Suggestion lecture : The Turk who loved apples

Félix-Antoine Huard
Monsieur et Madame Tout-le-monde
2 min readFeb 9, 2016

J’aime les voyages. J’aimes les réflexions qu’ils m’apportent, les leçons qu’ils m’enseignent et les découvertes qu’ils me partagent. Or, comme plusieurs d’entre vous, je n’ai pas toujours la chance de sauter dans un avion dès que l’appel de l’aventure se fait ressentir. Voilà donc pourquoi je lis. Je ne compte plus le nombre de récits de voyage qui sont parvenus jusqu’à ma table de chevet.

Mike Horn, Cheryl Strayed, Ryszard Kapuscinski, Dominique Fernandez, Julien Blanc-Gras et Alex Garland, entre autres, m’ont amenée aux quatre coins du monde. J’ai pris un malin plaisir à voyager à travers leurs yeux et leurs expériences. Et tout récemment, c’est Matt Gross qui s’est livré à moi.

Dans son oeuvre The Turk who loved apples : And other tales of losing my way around the world, Matt Gross nous raconte ses périples et ses anecdotes en tant que voyageur économe pour le New York Times (Frugal Traveler).

Ce livre nous fait parcourir le monde du Canada au Vietnam en passant par la la Lithuanie et le Japon. Structuré par thématiques (voyager en famille, faire des amis, tomber malade…), ce récit alterne entre les époques et les lieux, ce qui — je l’admets — peut être un peu déroutant. Or, Matt Gross a aussi secoué mon âme de voyageuse. Qu’est-ce que l’éthique, lorsque l’on voyage? Suis-je une touriste, par moment? Ce sera comment de voyager avec ma famille et mes enfants? À quoi bon, parfois, se donner tout ce mal?

Voilà un livre qui a ses défauts, mais qui vous fera assurément voyager. À travers le globe… et à l’intérieur de vous-même.

Voici un passage qui m’a marquée :

Tourists, I could now better understand, were not some lesser species. Like all travelers, they had earned their right to travel as they wished, and if that meant organized tours and checklist sightseeing, who was I to tell them they were wrong? Travel did not always have to be hard or deep. It could even be easy and fun, and even I could do it, guiltlessly.

À noter : J’ai eu du mal à trouver son équivalent en français. Si vous dénichez une version traduite, n’hésitez pas à m’écrire!

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