“Wild China” ou voyager depuis son sofa

Félix-Antoine Huard
Monsieur et Madame Tout-le-monde
2 min readNov 9, 2015

Bien que le coût d’un voyage ne soit pas aussi astronomique que l’on pourrait le penser, parfois, c’est une combinaison de finances, de timing et d’un paquet de facteurs imprévisibles qui font que l’on est cloué dans le fauteuil de son salon plutôt que dans un siège d’avion.

Par contre, l’envie de découvrir le monde, elle, elle ne se soucie pas de toutes ces contraintes et elle continue à te ronger de l’intérieur. Dans ces moments-là, je m’en remets à ma belle TV HD et je me délecte le plus souvent d’images à couper le souffle sans devoir subir le dépaysement et les innombrables heures dans les transports.

Dernièrement, c’est vers la Chine sauvage que je me suis envolé du bout de ma manette pour un voyage saisissant.

Wild China — 6 épisodes de délices

Bon, d’emblée je dois dire que je suis un grand fan de la BBC et de ses reportages sur les contrées sauvages et oubliées de notre belle planète bleue. Tournée en haute définition en 2008, cette série documentaire présente la Chine sous un regard différent. Plutôt que de se concentrer sur la Grande Muraille et l’Empire oriental, l’équipe de tournage a pris le chemin des rizières, des forêts de bambou et du Mont Kawagebo pour observer la relation entre les populations locales et les espèces indigènes.

Le Mont Kawagebo (6740m), véritable force de la nature.

Des animaux et des hommes

Outre les magnifiques paysages, ce qui m’a surtout plu de ce documentaire, c’est la mise en valeur de régions du monde moins connues, où la relation entre l’homme est la nature y est primordiale. De voir des fermiers accueillir dans la charpente de leur maison une petite famille d’oiseau afin d’avoir une meilleure idée du changement des saisons et de la qualité de leur plantation, ça te rappelle qu’avant Météo Média, les gens avaient besoin d’indicateurs pour la température extérieure.

Tigre sibérien… beau p’tit chat ! — crédit photo : Dave Pape

Mon appréciation de la modernité s’est pris un solide coup de pied dans gorge à la façon lutteur WWE, parce que justement, dans mon beau 5 1/2 à Sherbrooke, j’avais beau “voyager” en Chine, ce documentaire m’a fait prendre conscience du lien fragile essentiel, mais souvent oublié en ville, entre la nature et l’humain.

Bref, autant pour prendre du recul par rapport à sa réalité quotidienne, ou juste pour découvrir la Chine sauvage, “Wild China” est assurément un incontournable dans votre bibliothèque de films et de documentaires.

Je veux le voir tout de suite !

Pour les petits curieux, c’est disponible sur YouTube et sur Amazon !

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