Burn-out : même si tu veux, tu ne peux plus
C’est l’une des principales caractéristiques des personnes tombant en burn-out : elles ont tiré sur la corde pendant des semaines, des mois voire parfois des années. Mais à un moment donné, le corps dit stop 🛑. Il ne peut plus.
Vidé de sa sève, il ne porte plus. Il se met en mode off. Plus d’énergie.
Il est comme une voiture sans essence : il ne peut plus avancer.
Pourtant (et hélas), l’épuisé essaye et réessaye. Il veut y arriver. Il veut pouvoir continuer.
Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Il se dit « ce n’est possible, je ne peux pas m’arrêter. Pas maintenant ».
Mais le corps refuse.
Et lorsque l’on se rend compte que l’on ne peut vraiment plus, malgré notre volonté (ou folie) de continuer, c’est la chute. Le KO.
Tout s’effondre.
S’ouvre alors une période terrible d’effarement, de sidération, d’incompréhension, de culpabilité et de repli.
On accepte l’arrêt du médecin, perçu tantôt comme un soulagement, tantôt comme une punition.
On essaie de se reposer parce que tout le monde nous dit que c’est ce qu’il faut faire.
Alors on se repose. Certains dorment beaucoup. D’autres n’y parviennent pas et reproduisent l’agitation chez eux : ça range, ça trie, ça nettoie.
On s’isole socialement.
On n’a plus grand chose à raconter le soir (« t’as fait quoi aujourd’hui ? J’ai sorti le chien … »).
On s’impatiente (« quand ce cauchemar va-t-il se terminer ? Quand vais-je retrouver mon état d’antan ? »).
Quand l’énergie remonte un peu, on recommence à prévoir des choses, des sorties qu’on ne peut finalement pas assurer parce ce jour-là on n’est finalement pas en forme. Ambitieux est l’épuisé…
On craint chaque rv chez le médecin (« va-t-il renouveler mon arrêt ? ») et chaque transmission d’arrêt à ses RH (« j’appelle ou j’envoie un mail ? »).
On se sent complètement perdu quant à l’avenir : peur d’y retourner, peur de perdre ses compétences, peur d’avoir peur…
On s’angoisse : « je ne pourrai jamais retravailler »…
L’entourage ne comprend pas (toujours) et se lasse de vos mots comme de vos maux. Un tri s’opère.
C’est tout ça un burn-out.
Alors évitez-vous la zone rouge et prenez les choses à temps !
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