La solution initialement centrée sur le ménage, s’est depuis étendue pour gérer l’espace de travail dans sa globalité, des services de maintenance (assemblage de mobilier, électricité, plomberie, peinture..) aux fournitures de bureau (cartouche d’imprimante, stylos, savons..). Un business modèle mix d’abonnement pour les services récurrents comme le ménage, et de marketplace pour les produits et services ‘on demand’. Un office manager reçoit donc une seule facture détaillant toutes les prestations et ne traite qu’avec un seul interlocuteur.
L’entreprise a par ailleurs fait de la tech un facteur de compétitivité pour proposer une réelle expérience aux office managers et à leurs employés. Une tablette installée sur le mur des couloirs d’entreprise, permet aux employés de faire remonter des besoins (ex : plus de cartouches d’imprimantes, évier bouché..). La prise de photos pour les tâches effectuées par Q permet également de garder une trace et d’apporter de la visibilité pour le client. Côté employés Q, ils disposent d’une app avec une liste customisée des tâches à effectuer, un agenda avec la localisation pour la prestation, et la possibilité de communiquer avec Q et le client.
Managed by Q débuta initialement avec des freelancers et prestataires sur contrat mais pivota vers le recrutement de leurs propres employés pour un meilleur contrôle de la qualité de la prestation. Une grande partie de leur succès repose également sur le modèle d’incentivisation de leurs employés, le fondateur annonçant récemment la distribution de 5% des parts du capital à ses opérateurs sur les cinq prochaines années. La startup new-yorkaise compte plus de 2000 clients dans 5 villes (New York, Chicago, Los Angeles, San Francisco, et Oakland), et plus de 1000 employés. L’entreprise qui a levée au total $72.4M, a annoncé son rachat par We Work début avril 2019.
Un marché très largement sous-exploité
Le potentiel du marché reste cependant immense, et peut s’étendre à une panoplie d’autres produits et services: aux prestataires de la food en entreprise, au management des visiteurs et des salles de conférence, aux services personnels — la révolution dans le monde du travail est en marche.
Il n’existe actuellement en France et en Europe aucun acteur majeur de taille. Les besoins des entreprises, et plus particulièrement des corporates sont également plus spécifiques par rapport aux besoins des startups - une réelle opportunité est à saisir !
Vision > Une solution complète pour sourcer et gérer les prestataires favorisant le bien-être en entreprise
Pour faciliter la gestion des prestataires, la solution devra répondre à trois impératifs:
- Proposer un label de qualité: mettre en place une charte de qualité pour instaurer un niveau de standard et d’exigence. Obsédé(e) par la valeur apportée au client, vous devrez réfléchir aux meilleurs moyens pour motiver, incentiver vos prestataires pour les engager au maximum afin qu’ils partagent une ambition commune. Vous devrez également réfléchir aux outils et indicateurs de mesure pour évaluer la qualité de service.
- Proposer un outil à destination des entreprises pour : matérialiser avec une expérience fluide et simplifier le quotidien des deux parties (entreprises et opérateurs) pour en faire l’outil de gestion et la place de marché de référence dans le secteur de la qualité de l’environnement de travail
- Capitaliser sur les données : il sera essentiel de valoriser les données récoltées pour apporter des insights et personnaliser au mieux l’expérience
Votre mission si vous l’acceptez
Nous voulons créer une plateforme permettant de piloter la gestion de l’environnement de travail. Les entrepreneurs qui prendront en charge cette problématique devront bien comprendre le quotidien des acteurs impliqués (Office managers, Responsables de l’environnement de travail, RH, Prestataires externes, Opérateurs…) pour construire la solution la plus adaptée. Par des tests terrain, il faudra d’abord aller à la rencontre de ces acteurs, et tester le besoin sur le marché.
Les profils tech capables de construire cette plateforme et de choisir les bonnes briques technologiques autant que des profils business seront privilégiés. La production de data, sa représentation sous forme simple et son utilisation pour offrir un outil de pilotage sont également clés.
Entrepreneurs aguerris et ayant une bonne connaissance du secteur du facility management ou une bonne connaissance de la gestion de l’environnement de travail, il est temps de changer la donne. Si cette opportunité t’intéresse, inscris-toi sur ce lien en mettant comme objet de startup “Bien-être au travail”.
