L’opérateur ferroviaire italien Ferrovie dello Stato (FS) a signé un accord avec le plus grand groupe européen de transport de gaz, Snam, pour étudier l’utilisation de l’hydrogène pour son réseau de transport.
Les deux entreprises ont déclaré mercredi qu’elles allaient mettre en place un groupe de travail pour évaluer des projets pilotes visant à remplacer les combustibles fossiles du réseau ferroviaire national par l’hydrogène.
L’accord est le premier du genre en Europe entre une compagnie ferroviaire nationale et un groupe énergétique, car l’hydrogène apparaît comme une solution possible pour aider à atteindre les objectifs climatiques.
“Le transport ferroviaire à l’hydrogène est une innovation clé capable de rendre le transport de marchandises et de passagers plus durable sur le plan environnemental sur les tronçons ferroviaires restants qui ne sont pas encore électrifiés”, a déclaré Gianfranco Battisti, directeur général de FS.
L’hydrogène est aujourd’hui trop cher pour être utilisé à grande échelle, mais à mesure que les coûts baissent, les gouvernements du monde entier se tournent vers lui pour remplacer les combustibles fossiles dans les secteurs où l’électrification n’est pas une solution facile.
La Commission européenne a élaboré un plan visant à développer la production et l’utilisation de l’hydrogène afin de contribuer à atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.
La Snam, le plus grand opérateur de gazoducs en Europe, a expérimenté un mélange de 10 % d’hydrogène dans une partie de son réseau de gaz naturel de 33 000 kilomètres et a déclaré que 70 % de son réseau de gaz naturel est déjà constitué de tuyaux “prêts pour l’hydrogène”.
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