La Banque mondiale vend la première obligation “rhinocéros” pour soutenir les efforts de conservation de l’Afrique du Sud

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2 min readMar 28, 2022

Auteur : Reuters

La Banque mondiale a émis la première obligation au monde pour la conservation de la faune et de la flore sauvages. Elle a levé 150 millions de dollars pour soutenir les efforts visant à accroître la population de rhinocéros noirs, une espèce menacée en Afrique du Sud, a indiqué la banque dans un communiqué jeudi 24 mars.

Image représentative. Source : Pixabay

“L’obligation rhinocéros” de cinq ans émise mercredi 23 mars rapportera aux investisseurs des revenus basés sur le taux de croissance des populations de rhinocéros noirs dans le parc national des éléphants d’Addo (AENP) et la réserve naturelle de Great Fish River (GFRNR) en Afrique du Sud, a déclaré la banque.

Après cinq ans, les investisseurs obtiendraient un rendement compris entre 3,7 % et 9,2 % si la population augmente. Ils n’obtiendraient aucun rendement si la population de rhinocéros noirs n’évolue pas, ajoute la banque.

Les rhinocéros noirs sont des espèces bicornes de la famille des rhinocéros, une espèce menacée, et ne se trouvent qu’en Afrique. Entre les années 1970 et 1990, leur population a chuté de 96 % pour tomber à moins de 2 500 individus en raison du braconnage visant à satisfaire la demande de cornes en Chine et au Moyen-Orient, selon Save The Rhino International, une organisation à but non lucratif basée à Londres.

Plus tard, des efforts de conservation à grande échelle ont été entrepris, ce qui a permis d’augmenter leur nombre entre 5 000 et 5 500, selon le site web de Save The Rhino.

L’Afrique du Sud représente environ la moitié de la population totale de rhinocéros noirs sur le continent, stipule le World Wildlife Fund (WWF), une organisation non gouvernementale mondiale.

“La structure financière de type “pay-for-success” protège une espèce en voie de disparition et renforce les efforts de conservation de l’Afrique du Sud en tirant parti de l’infrastructure et des antécédents de la Banque mondiale sur les marchés des capitaux”, a expliqué le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, dans le communiqué.

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