Deux millions d’enfants risquent de mourir de faim dans la Corne de l’Afrique, selon le responsable de l’aide de l’ONU

Opresse
Opresse
Published in
2 min readApr 28, 2022

Auteur : Reuters

Le responsable de l’aide humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, a déclaré mardi 26 avril que près de deux millions d’enfants risquent de mourir de faim alors que la Corne de l’Afrique est confrontée à l’une des pires sécheresses depuis des décennies.

Image représentative. Source : Pixabay

Certaines parties du Kenya, de l’Éthiopie et de la Somalie connaissent les conditions les plus sèches depuis plus de 40 ans et les agences d’aide cherchent à éviter la répétition de la famine qui a tué des centaines de milliers de personnes il y a dix ans.

S’adressant à une conférence des donateurs tenue à huis clos à Genève, Griffiths a déclaré que l’organisation ne disposait que d’une fraction de l’argent dont elle a besoin pour faire face à la sécheresse. Cependant, lors du même événement, les donateurs ont promis la quasi-totalité du montant du budget de 1,4 milliard de dollars, a-t-il déclaré plus tard sur Twitter, les remerciant de leur générosité.

“Ne perdons pas le sentiment d’urgence d’agir”, a-t-il dit. Plus tôt, il avait reconnu que le conflit ukrainien risquait de détourner l’attention et les finances du monde.

L’Union européenne, qui a coorganisé l’événement, a annoncé 633 millions d’euros (674,40 millions de dollars) pour renforcer la sécurité alimentaire de la région et le Canada a annoncé un financement de 73 millions de dollars, selon les déclarations transmises à Reuters.

Une quatrième saison des pluies ratée dans la région est désormais une probabilité croissante, créant ce qui, selon Griffiths, constituerait “l’une des pires urgences induites par le climat de son histoire”.

Déjà, plus de 15 millions de personnes dans la région connaissent des niveaux élevés de faim et les éleveurs ont perdu quelque 3 millions d’animaux en raison de la sécheresse, a-t-il ajouté dans le même discours.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU, qui est la principale autorité mondiale en matière de climatologie, a stipulé que les vagues de chaleur, les sécheresses et les précipitations extrêmes deviendraient plus fréquentes au cours des prochaines décennies en raison de la hausse continue des températures.

Source
Opresse

--

--