Greta Thunberg veut changer la façon dont les aliments sont produits

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2 min readMay 25, 2021

Auteur : Reuters

La militante suédoise Greta Thunberg s’est fixé pour objectif de changer la façon dont le monde produit et consomme les aliments afin de contrer un trio de menaces : les émissions de carbone, les épidémies et la souffrance animale.

Greta Thunberg s’adresse aux médias avant de rencontrer les ministres européens de l’environnement à Bruxelles, en Belgique, le 5 mars 2020. REUTERS/Johanna Geron

Dans une vidéo publiée sur Twitter samedi, Greta Thunberg a déclaré que l’impact environnemental de l’agriculture ainsi que les épidémies de maladies telles que le COVID-19, qui proviendrait des animaux, seraient réduits en changeant la façon dont les aliments sont produits.

“Notre relation avec la nature est rompue. Mais les relations peuvent changer”, a assuré Thunberg dans la vidéo marquant la Journée internationale de la diversité biologique.

L’accent mis sur l’agriculture et le lien entre la crise climatique et les pandémies est un angle nouveau pour Thunberg, qui a généralement concentré son ire sur les décideurs politiques et les émissions de carbone provenant des combustibles fossiles.

“La crise climatique, la crise écologique et la crise sanitaire, elles sont toutes liées”, a-t-elle affirmé.

Thunberg a expliqué que la propagation des zoonoses aux humains était due aux méthodes d’élevage, ajoutant que le passage à un régime alimentaire à base de plantes pourrait permettre d’économiser jusqu’à 8 milliards de tonnes de CO2 chaque année.

L’Organisation mondiale de la santé a indiqué que le coronavirus a probablement été transmis des chauves-souris aux humains par l’intermédiaire d’un autre animal, tandis que les scientifiques affirment que 60 % des maladies infectieuses humaines apparues entre 1990 et 2004 provenaient des animaux.

Dans le même temps, la demande d’alternatives à la viande ordinaire explose dans le monde entier en raison des préoccupations liées à la santé, au bien-être des animaux et à l’environnement.

Plus de deux douzaines d’entreprises testent du poisson, du bœuf et du poulet cultivés en laboratoire, dans l’espoir de pénétrer un segment non éprouvé du marché de la viande alternative, qui, selon Barclays, pourrait représenter 140 milliards de dollars d’ici 2029.

Le Global Center on Adaptation, qui s’efforce d’accélérer la résilience climatique, a déclaré en janvier que le changement climatique pourrait entraîner une baisse de la production alimentaire mondiale pouvant atteindre 30 %, tandis que la montée des eaux et l’intensification des tempêtes pourraient contraindre des centaines de millions d’habitants des villes côtières à quitter leur foyer.

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