L’UE n’a pas réussi à stopper le déclin des abeilles et des papillons

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2 min readJul 12, 2020

Auteur : Marine Strauss

Image : Pixabay.com

Les mesures européennes prises pour protéger les abeilles et les papillons et empêcher leur déclin à travers le bloc ont été largement inefficaces, ont déclaré les contrôleurs jeudi.

La Cour des comptes européenne a examiné l’efficacité du cadre de mesures de la Commission européenne visant à protéger les espèces, y compris les guêpes et les coléoptères.

De telles politiques n’aident pas vraiment à la protection des pollinisateurs, ont déclaré les contrôleurs.

Les apiculteurs d’Europe occidentale ont signalé une baisse du nombre d’abeilles et de pertes de colonies au cours des 15 dernières années, a affirmé l’Autorité européenne de sécurité des aliments.

Les législateurs européens ont également ajouté que cette tendance mettait en danger les 76% de la production alimentaire en Europe qui dépendent de la pollinisation, l’un des éléments les plus endommagés des écosystèmes à travers l’UE, selon le propre examen de la Commission.

Les contrôleurs ont même constaté que les règles de l’UE sur les pesticides sont la principale cause des pertes de pollinisateurs sauvages.

La législation actuellement en vigueur comprend “des évaluations et des risques basées sur des orientations dépassées et mal alignées sur les exigences légales et les dernières connaissances scientifiques”, ont déclaré les contrôleurs.

Mais les États membres ont continué à utiliser légalement les pesticides dans le cadre des mesures de l’UE considérées comme responsables de pertes massives d’abeilles, ont-ils affirmé.

Entre 2013 et 2019, 206 autorisations d’urgence ont été accordées pour l’utilisation de trois insecticides néonicotinoïdes, même si leur application a été restreinte depuis 2013 et les régulateurs de l’UE ont interdit leur utilisation en extérieur en 2018, ce qui signifie qu’ils ne peuvent être utilisés que dans des serres fermées.

Pour protéger les abeilles, la Commission a noté qu’elle souhaitait réduire l’utilisation de pesticides chimiques de 50% et réduire l’utilisation d’engrais de 20% d’ici 2030.

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