Le président des négociations de l’ONU sur la biodiversité espère un accord sur un objectif clé

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2 min readMar 24, 2022

Auteur : Reuters

Le président des négociations des Nations unies sur la biodiversité, qui se déroulent actuellement en Suisse, a déclaré mardi 22 mars à Reuters qu’il s’attendait à un accord sur un objectif clé concernant l’augmentation des zones protégées, ajoutant qu’il avait constaté pour la première fois le soutien de la Chine, qui préside les négociations.

Image représentative. Source : Pixabay

Alors que près d’un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, quelque 1 000 négociateurs de 164 pays se réunissent à Genève cette semaine pour élaborer un cadre susceptible d’être l’équivalent de l’accord de Paris sur le changement climatique en matière de biodiversité. Parmi les 21 objectifs, l’un d’entre eux vise à conserver 30 % des zones terrestres et maritimes dans le monde.

Basile van Havre, l’un des deux coprésidents des négociations, s’est dit “confiant” que les pays accepteraient cet objectif, mais s’attend à des négociations plus intenses sur la sécurisation des zones océaniques.

“Ce n’est pas une promenade de santé mais, à mon avis, ce n’est pas un objectif problématique”, a-t-il indiqué en marge des négociations.

La Chine, présidente actuelle de la COP15 et hôte du sommet de Kunming qui doit ratifier le pacte plus tard cette année, a exprimé son soutien à l’objectif pour la première fois, a-t-il ajouté.

“C’est énorme. C’est significatif. C’est un point important, le fait que la présidence soutienne l’objectif”, a-t-il exprimé.

La Chine a parlé de l’objectif lors d’une réunion à huis clos et les responsables chinois à Pékin n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter.

Toutefois, van Havre a confié qu’il s’attendait à ce que d’autres aspects soient plus compliqués, comme l’objectif sept, sur la pollution, qui vise à réduire les pesticides “d’au moins deux tiers”.

“Il s’agit d’une refonte fondamentale de la production agricole et cela va être difficile”, a-t-il dit.

Le cadre devait se conclure en 2020, mais les retards du COVID-19 ont repoussé plusieurs fois le sommet de Kunming, Pékin n’ayant toujours pas confirmé de nouvelle date. Les délégués et les militants se sont plaints de la lenteur des négociations de Genève, qui se déroulent du 14 au 29 mars.

“L’urgence à laquelle les scientifiques disent que nous sommes confrontés sur cette planète n’a pas été reflétée dans les négociations”, selon Brian O’Donnell, directeur de Campaign for Nature.

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