4 raisons qui expliquent pourquoi la bière est meilleure en voyage

Félix-Antoine Huard
Monsieur et Madame Tout-le-monde
2 min readDec 3, 2015

Mon carnet de notes de voyages, mon fil Instagram et quelques rondeurs au bas ventre trahissent mon penchant pour les ales et lagers. Que ce soit au Québec dans le confort de ma microbrasserie préférée ou sur le toit d’une auberge en Bulgarie, la bière détend, rapproche et incite aux grandes discussions.

Pourtant, même si nos maîtres brassicoles québécois font rayonner la province dans des contrées lointaines, j’ai constaté au fil de mes périples que ta bière, bah elle est toujours plus fraîche dans le pub du voisin.

Voici pourquoi :

1. New is always better

Le grand Barney Stinson nous l’a bien expliqué dans les épisodes de “How I met your mother” : la nouveauté, c’est toujours mieux.

Même si le procédé de fabrication reste le même, la marque, le format et la langue de l’étiquette eux sont différents. Du coup, ta Hefeweizen goûte différent elle aussi.

Si tu vagabondes un peu, tu peux même goûter une nouvelle bière chaque jour ! C’est ti-pas beau ?

2. Ma pinte parle plusieurs langues

Que ce soit dans un verre, un pichet, un bock ou direct à bouteille, ma bière ne m’a jamais parlé (thank god!).

Par contre, les gens autour de toi et le staff du p’tit bar underground où tu t’sens épié comme Frodon au Prancing Pony, eux… parlent dans une autre langue.

Pis étonnament, plus tu bois, plus on dirait qu’on s’comprend. Avec l’éveil aux langues vient l’éveil des sens et ta troisième pinte est dé-li-cieuse !

3. J’travaille jamais le lendemain

Ailleurs que chez soi, on dirait que la modération n’a pas vraiment meilleur goût. Même s’il vaut mieux rester prudent et en contrôle, j’travaille jamais le lendemain. Du coup, si les finances et les activités du lendemain le permettent, rien ne t’empêche de profiter de la grande diversité du menu ;)

4. Un rituel houblonné

Finalement, même si mes papilles ne découvrent pas le Saint-Graal et que ma bière goûte la Pabst, juste le fait de s’assoeir avec d’autres voyageurs dans un pub ou tout seul sur la plage et d’en boire une froide, ça confère un p’tit charme à ton 4@7.

Ça t’rappelle la maison et tu pleures ou tu souris. T’écris, tu chantes, tu lis, tu refais ton sac ou tu t’laves même, mais peu importe, parce que de la première à la dernière goutte, tu prends conscience de la vie que tu mènes.

Pis bin souvent, cette prise de conscience là, elle goutte bon.

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