De Freelance à Engineering Manager, j’ai évolué très rapidement chez Ornikar

Romain Foucault
Ornikar
Published in
4 min readJul 13, 2022

Après une première expérience entrepreneuriale et plusieurs mois de freelancing, Romain Foucault, Engineering Manager, a décidé de poursuivre à temps complet l’aventure au sein d’Ornikar, un leader en devenir de l’assurance où tout évolue à la vitesse grand V.

Ma rencontre avec l’Insurtech est le fruit du hasard. Pour la petite histoire, avant de rejoindre Ornikar, je revenais de Madrid après une expérience entrepreneuriale de trois ans dans les Escape Games. De retour en France, j’ai démarré une activité de freelance et c’est ainsi qu’en juin 2020, j’ai plongé dans le grand bain pour développer la partie assurance.

Si je joue la carte de l’honnêteté, au départ je n’avais aucun engouement pour cette industrie que je trouvais — à tort — un peu vieillotte (rires!). Quelle belle surprise ! Dès le début de la mission, j’ai vite compris que j’avais de fausses idées sur ce secteur dans lequel tout est à construire. Et quand on voit le nombre de logiciels qui ne répondent pas aux besoins des utilisateurs, c’est révolutionnaire d’imaginer que nous avons la possibilité de créer des outils qui vont faciliter la vie de milliers de personnes.

Le goût du challenge

Prendre le pari de bousculer une vieille industrie, très codifiée, m’a montré que j’aime composer avec les contraintes réglementaires et légales. Cela ne convient pas à tout le monde, mais c’est une bonne école pour ceux qui ont le goût du challenge et l’envie de bousculer les codes d’une industrie très traditionnelle.

En regardant dans le rétroviseur, je suis très fier de ce que nous avons réalisé en moins de deux ans. Au début, on avait un peu honte des premières lignes de code, mais finalement le résultat est là. Aujourd’hui, nous sommes capables de fournir un parcours de souscription complet, clair et facile ainsi qu’un espace client permettant à nos utilisateurs de suivre la vie de leur contrat. Nous travaillons sans relâche pour continuer à améliorer l’expérience de nos utilisateurs.

L’un de mes meilleurs souvenirs reste le lancement des premiers prototypes sur un week-end. On a démarré les premiers tests un vendredi après-midi auprès de 1.000 clients. Le lundi matin, nous avions 100 personnes prêtes à souscrire.

Ornikar Assurance, une entreprise agile

Cette manière de développer des projets en mode “test and learn” permet de sortir de belles choses dans un temps record. C’est significatif quand on est dans une entreprise qui croît à la vitesse grand V. Souvent, quand les boîtes grandissent, l’arrivée de processus compliqués peuvent avoir un impact sur leur agilité.

Heureusement, Ornikar a réussi à mettre en place une manière de travailler qui permet de conserver l’agilité d’une start-up tout en devenant une structure de plus de 200 collaborateurs. Cette flexibilité dans l’organisation du travail permet de rester innovant, même quand tout est très structuré. Et j’insiste, les deux ne sont pas antinomiques.

Ornikar, c’est aussi une vraie culture du feedback. Tous les trois mois, nous passons en revue les performances du trimestre écoulé au niveau de l’entreprise, de chaque équipe et de chaque personne. L’exercice est chronophage, mais essentiel pour célébrer les succès et partager les difficultés rencontrées. C’est aussi l’occasion de définir les objectifs du trimestre suivant. Grâce à cette méthode, tout est transparent, les collaborateurs savent exactement comment ils sont évalués. Et pour équilibrer la relation avec nos managers, nous sommes également invités à leur faire des retours. Nous pouvons par exemple leur demander un soutien spécifique, partager une envie de changement… Tous les sujets sont ouverts. Ces points réguliers, en plus de nos rendez-vous hebdomadaires permettent de progresser de manière efficace et surtout, cela évite la douche froide de l’entretien annuel où l’on “découvre” l’évaluation de notre manager.

Un bon équilibre

L’autre grand point fort au sein de mon parcours chez Ornikar est que j’ai trouvé le bon équilibre entre mes ambitions personnelles et professionnelles. Depuis mon début en freelance, j’ai vite gravi les échelons. Janvier 2021, j’ai basculé en CDI en tant que ‘lead developer’ pour suivre l’évolution du projet. À ce moment-là, j’ai gagné plus de responsabilités et j’ai aussi partagé mon expertise auprès des autres développeurs qui nous ont rejoints en cours de route.

Un an plus tard, je suis désormais ‘Engineering Manager’, ce poste tend plus vers du management et ma mission est de coordonner le côté opérationnel. Concrètement, je dois mettre en place les systèmes et outils en interne. C’est un gros challenge, mais je suis confiant parce que je suis en train de construire l’équipe qui va m’accompagner dans ce défi. C’est dit, on recrute !

Ambition et excellence

Nos processus de recrutement peuvent être assez longs et intenses, mais sans être un fayot, je dois souligner que tout le monde est bon dans son domaine chez Ornikar. Et ça se ressent au quotidien. D’une part, tout le monde a envie de se dépasser pour rester au niveau. De l’autre, quand on a les bonnes personnes au bon endroit, on gagne en efficacité et c’est plutôt cool de bosser avec des gens qui dégagent une bonne énergie.

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