Starbucks et Arla vont tester un nouveau modèle d’approvisionnement durable en produits laitiers au Royaume-Uni
Auteur : Sarah George
Starbucks s’est associé à Arla UK pour aider les producteurs laitiers à réduire leurs émissions, alors que la chaîne s’efforce de réduire de moitié les émissions de carbone dans toute sa chaîne de valeur d’ici 2030.
Dans le cadre du projet pilote du partenariat, 14 fermes laitières Arla au Royaume-Uni seront soutenues par Arla et Starbucks pour réduire leur empreinte environnementale et améliorer la santé et le bien-être des animaux, grâce à un nouveau plan d’approvisionnement durable.
Arla a réalisé cette année ce qu’elle considère comme l’une des plus grandes analyses de données sur les émissions de carbone indirectes (Scope 3) dans le secteur laitier. Ces données, combinées aux recherches environnementales plus larges d’Arla et de Starbucks, serviront de base au développement du plan d’action.
Starbuck a affirmé que la mise à l’essai, l’amélioration et la mise à l’échelle du plan directeur nécessiteront trois années de collaboration avec Arla UK. À terme, l’objectif est que le modèle soit utilisé pour soutenir tous les fournisseurs de produits laitiers de Starbucks en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Le plan directeur sera vérifié par un évaluateur tiers et The Nature Conservancy soutient les deux entreprises dans son développement.
Les émissions des produits laitiers représentent notamment 22 % des émissions mondiales de carbone de Starbucks chaque année, ce qui fait des chaînes d’approvisionnement en produits laitiers un domaine d’intérêt essentiel pour l’entreprise qui s’efforce de réduire de moitié ses émissions absolues d’ici 2030.
L’entreprise a déjà signé son intention de soutenir l’initiative “Dairy Net Zero”, qui vise à mettre en relation les entreprises utilisatrices avec les producteurs laitiers et les autres travailleurs de la chaîne d’approvisionnement afin de déployer des méthodes de production à faible émission de carbone et d’améliorer l’efficacité et la gestion de l’eau. L’entreprise a également pris des mesures pour augmenter les investissements dans les alternatives sans produits laitiers. Par exemple, tous les magasins Starbucks aux États-Unis ont commencé à stocker du lait d’avoine cette année. Les magasins proposaient déjà du lait de soja et du lait d’amande, mais le lait d’avoine est considéré comme plus durable, car sa production nécessite moins d’eau et présente moins de risques de déforestation.
Quant à Arla, l’entreprise vise à réduire de 30 % les émissions par kilo de lait produit d’ici à 2030, en vue de parvenir à un taux net nul d’ici à 2050. Elle estime déjà que l’intensité carbonique de son lait est l’une des plus faibles du secteur, l’exploitation laitière moyenne de sa chaîne d’approvisionnement produit 1,15 kg de CO2e pour chaque kilo de lait produit. Pour les exploitations les plus efficaces, ce chiffre s’élève à 0,9 kg. La moyenne mondiale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture est de 2,5 kg, à titre de comparaison.
“Starbucks et Arla partagent un engagement à respecter les normes les plus élevées en matière d’agriculture”, selon Alex Rayner, directeur général de Starbucks UK.
“En tant qu’entreprise appartenant à des agriculteurs, l’approche d’Arla, y compris ses principes coopératifs, en fait le bon partenaire pour nous. L’achat de produits laitiers durables fait partie intégrante de notre travail d’élargissement de nos options de menu respectueuses de l’environnement tout en améliorant l’expérience Starbucks.”
Graham Wilkinson, directeur principal de l’agriculture du groupe Arla, a ajouté : “Notre ambition de zéro émission nette de carbone reconnaît l’importance de réduire les émissions et de donner un coup de pouce à la nature, mais il est extrêmement important que Starbucks ait également reconnu l’importance d’adopter une approche privilégiant les agriculteurs pour y parvenir”.
“J’espère que cela rassure les clients de Starbucks de savoir que derrière chaque tasse se cache un effort combiné pour aider les agriculteurs à gérer des exploitations laitières rentables et durables.”
Source
Opresse
