Le recensement des morses fait appel à l’aide du public pour repérer les animaux sur les images satellite

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2 min readOct 16, 2021

Auteur : Robyn Vinter

Les défenseurs de l’environnement sont à la recherche de “scientifiques citoyens” capables de repérer les morses depuis chez eux, afin d’aider à suivre les populations de ces créatures et de permettre aux scientifiques de mieux comprendre combien il en reste dans la nature.

Image représentative. Source : Pixabay

On demande aux citoyens aux yeux aiguisés de scruter les images de l’Arctique prises depuis l’espace à la recherche des mammifères ventrus et de signaler toute observation au WWF et au British Antarctic Survey, dans le cadre d’un recensement des morses de l’Atlantique et de la mer de Laptev.

On espère qu’un demi-million de personnes dans le monde entier se joindront au projet de recherche “Walrus from Space” et examineront des milliers d’images satellites à haute résolution, une tâche trop gigantesque pour que les chercheurs puissent l’accomplir seuls.

Bien qu’il s’agisse d’une espèce importante dans l’écosystème arctique, on sait peu de choses sur le nombre de morses qui vivent le long des 25 000 km² de côtes arctiques isolées et largement inaccessibles, soit une superficie plus grande que le pays de Galles.

Le projet s’appuie sur les connaissances des communautés indigènes et suit les effets du réchauffement de la planète sur les animaux, dont l’habitat se réchauffe presque trois fois plus vite que le reste du monde et dont environ 13 % de la glace de mer estivale disparaît chaque décennie.

Rod Downie, conseiller polaire en chef au WWF, a indiqué : “Ce qui se passe dans l’Arctique n’y reste pas ; la crise climatique est un problème mondial, qui dépasse toute personne, espèce ou région. Avant d’accueillir le sommet mondial sur le climat de cette année, le Royaume-Uni doit revoir ses ambitions à la hausse et tenir toutes ses promesses en matière de climat, pour le bien du morse et du monde entier.”

Hannah Cubaynes, associée de recherche au British Antarctic Survey, a déclaré : “L’évaluation des populations de morses par des méthodes traditionnelles est très difficile, car ils vivent dans des zones extrêmement éloignées, passent une grande partie de leur temps sur la glace de mer et se déplacent beaucoup. Les images satellites peuvent résoudre ce problème, car elles permettent d’étudier de vastes étendues de côtes pour déterminer où se trouvent les morses et nous aider à compter ceux que nous trouvons”.

“Cependant, pour réaliser ce travail pour tous les morses de l’Atlantique et de Laptev, il faudra une quantité énorme d’images, trop importante pour un seul scientifique ou une petite équipe. Nous avons donc besoin de l’aide de milliers de scientifiques citoyens pour nous aider à en apprendre davantage sur cet animal emblématique.”

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