Mouvement cyberpunk en photographie : évolution d’un art prisé par les générations

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13 min readJan 11, 2023

Le cyberpunk — un sous-genre de la science-fiction né dans les années 1980 au confluent de la cybernétique et de l’univers punk — nous plonge dans un monde dystopique et futuriste, où les sociétés technologiquement avancées laissent place à la violence et font naître des anti-héros cyniques.

Introduit dans différentes formes d’art, notamment dans le cinéma, la bande-dessinée, le cinéma ou les jeux vidéos, idéalisé et disséminé dans des sous-genres ou micro-tendances comme le subversive basics/acubi qui mettent l’accent sur des pièces basiques d’une garde robe via un regard futuriste (donnant lieu à des débardeurs aux découpes atypiques ou une superposition de vêtements en tissus transparents par exemple), le mouvement cyberpunk est de plus en plus répandu dans le monde de la photographie. Pour dépeindre ce mouvement dans le 3e art, de nombreux artistes utilisent des techniques maintenant établies comme la 3D et la CGI.

Retour sur l’avènement de la photographie

Pour rappel, la photographie est la technique permettant de fixer des images grâce à la lumière, et le terme désigne également l’image obtenue ainsi que la branche du 3e art qui lui est dédiée.

Avant l’effusion créée par la diffusion de l’art photographique, les artistes avaient recours à d’autres formes d’arts — peinture, sculpture et dessin notamment — pour répondre à leurs besoins, envies ou demandes, et ce, dans l’ensemble des cultures autour du globe. De multiples vestiges demeurent visibles dans les nombreux musées qui nous entourent et ces formes d’art restent omniprésentes aujourd’hui en suivant les mouvements émergents de leurs époques.

C’est dans les années 1820 que le premier procédé photographique a vu le jour des mains du français Nicéphore Niepce. Deux connaissances ont été associées afin de faire naître cette technique :

  1. l’optique afin de capter et livrer une image en un point précis ;
  2. la chimie permettant de fixer l’image obtenue sur la surface choisie.

Les connaissances reposant sur l’optique ne datent pas du XIXe siècle mais remontent à l’Antiquité avec les réflexions d’Aristote sur la chambre noire, poursuivies par Ibn al-Haytham — savant perse connu comme étant le père de l’optique moderne — au Moyen-Âge et Léonard De Vinci à la Renaissance. Cette chambre est constituée par une boîte fermée, étanche à la lumière, et dont une des faces est percée d’un très petit trou — celui-ci permettant la formation, sur la paroi opposée, de l’image inversée d’un objet éclairé placé à l’extérieur, devant ce dernier. Les inconvénients de la camera obscura résident en deux points : on ne peut visionner l’image qu’en temps réel car celle-ci n’est pas fixée sur une surface et le manque de luminosité des objets observés prodigue des images de faible qualité. C’est là qu’interviennent les connaissances en chimie.

Représentation géante du principe de la camera obscura

Les alchimistes découvrent au XVIe siècle que le chlorure d’argent noircissait sous l’exposition à la lumière. En utilisant cette notion, de nombreux artistes-innovateurs se lancent dans la capture de l’image et nous assistons à différentes expériences réalisées à partir de la fin du XVIIIe siècle : fixer une silhouette sur du papier imbibé de chlorure d’argent, utiliser du nitrate d’argent ou de l’hyposulfite de sodium, recourir au bitume de Judée étendu sur une plaque d’argent (technique employée par Niépce), imprégner d’iodure d’argent un papier recouvert de chlorure d’argent et l’exposer dans une chambre obscure, recourir au négatif/positif via le calotype, fixer les images via un bain d’hyposulfite de soude, manipuler des éléments chimiques dont la sensibilité à la lumière est importante comme le bromure d’argent, exploiter le verre au lieu du papier, …

Le croisement des connaissances a permis la diversification des techniques de reproduction des images et de nombreuses innovations ont vu le jour dans l’époque contemporaine, permettant de passer de la captation d’images en nuances de noir et blanc à la reproduction de couleurs et des images d’une qualité proche de l’oeil humain. Des artistes-photographes-innovateurs sont nés et leur avenir s’annonçait resplendissant avec l’appui des politiques comme Louis-Napoléon Bonaparte faisant de Gustave Le Gray le 1er photographe officiel d’un chef d’Etat français.

