Des scientifiques donnent le nom de Led Zeppelin à une grenouille découverte dans les Andes équatoriennes

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2 min readJun 20, 2021

Auteur : Sam Jones

Des chercheurs dans les montagnes brumeuses des Andes équatoriennes ont découvert une nouvelle espèce de grenouille terrestre et lui ont donné le nom du groupe de rock britannique Led Zeppelin.

La nouvelle espèce de grenouille terrestre qui a été nommée Pristimantis ledzeppelin / Source : Efe

Pristimantis ledzeppelin, connue en anglais sous le nom de Led Zeppelin’s Rain Frog, a été découverte par les scientifiques David Brito-Zapata et Carolina Reyes-Puig dans la Cordillera del Cóndor, qui chevauche le sud-est de l’Équateur et le nord-est du Pérou.

La petite grenouille, qui a des yeux rouge cuivré et une peau tachetée de jaune, de brun, de noir et d’orange, est membre du genre Pristimantis, un genre en pleine expansion. Cette famille comprend 569 espèces, dont 28 ont été décrites en Équateur au cours des deux dernières années seulement.

La nouvelle découverte est rapportée dans la revue Neotropical Biodiversity et sur le site web de l’Institut national de la biodiversité du gouvernement équatorien.

Brito-Zapata et Reyes-Puig ont affirmé que tous les spécimens avaient été trouvés “sur la végétation arbustive entourant les ruisseaux à l’intérieur d’une forêt mature, où ils se perchaient sur des feuilles de buisson”, entre 1,7 et 3 mètres au-dessus de l’eau. Les mâles de l’espèce atteignent environ 2,4 cm de long, tandis qu’une femelle adulte mesurait 3,6 cm du museau à l’évent.

“Le nom rend hommage à Led Zeppelin et à sa musique extraordinaire”, expliquent les deux chercheurs dans le journal. “Led Zeppelin était un groupe de rock britannique formé à Londres en 1968, l’un des groupes les plus influents tout au long des années 1970, et les géniteurs du hard rock et du heavy metal.”

Ils avertissent que Pristimantis ledzeppelin risque d’être piétiné car la riche biodiversité de son habitat est mise en danger par l’agriculture, l’exploitation forestière, l’exploitation minière, les maladies et l’urgence climatique. Ils notent également que l’espèce a peu de chances de se déplacer ailleurs et qu’elle devra être protégée.

“En raison de l’endémisme élevé de la Cordillera del Cóndor, la nouvelle espèce décrite ici est susceptible de n’être trouvée que dans cette zone restreinte, il est donc important d’envisager de nouvelles initiatives à long terme pour les actions de conservation des petits vertébrés”, écrivent les chercheurs.

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