Auteur : Matt Mace
Alors que l’entreprise s’est engagée à protéger davantage de terres qu’il n’en utilise d’ici 2025, Microsoft a annoncé la création de “Planetary Computer”. L’objectif de ce projet est de permettre aux organisations caritatives, aux entreprises et aux décideurs politiques d’accéder à des données scientifiques, dans le but d’améliorer la conservation de la biodiversité et d’atténuer les changements climatiques.
L’ordinateur combinera l’imagerie satellite avec une plateforme d’IA pour fournir des données sur les écosystèmes mondiaux, des modèles prédictifs et des estimations des stocks mondiaux de carbone.
Le géant de la technologie Microsoft lance ce projet axé sur les données dans le but “de fusionner les données environnementales du monde entier” et de fournir des conseils scientifiques à ceux qui souhaitent mettre en œuvre des stratégies et des engagements écologiques.
La plateforme s’appuie sur l’initiative AI For Earth de Microsoft, lancée il y a deux ans et demi, et s’accompagne d’un engagement de la société à protéger plus de terres qu’elle n’en utilise d’ici 2025, avec des approches telles que l’acquisition de terres, la création de parcs nationaux et la conservation des terres autochtones. Microsoft s’est associé à The Nature Conservancy et à la National Fish and Wildlife Foundation pour respecter cet engagement.
“Alors que COVID-19 a bouleversé la vie quotidienne de presque tous, les problèmes de durabilité sont devenus non moins urgents ou importants. C’est pourquoi nous annonçons aujourd’hui la deuxième étape de nos efforts de développement durable pour 2020, en mettant l’accent sur la préservation et la protection de la biodiversité et de la santé des écosystèmes du monde”, a déclaré le président de Microsoft, Brad Smith, dans un article.
“La nature est le fondement de notre économie mondiale, de notre culture et de l’expérience humaine globale. Nous dépendons de l’air pur, de l’eau, de la nourriture, des médicaments, de l’énergie et des matériaux de construction fournis par la nature, mais ces écosystèmes sont menacés ou déjà en déclin. Le maintien de la nature au profit des générations actuelles et futures est l’un des plus grands défis de l’humanité. C’est pour cela que nous déploierons toutes nos technologies nécessaires pour soutenir cet effort mondial.”
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a constaté que l’utilisation des terres représente actuellement près du quart (23%) des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine. Les principaux contributeurs à ces émissions citées dans le rapport sont la déforestation, la destruction d’habitats, notamment les tourbières qui séquestrent le carbone, et le bétail .
Microsoft espère que les données éclaireront les décisions politiques et celles des entreprises.
La plateforme AI for Earth a déjà été utilisée par près de 500 organisations de conversation et écologiques dans 81 pays. S’appuyant sur ces progrès, l’ordinateur permettra aux urbanistes et aux agriculteurs d’accéder aux données sur la disponibilité de l’eau et les risques d’inondation, de combiner des informations sur les habitats des espèces et d’explorer les techniques d’utilisation des arbres pour le reboisement et la compensation.
Microsoft investira également dans la cartographie de la couverture terrestre et l’optimisation de l’utilisation des terres grâce à une nouvelle collaboration avec le groupe du Réseau d’Observation de la Biodiversité. La subvention de 1 million de dollars a pour but de soutenir les projets sur la biodiversité et de créer des mesures qui éclaireront les efforts de conversation.
Source
Opresse Media