Processus de développement photo argentique, vestige des innovations de l’époque

La diffusion de ces techniques dans le monde se fait via différents moyens comme les missions scientifiques et reportages photographiques où les services des photographes sont réquisitionnés pour photographier des édifices historiques, réaliser des rapports de guerre illustrés. Nous pouvons imaginer que les grandes expéditions et mondialisation des échanges, y compris par l’intensification du commerce international via le commerce triangulaire, ont ouvert la voie à la démocratisation des techniques partout dans le monde. Plus tard, la création d’écoles permettant de faire émerger de nouvelles générations de photographes aura lieu.

Aujourd’hui, nous pouvons témoigner d’une mort à petit feu des images nécessitant d’être développées au profit de l’introduction d’une innovation disruptive dans l’ensemble de la société : le digital. Bien que les services de développement de photographies puissent compter quelques années devant eux, en jouant notamment sur la nostalgie des consommateurs, le monde digital a de beaux jours devant lui, du fait de son omniprésence dans nos sociétés mi-secondaires mi-tertiaires, et de la forte utilisation des réseaux sociaux par les générations qui ont vu naître ou sont nées avec internet.

Les anciens artistes-photographes-innovateurs peuvent conserver leur titre car ils s’adaptent au monde et évoluent avec leur temps. C’est ainsi que la photographie argentique — permettant l’obtention d’une photographie via un processus photochimique et un tirage papier — a vu le jour. Peu après, elle sera suivie de la photographie numérique — où l’on utilise un capteur électronique comme surface photosensible et des techniques de traitement et de diffusion numérique (informatique). Nous sommes familiers des termes désignant les fichiers de format numérique que sont JPEG, RAW ou DNG et des techniques de transfert & de stockage à notre portée comme les cartes mémoire, les disques dur externes ou les téléphones permettant de lire ces dossiers numériques. Aussi, les téléphones ont contribué à l’adoption empressée du digital en intégrant des appareils photos puissants (souvent désignés comme des concentrés de technologie), faisant d’eux des acteurs et suiveurs des tendances du marché. A cela s’ajoutent les logiciels de retouche photographique, permettant à chacun d’entre nous de devenir des mini-artistes-photographes.

Exemples d’appareils photos au fil du temps, fruits d’innovations incrémentales

Dans cet environnement donnant accès facilement aux innovations, comment se démarque-t-on en tant que photographes ?

La 3D et la CGI, échappatoire et moyen d’expression des jeunes photographes

Comment les photographes se sentent aujourd’hui

La nouvelle génération, entre la génération Z et les millenials, est connue pour être celle qui va à l’encontre de ce qui a été bâti par les générations précédentes, autant en terme politique et environnemental qu’en terme psychologique et social. En effet, nous voyons dans ce dernier volet se profiler de nombreux combats allant du racisme aux droits LGBTQIA+, en passant par le démantèlement des traumatismes générationnels. Les photographes issus de ces générations n’échappent pas à ces évolutions sociologiques, et les ressentis du métier restent personnels.

Certains font face à des blocages, tantôt dûs à l’omniprésence de ces sujets dans leur vie, tantôt dûs au syndrome de l’imposteur leur causant de se sentir comme des intrus, à en remettre en question leurs compétences et/ou capacité à mener à bien leur passion. Le mythe de l’artiste torturé ou maudit traverse les siècles et pose son empreinte au XXIe siècle où il ne fait que poursuivre la construction de cet archétype d’un être pauvre (aujourd’hui appuyé par les inégalités socio-économiques et le capitalisme), enclin à des troubles mentaux et qui refuse de suivre les règles du monde et de l’art. Néanmoins, comme mentionné ci-dessus, d’autres facteurs sont à prendre en compte comme l’environnement dans lequel évolue l’artiste, les troubles de l’époque ou encore la culture de l’artiste.

