Podcast GOW#7 : Composer un board qui déchire !

Céline Lazorthes (Fondatrice de Leetchi et Mangopay) et Pierre-Yves Meerschman (Co-founder de Daphni) donnent leurs tips & tricks pour composer un board qui déchire dans ce podcast #7 by NUMA.

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3 min readSep 18, 2018

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Intervenants :

Retrouvez ci-dessous une synthèse des échanges ainsi que des références pour aller plus loin. N’hésitez pas à les compléter par vos commentaires.

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Il est conseillé de composer un board, même informel, au plus tôt. Certains entrepreneurs conservent d’ailleurs, en parallèle du Board Officiel, d’autres organes de conseil — comme un Shadow Board.

Un de mes conseils, constituer un Advisory board, un board mais qui n’est pas formel. C’est aussi une première façon de tester les gens.” Céline Lazorthes

Ma recommandation c’est de ne pas partir avec trop de membres dès le départ”, Pierre Yves Meerschman. Il ne faut pas constituer un board trop grand dès le départ car il y a une tendance à rajouter des membres à chaque tour de financement : c’est relativement facile de faire rentrer des gens au board, mais beaucoup plus délicat d’en faire sortir!

“Le board, ce n’est pas un jeu de rôle dans lequel l’entrepreneur vient exposer et chercher l’aval de ses décisions toutes les six semaines. ” Pierre-Yves Meerschman

Il n’y a aucune causalité souhaitée entre le fait d’être investisseur et membre du Board. C’est un piège à éviter ! Parce qu’un board member apporte de l’expertise, une grille de lecture complémentaire à celle des fondateurs ou des équipes opérationnelles il est conseillé de solliciter des personnes qui peuvent apporter un regard différent, maîtriser un marché, et proposer une approche très différente. Place à la diversité des profils !

“Bien faire votre due diligence avec les board members que vous voulez recruter. ” Pierre-Yves Meerschman

Dès mon premier board, on avait laissé la place à deux board member indépendants”, Céline Lazorthes. À l’image du board post-seed de Leetchi, c’est important d’avoir des représentants des actionnaires ainsi que des indépendants qui ne sont pas influencés par une situation capitalistique. Veillez à garder un board qui soit bienveillant et positif tout en sachant vous alerter et vous guider. Le parler franc, sincère, l’alignement des intérêts, l’empathie sont des conditions clefs de réussite.

Concernant l’organisation des boards, l’idéal est de planifier plusieurs boards (très) à l’avance pour s’assurer de la présence des membres.

“Mes board durent 1h15 maximum. tous les 45 jours.” Céline Lazorthes

72h avant chaque board, veillez à envoyer tous les éléments de discussion. N’hésitez pas non plus à solliciter certains membres avant les réunions pour challenger les sujets.

Le board, ce n’est pas une réunion de travail, c’est une réunion où l’on prend des décisions” Pierre Yves Meerschman.

Retrouvez les détails et anecdotes dans le podcast :-)

Pour aller plus loin :

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Podcast sur le PRICING avec Marie Sermadiras, co-fondatrice & CEO de Treatwell et Michael Froger, fondateur & CEO de Lengow.

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