Le prix du premier café brésilien neutre en carbone est “agréable”

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2 min readNov 25, 2021

Auteur : Reuters

Lors de sa première expédition de ce type, par l’intermédiaire du négociant en café Volcafe, dont la destination finale est le Japon, la coopérative brésilienne MonteCCer a vendu 300 sacs de 60 kg de café pour environ 100 reais (17,89 dollars) par sac, de plus que ce qu’elle aurait obtenu en vendant du café certifié ordinaire.

Image représentative. Source : Pixabay

Regis Damasio Salles, un directeur de MonteCCer, a déclaré que cinq autres transactions étaient sur le point d’être conclues avec des gains de prix similaires. Un grand détaillant de café américain, qu’il n’a pas nommé, figure parmi les acheteurs intéressés.

Les plants de café étant pérennes, les plantations servent de puits de carbone qui éliminent le dioxyde de carbone de l’air.

Dans le projet développé par MonteCCer, un groupe d’agriculteurs a suivi des techniques visant à réduire davantage les émissions, ce qui a permis d’obtenir une récolte neutre ou même négative en termes d’émissions de carbone.

Ces techniques comprenaient une utilisation plus efficace des engrais, en particulier ceux à base d’azote, l’utilisation de produits biologiques plutôt que de produits chimiques et une utilisation réduite de l’énergie et de l’eau, avec une irrigation avancée, comme des systèmes de goutte souterrains.

L’ONG brésilienne Imaflora a été l’un des conseillers du programme dans le cadre duquel 34 exploitations de la région de Cerrado, dans l’État de Minas Gerais, ont produit du café neutre ou négatif en carbone.

Ces exploitations produisent environ 160 000 sacs de café, un volume relativement faible par rapport à la production brésilienne totale de près de 50 millions de sacs en 2021.

Lors des négociations des Nations unies qui se sont tenues en Grande-Bretagne ce mois-ci pour tenter de ralentir le réchauffement de la planète, le Brésil a affirmé qu’il revoyait à la hausse ses engagements concernant le climat, même si, jusqu’à présent, le président Jair Bolsonaro n’a pas mis un terme à la destruction de la forêt tropicale.

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