A contrario, d’autres artistes utilisent la photographie car celle-ci leur permet d’explorer des parties de leur personnalité, les émotions qui les traversent, leur permet de se lier à la grande famille des photographes, qui leur procure un sentiment de liberté et/ou d’accomplissement.

I am very fortunate to have fallen in love with the process, it was all fun and memories. I wish to continue the process and collaborate with more creators around the world!

Amanda Kuo

A ces sentiments s’ajoute l’envie de se démarquer des autres, d’apporter sa pierre à l’édifice, voir de devenir le meilleur dans son domaine — il suffit de voir le flot de vidéos sur YouTube ou TikTok, garnies de conseils portant sur la construction d’un style unique ou sur les bases à assimiler avant de pouvoir prétendre être un photographe accompli.

Utiliser des techniques ou outils technologiques a été la réponse à ces questionnements de légitimité pour de plus en plus d’artistes.

L’introduction de la 3D et de la CGI en photographie

La 3D appartient au domaine de l’infographie — la création numérique assistée par ordinateur — intimement liée à l’émergence des ordinateurs et de l’électronique, arrivée à la fin des années 1940. Au départ, la structure des dessins était réalisée à partir de programmes informatiques où chaque figure était conçue avec un sous-programme. Ce système de données avait un inconvénient : une modification du dessin impliquait une modification inévitable du programme. Par la suite, au travers de multiples innovations mêlant conception, disciplines scientifiques et arts, l’infographie a laissé paraître le travail d’image en 3D.

L’infographie tridimensionnelle est un ensemble de techniques permettant de représenter des objets en perspective sur un ordinateur. La perspective, utilisée depuis de nombreux siècles, est obtenue au travers de la géométrie projective — aujourd’hui, elle est calculée numériquement avec des données numériques 3D basées sur des espaces vectoriels (décomposés en 3 axes). Les images de synthèse informatiques tridimensionnelles, apparues dans les années 1960, aident à créer des univers numériques sur la base de l’univers matériel.

Différence entre la perspective (en 3D) et un espace vectoriel (à dimensions variables)

En utilisant les étapes essentielles de visualisation 3D que sont la modélisation et le rendu, le 8e art fait preuve d’une mutation — devenue de synthèse, elle permet d’appliquer la photographie matérielle à un espace digital. Ainsi, elle permet de s’éloigner des codes de la photographie telle que nous la connaissons car n’étant pas contrainte par les limites physiques auxquelles nous sommes soumis.

Les effets spéciaux numériques, de leur nom CGI (computer-generated imagery), sont des techniques permettant de créer des images hyper-réalistes et sont utilisés pour capturer plus que ce qui se passe devant la caméra. La CGI ne requiert pas de caméra à proprement parler car elle repose sur des programmes informatiques d’animation et d’images de synthèses — on peut créer un produit, un paysage, une espèce à partir du néant. C’est de cette façon qu’il peut se greffer à une photographie déjà numériquement “développée” en y ajoutant par exemple un élément visible dans le moment présent mais qui ne ressort pas sur les clichés ou des éléments à mille lieues de l’image capturée comme une plateforme violette en forme d’étoile de la mort. Ces effets ont été traditionnellement utilisés dans le cinéma, à partir des années 1970, et ont permis de propulser certains films au niveau supérieur comme Men in Black ou Matrix — perçus comme étant précurseurs d’une révolution technologique.

