🏭 (Dé)capitalisation de la vie

Asabiyya.space
Nouvelles de l’Asabiyya
2 min readAug 18, 2017

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Point de vue đź‘€

La croissance, l’impératif immuable pour qu’une société se porte bien. Alors si en plus on peut s’enrichir dans le processus, tout le monde sera content, n’est-ce pas ?
Pour assurer une consommation maintenue dans le temps, les grands industriels lobbyient les gouvernements pour orienter la législation à leur avantage. On considérera les implications d’une productivité accrue plus tard.
Une autre problématique du modèle capitaliste est non seulement le consumérisme grandissant des occidentaux, mais leur besoin exponentiel subséquent en matières premières. Ceux-ci se font si importants que les pays riches ne disposent plus des ressources naturelles sur leurs territoires. Fort heureusement, le capitaliste est inventif et s’est engagé ces dernières années une sorte de marché des terres, marché de souveraineté, où ces complexes industriels achètent des espaces à des états étrangers, en Afrique tout d’abord, afin de pouvoir continuer à produire. Cela permet en prime d’employer les autochtones à moindre coup (d’aucun parlerait de néo-esclavagisme).
Certains tentent de penser une modulation de la consommation afin de limiter les impacts dudit unique modèle. Une autre voie possible serait de revoir les schémas de production et la manière de considérer les ressources naturelles.

Récap des liens 👇

  1. Acheter, une obligation légale — texte, 26 min
  2. Consommer beaucoup plus pour consommer plus — vidéo, 13 min
  3. Souveraineté ou capitalisme — texte, 9 min
  4. Consommer hors consumérisme — texte, 8 min
  5. Produire comme la nature — texte, 8 min

Mise en perspective 📉

Publié initialement le 17 mars 2017

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