16 des 20 principaux oiseaux de jardin de Grande-Bretagne ont vu leur nombre diminuer

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3 min readApr 11, 2021

Auteur : Patrick Barkham

Le Big Garden Birdwatch 2021 de la RSPB révèle que le moineau reste l’espèce la plus répandue, tandis que les étourneaux sansonnet, les verdiers d’Europe et les pinsons des arbres sont en difficulté.

Un chardonneret élégant arrive pour se poser. Photo : Chris Grady/Alamy

Le moineau domestique reste l’oiseau de jardin le plus fréquemment observé, mais 16 des 20 premières espèces ont vu leur nombre diminuer depuis l’année dernière, selon le Big Garden Birdwatch de la RSPB.

Cette année, plus d’un million de personnes ont participé à l’enquête nationale sur les oiseaux le dernier week-end de janvier, soit le double de l’année précédente.

Les mésanges bleues étaient le deuxième oiseau le plus commun, observé dans trois quarts des jardins, tandis que les étourneaux sont passés de la deuxième à la troisième place pour la première fois depuis 2010, leur population ayant diminuée de 83 % depuis 1979.

Le verdier et le pinson poursuivent leur déclin, enregistrant leurs plus faibles moyennes depuis le début du Big Garden Birdwatch en 1979. Le chardonneret élégant et la tourterelle à collier, qui ont tous deux obtenu de bons résultats ces dernières années, ont décliné par rapport à 2020. Seuls le rouge-gorge, le merle, la corneille noire et la grive musicienne ont enregistré une augmentation par rapport à l’année dernière.

L’enquête populaire a d’abord alerté la RSPB sur la disparition de la grive musicienne, qui figurait régulièrement dans le top 10. En 2009, son nombre était inférieur à la moitié de celui enregistré en 1979. Cette année, elle était le 20e oiseau le plus vu, présent dans moins d’un jardin sur 10, son nombre ayant diminué de 78 % depuis le premier comptage.

Beccy Speight, directrice générale de la RSPB, a confié qu’elle était “époustouflée” par la popularité croissante de l’observation des oiseaux, qui montre que de nombreuses personnes se sont réengagées dans la vie sauvage locale pendant la pandémie de coronavirus.

“Le confinement n’a apporté que peu de bénéfices, mais l’année dernière, il a fait naître ou renaître l’amour de la nature chez de nombreuses personnes, juste à côté de chez elles”, a-t-elle indiqué. “Nous espérons que l’observation des oiseaux a suscité une nouvelle passion pour la vie sauvage chez les milliers de personnes qui y ont participé pour la première fois cette année, nous avons besoin que chaque voix s’élève pour défendre la nature.”

“La vie sauvage qui nous a donné tant d’intérêt et de réconfort n’est plus qu’une fraction de ce qu’elle devrait être. Grâce à cette vague de soutien public, nous avons besoin que le gouvernement saisisse les opportunités de leadership, de politique et de législation qui s’offrent à lui cette année pour inverser le déclin et restaurer la nature maintenant.”

Au cours du trimestre de printemps, plus de 21 000 écoliers et leurs enseignants ont également participé au Big Schools Birdwatch de la RSPB. Le pigeon ramier (ou palombe) était l’espèce la plus observée dans les cours d’école, avec une moyenne de neuf dans chaque école ; le merle noir était en deuxième position, avec une moyenne de huit par école.

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