La différence semble mince entre ces 2 techniques. La séparation se fait au niveau du créateur : la CGI permet de créer une image en donnant des indications à un ordinateur, le créateur de l’image n’aura pas besoin de colorer chaque pixel lui-même mais de donner des paramètres que l’ordinateur traduira et d’adapter l’image créée à sa convenance. La modélisation 3D, quant à elle, se fait par des données en trois dimensions traduites en une image en deux dimensions par l’ordinateur, du point de vue de la caméra. Tout de même, il est intéressant de rappeler que la CGI regroupe tous les effets numériques que l’on peut trouver sur le marché, la 3D étant une sous-branche, et les œuvres réalisées auront l’effet cinématographique recherché (ou non).

Seulement, la différence reste importante aux yeux de nos photographes notamment car ces derniers peuvent se revendiquer de l’utilisation d’une technique ou de l’autre exclusivement. Serait-ce par facilité de prise en main d’un des outils techniques ou parce que les artistes arrivent à associer leur idée de l’art au résultat obtenu ?

Le mouvement cyber aujourd’hui

En cherchant cyber, cyberpunk ou leurs équivalents en hashtag, on tombe souvent sur le même type de photo (une ville de nuit avec un nombre impressionnant de fuseaux lumineux, de quoi voler la vedette à la ville lumière) et elles sont associées à d’autres arts comme en musique avec la synthwave ou le breakcore. On remarquera d’ailleurs que le terme cyber va de pair avec d’autres mouvements notamment ceux du glitchcore, neoncore ou futurecore. Provenant de la contraction d’un terme et de “hardcore”, ces appellations désignent des genres émergents qui mettent en scène des courants esthétiques romancés — comme le cottagecore renvoyant à un mode de vie champètre idéalisé.

Avec l’évolution des mœurs et le mélange de genres, est-ce un terme utilisé à tout va et qui perd son sens premier ?

Changement d’esprit entre l’univers cyber dans le jeu vidéo et une photographie appartenant au mouvement

D’une part, certains artistes restent sur les acquis/règles du monde cyber, en y ajoutant une touche de leur vision. Ces règles pourraient être énumérées comme suit : des villes surpeuplées abondant de technologie et de cyber-surveillance, illuminées par des néons apportant de la lumière dans un environnement sombre et vaporeux, des personnages parfois technoïdes parfois humains souffrant d’un environnement pollué et reconnaissables par des tenues adaptées à ce changement climatique.

La 3D (en haut) et la CGI (générée par une intelligence artificielle, en bas) au service des coutumes du mouvement

D’autre part, nous assistons à une réappropriation du mouvement cyber qui passe du côté obscur à la lumière, à l’image d’une génération qui cherche à trouver la lumière et l’apporter dans ce monde fini. Les codes permettant de reconnaître d’un coup d’œil le monde cyber sont repris de façon minime ou tombent parfois à l’eau. Dans ce cas, ce ne sera pas nécessairement l’œuvre en tant que telle qui permettra de lier la photographie au mouvement, mais la composition de celle-ci, avec des éléments provenant parfois d’autres formes d’expression comme les tenues/accessoires de mode utilisés pour le photoshoot.

Utilisation de la CGI (en haut) pour ajouter des éléments futuristes en lien avec la cybercore fashion (en bas)
Création d’un univers cyber avec de la 3D

Un nouveau dominant design ?

Pour rappel, un dominant design renvoie à un design s’imposant sur le marché de sorte à ce que ses acteurs soient obligés de l’utiliser afin de préserver leur position concurrentielle. En partant de cette définition, cela laisserait penser qu’un concept dominant se construirait au niveau des oeuvres artistiques mais de nombreux mouvements se soulèvent en même temps, ne laissant pas la vedette à un courant en particulier (même si, en interrogeant des spectateurs et des artistes-photographes, plusieurs éléments ressortirait, aidant l’établissement d’un dominant design subjectif). Ainsi, le dominant design se verrait attribuer à la technique et aux technologies empruntées pour réaliser des œuvres réussies. Par exemple, deux types d’appareils seront généralement énumérés (argentique et caméra numérique), ou l’utilisation de logiciels de retouche. La 3D et la CGI font leur entrée dans l’esprit des générations s’étant éveillées récemment comme étant des techniques permettant de se diversifier et de se démarquer auprès du public.

