La chambre forte mondiale de semences en Arctique va recevoir des dépôts rares

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2 min readFeb 14, 2022

Auteur : Reuters

Une chambre forte construite sur le flanc d’une montagne de l’Arctique pour préserver les semences de cultures du monde entier de la guerre, des maladies et d’autres catastrophes recevra de nouveaux dépôts lundi 14 février.

Image représentative. Source : Pixabay

La chambre forte mondiale de Svalbard, située sur l’île de Spitzberg, à mi-chemin entre la Norvège continentale et le pôle Nord, n’est ouverte que quelques fois par an afin de limiter l’exposition de ses banques de semences au monde extérieur.

Lundi, des banques de gènes du Soudan, de l’Ouganda, de la Nouvelle-Zélande, de l’Allemagne et du Liban ont déposé des semences, notamment de millet, des sorgho et de blé, pour compléter leurs propres collections.

Le Centre international de recherche agricole dans les zones sèches (ICARDA), qui a transféré son siège d’Alep à Beyrouth en 2012 en raison de la guerre en Syrie, déposera quelque 8 000 échantillons.

L’ICARDA a effectué le premier retrait de semences de la chambre forte en 2015 pour remplacer une collection endommagée par la guerre, puis deux autres retraits en 2017 et 2019 pour reconstituer ses propres collections, désormais détenues au Liban et au Maroc.

“Le fait que la collection de semences détruite en Syrie pendant la guerre civile ait été systématiquement reconstruite montre que la chambre forte fonctionne comme une assurance pour l’approvisionnement alimentaire actuel et futur et pour la sécurité alimentaire locale”, selon Anne Beathe Tvinnereim, ministre norvégienne du développement international.

La chambre forte, qui contient plus de 1,1 million d’échantillons de semences de près de 6 000 espèces végétales provenant de 89 banques de semences dans le monde, sert également de sauvegarde aux sélectionneurs de plantes pour le développement de nouvelles variétés de cultures.

Le monde cultivait autrefois plus de 6 000 plantes différentes, mais les experts de l’ONU affirment que nous tirons aujourd’hui environ 40 % de nos calories de trois cultures principales, le maïs, le blé et le riz, ce qui rend les réserves alimentaires vulnérables si le changement climatique entraîne une mauvaise récolte.

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