Nova Lumina — Toucher les étoiles

Félix-Antoine Huard
Monsieur et Madame Tout-le-monde
2 min readJul 13, 2016

Ben voilà… Je serai franche. Directe. Dans ce billet, je m’offre deux choses : uno, une grande et grosse tape dans le dos; deuzio, de l’auto-promotion. Oui, oui, je me fais un high five ET je vante mon job, le tout dans un seul et même article. Faut ben que ça paye, parfois, être blogueuse-bénévole… Alors, si vous me permettez, laissez-moi vous parler de mon plus récent projet, de mon bébé, de ce qui me fait rêver et cauchemarder tout à la fois : Nova Lumina.

D’accord, mais c’est quoi, cette bibitte? Une expérience immersive. Un parcours nocturne en bord de mer, à Chandler, en Gaspésie. Une création de Moment Factory. Oui, oui, Moment Factory, comme dans… les créateurs de Foresta Lumina à Coaticook, les artistes derrière les shows de Muse, du Superbowl, sur les bateaux de Royal Caribbean. Non, je ne travaille pas dans leurs bureaux, je n’ai pas encore eu droit à mon t-shirt Moment Factory, mais ce sont mes partenaires principaux dans ce merveilleux projet récréo-touristique.

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Photo : Moment Factory[/caption]

J’étais « juste » une p’tite stagiaire il y a quelques mois, mais là, je joue dans la cour des grands. Je me retrouve DG d’un projet extraordinaire. De voyageuse, touriste, je deviens gestionnaire d’un attrait touristique. Je viens de traverser le miroir! C’est à mon tour d’accueillir les visiteurs, de gérer une équipe de guides, d’agents à la billetterie, de surveillants, d’aller à la pêche aux touristes. J’ai posé mon sac à dos, remisé mes gougounes et repris mon make-up et mes habits propres. J’ai fait pause sur mes idées de vagabonde et je suis devenue sérieuse… Ben, enfin… Pas complètement!

Parce que Nova Lumina, oui, c’est du sérieux. Mais c’est aussi du rêve. Imaginez : des étoiles qui s’échouent sur la grève, un parcours tout en forêt, puis sur le bord de la baie, de la mer, des lumières partout, une musique enivrante. Et le temps qui s’arrête. Un voyage entre ciel et mer. Une nouvelle façon de voir la Gaspésie, de la vivre. Parce que c’est beau de voir du pays, mais c’est encore mieux si ça nous fait vibrer, si ça nous touche, nous ébahit.

Même au boulot, je cherche le « wow », je cherche le petit extra qui saura me faire sentir vivante. Et c’est peut-être ce que j’aurai retenu de mes voyages : je carbure aux émotions, à l’adrénaline, aux défis et à l’inconnu… Même si j’ai parfois les genoux qui me shakent… Surtout quand vient le temps de donner une entrevue à Radio-Canada

Me voilà donc les deux pieds bien ancrés sur terre, en Gaspésie. Prise par un projet qui m’emballe et m’anime. Solide sur mes pattes. Mais je garde la tête dans les nuages. En fait, cet été, je touche aux étoiles. Et le plus beau, c’est que c’est mon job…

Note : La photo tout en haut est de William De Merchant, un talentueux photographe de Chandler.

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