Nous ne pouvons pas omettre que l’imposition d’un dominant design se fait lorsque les innovations introduites disruptent l’ensemble du marché. Ici, nous nous sommes focalisés sur une génération singulière de photographes et ne voyons que l’utilisation de certaines intervenir en amont (type d’appareil employé) et/ou en aval (l’ink-jet ou la surimpression par exemple), en plus de l’intention de l’artiste allant de capturer l’instant présent à exprimer une émotion profonde qu’on ne pourrait comprendre qu’en la visualisant.

Conclusion

Le mouvement cyberpunk en photographie est de plus en plus présent sur les réseaux sociaux mais ne semble pas encore énormément documenté. D’un point de vue uniquement du spectateur biaisé par les mondes physiques et les intérêts virtuels que je suis, il est satisfaisant de prendre conscience de ces changements de paradigme en art et d’assister à ces insertions par des sous-genres & d’autres formes d’art.

Des expositions entre physique et digital permettent de diffuser et faire rayonner autant le mouvement que les technologies utilisées, autant que le concours photo Cyberpunk 2077 — pour illustrer Night City, la ville dans laquelle se déroule l’action du jeu.

Repousser les limites de la photographie ne serait-il pas le signe d’un futur radieux ou faudrait-il parier sur son alliance avec d’autres formes d’art ? Le metaverse pourra-t-il s’appuyer sur des artistes de ce genre pour créer des œuvres exposées en son sein, et qui sait, le rendre plus ensorcelant ?

Aïcha Barry

Les propos tenus n’engagent que leurs auteurs et non le MTI Review.

Sources

Toronto Wedding, Portrait, Event Photographer. (s. d.). Amanda Kuo. https://www.amandakuoo.com

Les différentes techniques de photographie | Artsper. (s. d.). Artsper | Oeuvres d’Art Contemporain en Vente | L’art Vous Appartient. https://www.artsper.com/fr/cms/guide-du-collectionneur/collectionner-photographie/differentes-techniques-photographie

Asia 101 by The Korea Herald. (2022, 25 mars). Why I photograph Seoul at night, winner of Cyberpunk 2077 photo contest speaks 📸. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=8eGRhJ33_rI

Cannone, R. (2017, 26 juin). Artistes maudits : faut-il souffrir pour passer à la postérité ? https://www.vice.com/fr/article/payjqn/artistes-maudits-faut-il-souffrir-pour-passer-a-la-posterite

Eleonora Annigoni. (2022, 15 décembre). Impostor Syndrome as a Photographer | Feeling like a fraud while following your passion. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=MsTTK5PZwvI

Reasons to Choose CGI or Photography — or a combination of both CGI and Photography — KP Photo. (s. d.). kpphoto.com. https://kpphoto.com/blog/when-to-choose-cgi-or-photography-kp-photo/

Histoire de la photographie. (2022, 7 décembre). Musée Photo Maison Nicéphore Niépce. https://photo-museum.org/fr/histoire-photographie/

La naissance de la photographie. (s. d.). napoleon.org. https://www.napoleon.org/jeunes-historiens/napodoc/la-naissance-de-la-photographie/

Pitonak, M. (2022, 29 septembre). What is CGI photography & how can it help your business. Welpix. https://welpix.com/what-is-cgi-photography-how-can-you-benefit-from-it/

What is the difference between CGI and 3D animation ? (s. d.). Quora. https://www.quora.com/What-is-the-difference-between-CGI-and-3D-animation

🔎 Cyberpunk — Définition et Explications. (s. d.). Techno-Science.net. https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Cyberpunk.html

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