Des orchidées rares et en danger critique d’extinction découvertes dans les Southern Highlands de Nouvelle-Galles du Sud après un été humide
Auteur : Justin Huntsdale
Il est extrêmement difficile de trouver une Pterostylis ventricosa sur la côte sud de la Nouvelle-Galles du Sud.
Lorsqu’elle fleurit, ses pétales sont de la taille d’un ongle, ce qui rend d’autant plus remarquable la découverte d’un groupe d’environ 170 de ces orchidées rares dans les Southern Highlands de Nouvelle-Galles du Sud.
“Elles sont connues depuis un certain temps dans la région de Shoalhaven, il est donc intéressant de constater l’extension de l’espèce à l’ouest et en altitude”, a déclaré David Bain, responsable des espèces menacées au sein du Département de l’aménagement du territoire, de l’industrie et de l’environnement (DPIE).
“Elles sont rares, elles sont répertoriées comme une espèce en danger critique d’extinction et donc chaque nouvelle population que nous trouvons nous donne plus de confiance dans notre capacité à conserver l’espèce à l’avenir”, a affirmé Bain.
La dernière découverte a été faite après qu’un volontaire ait identifié une seule plante.
Les observations de ce type sont essentielles car, sans elles, les populations de plantes peuvent finir par disparaître avant même d’être connues.
Après le premier repérage, les agents du DPIE sont retournés sur place pour une recherche plus approfondie et ont touché le jackpot.
“Mais avec une fleur de la taille d’un ongle, qui peut n’avoir que deux pétales et une tige de floraison qui peut durer jusqu’à deux semaines, elles peuvent être difficiles à repérer”, a indiqué Bain.
“Elles ont également une petite rosette de feuilles qui apparaissent en même temps que les fleurs, mais il existe un certain nombre d’espèces différentes avec des feuilles similaires, il faut donc attendre la floraison pour confirmer l’espèce.”
La découverte de cette orchidée rare fait suite à un été humide et à un projet de cartographie de la biodiversité qui surveillait déjà une population de cette orchidée rare à Jervis Bay.
Bain a assuré que la nouvelle découverte montrait un écosystème sain et que les plantes pourraient jouer un rôle important avec les insectes et les pollinisateurs.
“L’écologie est compliquée, nous ne comprenons pas tout et nous ne connaissons peut-être pas la fonction écologique générale de la présence de ces plantes, mais ce n’est pas parce que nous ne le savons pas que nous ne devons pas les protéger”, a-t-il dit.
“Nous savons qu’il existe des relations entre les associations fongiques dans le sol et qu’il y a donc un réseau complexe de connexions autour de ces espèces.”
“Il doit y avoir une valeur écologique à leur présence dans l’environnement.”
Selon lui, bien que les fleurs ne soient pas aussi spectaculaires que d’autres espèces d’orchidées, le fait qu’elles soient rares a suffi à susciter l’enthousiasme du public.
Cela a également étendu la portée connue de la plante, qui existait déjà dans la région de Jervis Bay.
“Les botanistes s’intéressent aux espèces rares et les gens s’enthousiasment pour les orchidées”, a exprimé Bain.
“Intrinsèquement, il y a une valeur dans toutes les espèces que nous avons dans ce monde”.
Source
Opresse
