La sécheresse menace dans la Corne de l’Afrique, selon les Nations unies et les agences

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2 min readJun 1, 2022

Auteur : Reuters

Des millions de personnes risquent de souffrir de la faim dans la Corne de l’Afrique, où la pire sécheresse depuis plus de 40 ans pourrait se prolonger par une cinquième saison des pluies consécutive sans pluie, ont averti mardi les Nations unies et les agences humanitaires.

Image représentative. Source : Pixabay

La saison des pluies de mars-mai risque d’être la plus sèche jamais enregistrée, dévastant les moyens de subsistance et aggravant l’urgence humanitaire en Éthiopie, en Somalie et dans certaines régions du Kenya, avec un risque de famine en Somalie, ont-elles déclaré dans un communiqué commun.

Il existe un risque que la saison des pluies d’octobre-décembre ne soit pas non plus au rendez-vous.

La sécheresse s’est combinée à une hausse mondiale des prix des denrées alimentaires et des carburants, poussée par la guerre en Ukraine, pour toucher des millions de personnes sur le continent.

On estime que 16,7 millions de personnes sont actuellement confrontées à une insécurité alimentaire aiguë en Afrique de l’Est et que ce chiffre pourrait passer à 20 millions d’ici septembre, selon le communiqué.

“La menace de famine plane sur l’Afrique de l’Est. Et ce, après quatre raisons pluviales ratées”, a expliqué Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale.

“Nous sommes particulièrement préoccupés par le fait que la situation va empirer”, a-t-elle dit lors d’un point de presse à Genève.

Les agences d’aide cherchent à éviter la répétition d’une famine qui a tué des centaines de milliers de personnes il y a dix ans.

“Une intensification rapide des actions est nécessaire maintenant pour sauver des vies et éviter la famine et la mort”, ont expliqué les Nations unies et les agences dans leur déclaration commune.

“Cependant, les appels actuels pour répondre à la sécheresse restent bien sous-financés”.

Des millions de têtes de bétail sont mortes dans la région, tandis que l’Éthiopie, la Somalie et le Kenya ont également enregistré un nombre nettement plus élevé d’enfants souffrant de malnutrition sévère admis pour traitement cette année par rapport aux années précédentes, indique le communiqué.

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