Le coronavirus aggrave les catastrophes climatiques mais montre que l’action peut fonctionner

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2 min readSep 19, 2021

Auteur : Reuters

Le coronavirus a compliqué la tâche des autorités pour faire face aux catastrophes causées par des conditions météorologiques extrêmes alimentées par le changement climatique. Des tempêtes, des inondations et des vagues de chaleur plus graves touchent près de 140 millions de personnes dans le monde, selon une organisation humanitaire.

Image représentative. Source : Pixabay

Près de la moitié de ces personnes vivent dans la région Asie-Pacifique, indique la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) dans un rapport publié cette semaine.

“Le relèvement après une catastrophe est d’autant plus difficile que les moyens de subsistance ont été durement touchés par le COVID-19 et les mesures prises pour le contenir”, selon Maarten Van Aalst, directeur du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et auteur du rapport.

Un exemple de la charge supplémentaire que le COVID-19 a fait peser sur les personnes chargées de répondre aux catastrophes est la nécessité d’une distanciation sociale lors des évacuations causées par les tempêtes, indique le groupe dans son rapport.

Lorsque le super cyclone “Amphan” s’est abattu sur le Bangladesh en mai de l’année dernière, les autorités ont dû ouvrir 14 000 centres d’évacuation, soit trois fois plus que le nombre normal, afin d’assurer une distance physique aux 2,4 millions de personnes évacuées, précise la Fédération de la Croix-Rouge.

Lorsque le Honduras a été frappé par deux ouragans consécutifs en novembre, la prévention de la propagation du coronavirus est devenue plus difficile, car les approvisionnements en eau ont été interrompus, ce qui a perturbé les mesures d’hygiène de base comme le lavage des mains.

“Sans le COVID-19, les effets auraient été moins graves”, a affirmé Van Aalst, faisant référence à l’impact des catastrophes aggravées par le changement climatique.

Mais la réponse à la pandémie de coronavirus a montré qu’une action concertée peut être menée dans le monde entier face au danger, a confié Francesco Rocca, président de la FICR, dans un communiqué.

“Les dépenses massives consacrées au rétablissement du COVID-19 prouvent que les gouvernements peuvent agir rapidement et de manière drastique face à des menaces mondiales”, a indiqué Rocca.

“Il est temps de passer des paroles aux actes et de consacrer la même énergie à la crise climatique.”

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